- Le Brent clôture en hausse durant la réunion de l’Opep d’Alger Les cours du pétrole remontaient hier à la fin des échanges européens pendant la réunion informelle de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Alger et après la publication des données du département américain de l’Energie (DoE) sur les stocks hebdomadaires d’or noir. Vers la fin de la journée, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 46,73 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 76 cents par rapport à la clôture de mardi. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 55 cents à 45,22 dollars. Les cours du pétrole finissaient à la hausse en Europe, alors que la réunion des membres de l’Opep se tenait à Alger. Selon les analystes, les marchés attendent des signaux indiquant qu’une action pourrait être engagée lors du sommet officiel de l’Opep fin novembre à Vienne. L’Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, a laissé entendre avant la réunion qu’elle pourrait abaisser sa propre production. Le marché attendait les chiffres des réserves américaines de pétrole, publiées par le DoE. Selon le département américain, les réserves de brut ont reculé de 1,9 million de barils la semaine dernière, ceux des produits distillés de 1,9 million de barils, tandis que les stocks d’essence ont augmenté de 2 millions de barils. Selon la médiane des prévisions compilées par l’agence Bloomberg News, les analystes attendaient une hausse des stocks de brut de 3 millions de barils, une hausse des stocks d’essence et des produits distillés de 500 000 barils chacun. - Baisse inattendue des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis Les stocks de pétrole brut ont baissé de manière inattendue la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés hier par le département américain de l’Energie (DoE). Lors de la semaine achevée le 23 septembre, les réserves commerciales de brut ont diminué de 1,9 million de barils à 502,7 millions de barils, alors que les experts interrogés par l’agence Bloomberg tablaient sur une hausse de 3 millions de barils. Les chiffres du DoE viennent en partie confirmer les estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API), qui avait annoncé la veille une baisse plus marquée des réserves de brut. Les stocks d’essence ont en revanche augmenté de 2 millions de barils alors que les experts de Bloomberg prévoyaient une hausse de seulement 500 000 barils. Les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont baissé de 1,9 million de barils, contrairement aux attentes des experts de Bloomberg, qui tablaient sur une augmentation de 500 000 barils. Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre réagissait peu, il ne prenait que 47 cents à 45,14 dollars, soit quasiment son cours à l’ouverture.
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