samedi 25 février 2017

Vers la réhabilitation du complexe pétrochimique

Fraîchement installé dans ses nouvelles fonctions de vice-président Aval de Sonatrach, Mohamed Fettouhi a tenu, lors d’un déplacement de deux jours à Skikda, à ne pas faire trop de vagues. Lors d’une allocution, jeudi dernier, devant les cadres et les syndicalistes du pôle hydrocarbures de Skikda, M. Fettouhi a déclaré qu’il s’engagera à «maintenir» le programme déjà tracé par M. Remini, son prédécesseur, en soulignant que les décisions déjà engagées «ne seront pas remise en cause». Une déclaration qui s’assimile à une assurance et un gage de bonne foi à l’intention des anciens travailleurs et des syndicalistes du complexe pétrochimique de Skikda (CP1K) qui avaient bien accueilli la volonté de Sonatrach de réhabiliter ce fleuron de la pétrochimie nationale. D’ailleurs, un peu plus tard, M. Fettouhi n’a pas manqué de revenir sur le sujet, en exprimant auprès du directeur de l’Entreprise nationale des industries pétrochimiques (ENIP) toute son insistance pour redémarrer l’activité pétrochimique grâce notamment à «la réhabilitation du CP1K». Ce complexe a en effet bénéficié d’une attention particulière ces derniers mois et le groupe Sonatrach avait même signé, en date du 26 janvier dernier, un contrat avec la société indienne Engineers India Limited (EIL), pour «la réalisation d’études-suivi-conseils» en vue de réhabiliter quelques unités de production du CP1K, comme celles de l’éthylène et du chlore-soude. Dans son allocution, M. Fettouhi n’a pas manqué d’évoquer la raffinerie de Skikda qu’il qualifiera de «poumon économique du pays qu’il nous faut préserver» et a recommandé de «la doter d’un encadrement». Il mettra par la même occasion les responsables des unités de production du pôle hydrocarbures devant leurs responsabilités et leur demandera même d’éviter tout esprit de revanche ou de règlement de comptes à l’encontre des travailleurs.

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