- Le désarroi des souscripteurs LSP à Alger Les souscripteurs à la formule LSP (Logement social participatif) à Alger sont dans le désarroi. Les promesses du ministre de l’Habitat ainsi que celles du wali d’Alger ne rassurent plus personne vu la traîne qui marque l’évolution des sites en construction mais également les lenteurs administratives qui entourent le traitement des dossiers des centaines d’éligibles dans cette formule. Des centaines de postulants ne savent plus en effet à quelle porte frapper compte tenu des réponses et autres explications infondées qu’ils ont en marre d’entendre de la part, notamment, des entreprises de réalisation des projets, à l’image des OPGI (Office de promotion et de gestion immobilière) exerçant dans la capitale. Le souci des souscripteurs est par ailleurs aggravé par le retard que prend le traitement des dossiers auprès de la Caisse nationale du logement (CNL) qui apporte son aide financière. - Des salariés d’Air France jugés dans le scandale de la «chemise arrachée» La photo d’un responsable d’Air France, chemise en lambeaux, avait fait le tour du monde : le procès de quinze salariés de la compagnie aérienne s’est ouvert hier, un an après ces violences jugées néfastes pour l’image de la France. Cinq sont poursuivis pour «violences», dix pour «dégradation» devant le tribunal de Bobigny près de Paris. La salle d’audience était archicomble à l’ouverture des débats, qui doivent s’étaler sur deux jours. Les prévenus, dont quatre ont déjà été licenciés par Air France, encourent au maximum trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. Les syndicats de la compagnie aérienne ont appelé à manifester devant le palais de justice pour «exiger leur relaxe». Au siège d’Air France, sur le site de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, la direction présente aux représentants du personnel un plan de restructuration qui menace 2900 emplois. A l’extérieur, plus de 2000 manifestants sont rassemblés pour protester contre ce projet. Soudain, une centaine parvient à forcer la grille d’accès. Lors d’un mouvement de foule, deux directeurs sont malmenés, ainsi que des vigiles chargés de leur protection. Au cri de «à poil, à poil», «démission», l’un d’eux se retrouve torse nu, forcé d’escalader un grillage pour échapper à la vindicte.
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