L’ «accueil» de l’ENTMV débarqué La mésaventure de la vieille passagère qui avait effectué la traversée Alger-Alicante sur un fauteuil, au lieu d’une place d’une cabine payée rubis sur l’ongle (voir El Watan du 30 juillet 2016 édition 7856) n’est pas restée sans suite. Informé, le président-directeur général de l’Entreprise nationale du transport maritime et des voyageurs (ENTMV) aurait, nous dit- on, pris des mesures. Le personnel chargé de l’accueil au niveau du car-ferry Iylios a été, nous dit-on, débarqué par le premier responsable de l’ENTMV, qui affiche complet. L’on apprend par ailleurs que le PDG de l’entreprise précitée compte effectuer bon nombre de traversées pour superviser la prise en charge des passagers de la compagnie ne détenant plus le monopole. Sachant que l’ENTMV est désormais concurrencée par une compagnie privée assurant la ligne Mostaganem- Valence (Espagne). Furtive virée de Boudiaf à Sétif Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, s’est déplacé, hier, à Sétif, pour une visite de travail et d’inspection de deux petites heures (8h30-10h30). Le hic dans l’histoire, c’est que le squelettique programme n’a englobé que des visites protocolaires dans trois polycliniques du centre-ville, quant à l’ancien hôpital se trouvant dans un piteux état, il a été mis en quarantaine. Le centre anticancer (CAC) et le service de chirurgie oncologique, qui ne sont toujours pas fonctionnels- ont été aussi zappés. L’énigmatique visite de Boudiaf, qui n’a pas jugé utile de tenir une réunion pour avoir une idée sur le taux d’avancement des travaux de l’hôpital d’El Eulma, mettre sur la table le dossier de la polyclinique de Tala Ifacen, ainsi que le futur pôle de chirurgie cardiaque infantile, n’a pas été du goût de nombreux Sétifiens, lesquels s’expliquent mal la manière de faire d’un membre du gouvernement qui a complètement raté sa sortie. Des sorties nocturnes vers les plages et les piscines d’Alger au profit des «enfants de la lune» Plus de 180 enfants atteints de Xeroderma Pigmentosum, connus sous le nom «enfants de la lune», pris en charge par l’association Essaâda (le bonheur) au niveau de la wilaya d’Alger, bénéficient durant la saison estivale de sorties nocturnes vers les plages et piscines de la capitale, a indiqué le vice-président de l’association, Saâdi Lahri. Dans une déclaration à l’APS, M. Lahri a précisé que l’association compte 180 enfants atteints de cette maladie rare, sur les 240 cas recensés au niveau de la wilaya, ajoutant que des sorties nocturnes vers les espaces de loisirs (plages, piscines, aires de jeux) sont organisées au profit de ces enfants qui ne peuvent profiter de la saison estivale que durant la nuit. L’objectif de ces activités, sponsorisées par des entreprises publiques et privées, est de sensibiliser l’opinion publique quant à la situation de ces enfants qui souffrent en silence, a-t-il affirmé. Il a ajouté qu’il n’y pas actuellement de statistiques exactes en Algérie concernant les personnes atteintes de cette maladie génétique rare, alors que des associations relèvent plus de 400 cas au niveau de la wilaya d’Oran, relevant que plusieurs cas dans les régions éloignées «ne sont pas encore dépistés». Amère déception Telle a été sans aucun doute la réaction du moudjahid Félix Colozzi, lorsqu’il a appris que la nationalité algérienne lui a été ré attribuée, mais par le biais du mariage avec une Algérienne ! Le moudjahid âgé aujourd’hui de 86 ans, dont les parents et grands-parents sont nés Algérie et à qui les autorités ont retiré la nationalité après le coup d’Etat du 19 juin 1965 par «représailles» pour ne pas avoir soutenu le renversement de Ben Bella, a du mal à comprendre le geste inélégant des autorités. Membre de l’ALN, l’ancien du militant du Parti communiste algérien a intégré les groupes de moussebiline (combattants) de l’Algérois à partir de 1956 dont faisait partie le chahid Fernand Iveton. Ce qui lui a valu après son arrestation par les paras de Bigeard une condamnation à perpétuité par la justice coloniale. Félix Colozzi n’a jamais quitté l’Algérie que ce soit après le 19 juin ou durant la «décennie noire». Il a préféré le destin des Algériens, les moments de joie, comme l’indépendance, comme les plus dures épreuves. Humble, il a toujours refusé de reprocher aux autorités algériennes leur incompréhensible et opposition à toute fraternité, suite au coup d’Etat et d’en parler à la presse. Cinquante et un ans plus tard, grâce à l’intervention de la moudjahida et membre du Conseil de la nation, Louisette Ighilahriz, l’erreur aurait pu être réparée et la reconnaissance de l’engagement pour la cause nationale de Félix Colozzi établie. Malheureusement, une fois encore, les autorités ont fait dans le cynisme en déniant de manière indirecte son passé militant.
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