dimanche 30 avril 2017

Sellal appelle à Sétif à tirer les enseignements du 8 mai 1945 pour une participation massive aux législatives de 2017

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé dimanche à Sétif, le peuple algérien à tirer les enseignements de mai 1945 en vue de sauvegarder l'indépendance de l'Algérie et de poursuivre son édification, estimant important de participer massivement aux élections législatives du 4 mai prochain afin de "préserver  la République algérienne à laquelle aspiraient les héros de la glorieuse génération de Novembre". "Habitants de Sétif, enfants de l'Algérie tout entière, il est impératif de s'inspirer du message du 8 mai 1945 en vue de sauvegarder l'indépendance de notre pays et de poursuivre son édification malgré la situation financière et les perturbations régionales", a indiqué M. Sellal qui intervenait lors d'une rencontre avec les représentants de la société civile au siège du Club des avocats à la fin de sa visite à Sétif, s'adressant à ceux qui mettent en doute la capacité de l'Algérie de préserver la cohésion sociale et de parachever la construction de l'économie émergente. Il a rappelé à cet effet, des propos d'un Moudjahid à qui il a rendu visite alors qu'il était malade, "nous avons résisté au colonialisme avec volonté et courage et vous, qui êtes nos enfants et avec l'aide de Dieu, parviendrez avec la même détermination à surmonter les crises et à réaliser le développement". Il a précisé qu'"entre ces deux dates, la fête des travailleurs et la commémoration des massacres de Sétif, Guelma et Kherrata, nous faisons le serment de participer massivement aux législatives du 4 mai prochain, pour préserver la République algérienne à laquelle aspiraient les héros de l'Armée et le Front de libération nationale parmi la glorieuse génération de Novembre". S'adressant au peuple algérien avec la même intonation, M. Sellal a affirmé "votre pays vous appelle de nouveau à manifester votre attachement à la ligne nationale authentique et réitérer votre fidélité au message des Chouhada et Moudjahidine qui se sont sacrifiés pour nous", l'exhortant à accomplir son devoir électoral "à la mémoire de tout jeune tué par le colonialisme lors de ces manifestations, toute personne âgée humiliée et toute femme éplorée". D'autre part, le Premier ministre a évoqué l'histoire de la région qu'il a qualifiée de "terre de loyauté et d'engagement aux côtés du Moudjahid Abdelaziz Bouteflika et dont les habitants, hardis et généreux, n'ont pas hésité à le soutenir lors des échéances décisives pour notre pays dont la réconciliation nationale qui a étouffé le feu de la fitna et a déblayé le terrain à la construction". "Sétif est grande par ses hommes vaillants et ses héros parmi les Chouhada et Moudjahidine", a-t-il poursuivi rappelant les propos du président de la République.  "Durant les premiers jours du mois de mai de l'an 1945, les habitants de Sétif, Guelma et Kherrata ne s'apprêtaient pas à célébrer la fête des travailleurs mais peinaient à gagner leur vie après que le colonialisme français eut dilapidé toutes les richesses du pays semant privation, pauvreté et misère pour participer à la deuxième guerre mondiale", soulignant que malgré ces conditions "ces pauvres se sont révoltés non pas pour revendiquer des droits individuels ou matériels mais pour l'indépendance de l'Algérie en laissant leur vie lors d'un des plus abjects crimes qu'aura connu l'histoire". "Raison aura eu celui qui a dit que les leçons du passé apprennent la modestie et les aspirations de l'avenir l'ambition", a-t-il renchéri.  Enfin, M. Sellal a appelé à "ne pas voir en ces moments héroïques de simples enseignements itératifs mais nous nous devons d'informer les générations montantes du legs abominable du colonialisme".  L'Algérie commence à récolter les fruits de son travail malgré la  conjoncture économique difficile Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a affirmé dimanche à Sétif, que Algérie a commencé à "récolter les fruits de son travail", malgré la conjoncture économique difficile, les bouleversements politiques et sécuritaires survenus dans le monde et les campagnes de déstabilisation visant à semer le doute et le désespoir". Dans une allocution devant les représentants de la société civile au siège du Club des avocats, à l'issue de sa visite de travail dans la wilaya, M. Sellal a indiqué qu'il avait demandé aux grands entraineurs de l'Entente de Sétif, les défunts Hadj Laaribi et Kermali quel était le secret du second souffle du club, leur réponse était, a-t-il dit, "le travail et l'entrainement au quotidien, en été comme en hiver, sur les hauteurs de la ville".  "L'Algérie a commencé à récolter les fruits de son travail et a pris, elle aussi, son second souffle", a soutenu le Premier ministre précisant que malgré la conjoncture économique difficile et les bouleversements politiques et sécuritaires que connaît le monde et en dépit des campagnes de déstabilisation visant à semer le doute et le désespoir, l'Algérie demeure debout, fidèle à ses principes et libre dans ses décisions". M. Sellal a souligné par ailleurs "la nécessité de promouvoir l'université et le service national en tant qu'espaces d'échange entre les enfants d'une nation unie", appelant les jeunes à "découvrir les régions et les populations de leur pays car, a-t-il dit,  l'échange construit la personnalité et enseigne la tolérance et l'acceptation de l'autre". Le Premier ministre a salué le modèle de la société algérienne "fondé sur l'égalité des chances et la fusion entre les enfants d'une même nation où les sectes et les classes n'existent pas et où les citoyens sont promus en fonction des critères de compétence et du mérite", ajoutant "je suis fier d'appartenir à l'Algérie indépendante où un citoyen issu d'une famille simple peut accéder aux responsabilités de l'Etat". APS


