mercredi 28 septembre 2016

Echourouk condamné à payer 70 milliards aux rotatives publiques

Le quotidien arabophone Echourouk est surendetté auprès des imprimeries publiques. Le journal électronique, Algérie 1 a publié, hier, des décisions de justice condamnant les responsables du journal à payer une somme faramineuse à trois rotatives de l’Etat, en l’occurrence la Simpral (ex-El Moudjahid), la SIA et la SIO. Datées du 26 juin dernier, les décisions du tribunal de Hussein Dey obligent le journal à s’acquitter de la somme rondelette de 70 milliards de centimes pour effacer ses ardoises salées auprès des imprimeries. Les jugements, précise Algérie 1, sont définitifs et exécutoires. Le premier document rendu public concerne les dettes du journal auprès de la Simpral qui s’élèvent, selon le document, à 13 milliards (131 993 265,38 DA). La deuxième décision porte sur les créances détenues auprès de l’imprimerie d’Alger (SIA) qui frôlent les 15 milliards (149 767 054,47 DA). Rien que dans ces deux imprimeries, ce quotidien a une ardoise de plus de 28 milliards de centimes. «Mais en plus de ces 28 milliards, Echourouk doit également payer plus de 42 milliards de centimes (425 600 460,42 DA), correspondants à de récentes factures décomposées comme suit : plus de 22 milliards de centimes (220 522 356,38 DA) pour la Simpral et plus de 20 milliards  (205 078 104,04 DA) pour la SIA», écrit également le journal électronique, précisant que cela fait un total de 70 milliards de centimes de dettes. Selon toujours Algérie 1, les dettes d’Echourouk représenteraient «87% des sommes non honorées à ce jour» qui déséquilibrent gravement la situation financière de la Simpral et de la SIA. Dans sa réaction à un précédent article du même journal, le directeur du groupe de presse Echourouk avait reconnu des créances de l’ordre de 24 milliards de centimes. Selon lui, son groupe de presse «suscite des jalousies en raison de sa réussite». Ali Foudil réagit également sur l’information concernant les chaînes TV du groupe qui, selon Algérie 1, risquent de fermer en raison d’une dette impayée auprès d’un fournisseur français. Selon lui, cette information «est infondée» et les chaînes «vont continuer à être diffusées sur la même fréquence en attendant d’adopter de nouvelles fréquences en vue d’améliorer encore la qualité de service offert au public d’Echourouk».

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