Guelma : trois morts dans un accident de la circulation à Oued Zenati

Trois personnes sont décédées dans un accident de la circulation survenu dimanche matin à la sortie de la commune d’Oued Zenati (44 km à l’Ouest de Guelma), a-t-on appris auprès de la direction de la protection civile.

L’accident a eu lieu sur la route nationale (RN) 20 reliant les wilayas de Guelma et de Constantine entre un camion-citerne transportant du gaz propane et deux véhicules touristiques, causant la mort de 3 hommes âgés entre 33 et 35 ans, a-t-on précisé.

Les corps des trois victimes ont été évacués vers la morgue de l’hôpital de la commune d’Oued Zenati, a indiqué la protection civile qui a affirmé que ses agents ont dû recourir à des outils de coupe et de démontage pour pouvoir retirer les victimes des véhicules.

Le réservoir de ce camion-citerne transportant environ 15 tonnes de gaz propane n’a pas été endommagé et n’a pas provoqué heureusement d’autres dégâts, a-t-on signalé. APS



Plus de 40 exposants attendus à la première foire du bénévolat à Oran

Plus de 40 exposants prendront part à la première édition de la Foire du bénévolat qui s'ouvrira à Oran le 13 mai prochain, a-t-on appris d'un des membres fondateurs du groupe "Ness El Kheir" Oran, organisateur de l’évènement.

Il s’agit d’un regroupement au "Jardin méditerranéen", qui constituera un espace d’échange entre groupes clubs et associations de la société civile à Oran qui regroupent pas moins de 5.000 volontaires, a indiqué Mohamed Zouaoui.

Engagés chacun dans des actions dans différents registres, social, humanitaire, environnemental, sportif, scientifique et culturel, les groupes participants auront l'occasion de se rencontrer, d'échanger les expériences et de monter des projets ensemble, a-t-il souligné.

Organisé sous le slogan "Famille bénévole : activités sociales, écologique et humaine", cet évènement vise, par ailleurs, à attirer plus de volontaires et de donateurs, pour pouvoir réaliser un maximum d’actions au profit des personnes dans le besoin, selon ses initiateurs. 

Au sujet de la nouvelle tendance de la société civile de s’organiser en groupes de bénévoles, plus qu’en associations, M. Zouaoui a estimé que "ces derniers ont plus de crédibilité vis-à-vis du peuple, car il s’agit de groupes formés à 100% de volontaires".

Créé en 2010, le groupe "Ness El Kheir", présent dans différentes régions du pays, est engagé dans l’action sociale, caritative et environnementale. Il compte plusieurs centaines de bénévoles, des jeunes pour la plupart, a-t-on signalé. APS



Nouredinne Belmeddah : "je ne sais pas pourquoi le FLN m'a écarté"

Noreddine BELMEDDAH, député sortant et président de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de l’émigration à l’Assemblée Populaire Nationale, dissident du parti FL N et candidat aux élections législatives pour la zone 4 ( Europe  sauf la France et les Amériques ) avec le parti ANR, que nous avons rencontré a Valence ( Espagne) en pleine compagne électorale a accepté de répondre à  nos questions.   Valence( Espagne), De notre Correspondant   1- Vous n´avez pas été choisi tête de liste de la zone 4 du parti FLN. Que s´est- il passé exactement ? On m´a souvent posé cette question et franchement je n´ai aucune réponse. Je peux seulement faire ma propre analyse. J´aurais accepté la décision du parti, seulement, dans deux cas. Le premier, si  je n´ai pas travaillé, je n´ai fais aucun amendement et je n´étais pas en contact permanent avec la communauté. Le deuxième si le candidat tête de liste était au moins un militant du FLN, militant dans le mouvement associatif , ou un universitaire, je l´aurais accepté, mais malheureusement, ni l´un, ni l´autre. Ma question:  pourquoi le FLN a écarter ses militants et quel est son objectif  à travers  cette décision ? 2- Voulez vous dire que le FLN, (un parti pour lequel vous militez depuis 1992), c ´est fini ? Malheureusement, oui. 3-  Pour vous présentez  à ces élections législatives , vous avez  tout de suite trouvé une autre formation politique en l´occurrence l'ANR. Pourquoi spécialement ce parti ? L´idée et la décision  de me présenter avec le parti ANR, ne vient pas seulement de Noreddine Belmeddah. La décision est venue après  la démission de quelques kasmats suite au choix du parti FLN de mettre en tête de  liste, un candidat  inconnu de la communauté, qui n´a aucune relation avec le parti et qui travaille comme  un simple agent dans un consulat (sans vouloir discriminer son poste de travail), comme s´il n´existe pas de potentiel humain au sein  de  la communauté établie à l´étranger. On a ensuite étudié toutes les possibilités et on a choisi le parti ANR car son secrétaire général, a aussi occupé le poste de ministre de la communauté nationale établie à l´étranger, et il  est le parti le plus proche de notre vision politique. 4- Pourquoi vous ne vous êtes pas présenté en candidat libre? Au départ j´avais accepté  la décision du parti FLN, entre-temps j´attendais le moment de  connaitre le candidat du FLN pour  la zone 4. Quand  nous nous sommes rendu compte  du profil du candidat  nous avons opté pour l´option de me présenter  en candidat libre mais le temps ne l´a pas permis. Il était impossible de réunir le nombre de  signatures exigées par la loi électorale. 5- Avez vous changé de programme électoral para rapport à 2012? Certainement. Pour ce mandat je propose un programme différent que celui de 2012 car plusieurs points de cette époque sont déjà  acquis. Pour cette législature je viens avec un  programme électoral différent, réalisable et bien sûr qui ramène avec lui mes cinq années d´expérience comme député à l’Assemblée Populaire Nationale.  6- Le parti ANR , ne vous a t- il pas imposé son programme? Aucunement. le parti m´a donné toute la liberté d´élaborer  un programme qui va en fonction des attentes de la communauté. Nous l´avons réaliser en collaboration avec la communauté, le mouvement associatif ,  les militants du parti, etc... 7-  Vous avez sillonné beaucoup de pays en Europe et en Amérique ? comment les immigrés Algériens de la zone 4 ont réagi par rapport à votre candidature avec un autre parti politique? En réalité je ne m´attendais pas à  l´accueil qui m´a été réservé par les ressortissants Algériens dans certains pays. Ils ont eux même pris l´initiative d´imprimer mes posters et les ont affiché  sans que je le leur demande. Cela explique clairement, tout le respect que j´ai gagné au sein de notre  communauté car ils savent que  je les ai représenté dignement. 8- Qui finance votre compagne? Si j´ai pu visiter plusieurs pays en Europe et en Amérique, c´est grâce à l´appui de la communauté et mes propres moyens. Je profite de l´occasion pour les remerciés. 9- Parlez nous de votre bilan 2012-2017? Lors de mon mandat , j ai fais neuf propositions et parmi les trois amendements que j´ai pu faire passer, l'un d'eux vient tout juste d´être publié par le presse et concerne le financement par l´état Algérien du rapatriement des dépouilles pour les nécessiteux.

Après quatre jours de captivité : Salim Mahdad retrouvé sain et sauf

Immense soulagement au village d’Ath Anane, dans la commune d’Ath Zmenzer. Salim Mahdad enlevé jeudi après-midi à son retour de son école a été retrouvé sain et sauf ce dimanche matin.   La nouvelle de la découverte de l’enfant en bonne santé a rapidement fait le tour des villages. Le garçon âgé de 9 ans a été enfermé dans une pièce d’un chantier d’un particulier au village Ichardiouène, dans la commune de Béni Douala, à cinq kilomètres à l’est d’Ath Zmenzer. Vers midi, une escouade de gendarmes, sirènes hurlantes, ramène l’enfant chez lui, après un examen médical. L’étroite ruelle qui mène au domicile est bondée de monde ; des hommes, des enfants et des femmes affluaient au domicile pour partager la joie de la délivrance et les quatre jours d’angoisse. Le père soulève Salim, et salue la foule, sous les youyous des femmes. Madjid, le frère de l’enfant s’adresse à la foule : « Salim est en bonne santé, Dieu merci, il est parmi nous. Merci à tous ceux qui nous ont apporté leur soutien. Il faut souligner le travail remarquable et discret des services de sécurité ». Dans une pièce ouverte au public, la maman ne lâche pas son petit. Elle est restée digne et arrive à retenir les larmes. Elle a dû vider ses glandes lacrymales ces derniers jours. Le sentiment de bonheur est partagé. Un officier sollicité pour une déclaration, nous oriente vers le procureur présent sur place. Sollicité, celui-ci nous oriente à son tour, vers le chargé de la communication de la cour de justice. Parmi les dizaines de personnes qui se sont rassemblées devant la maison, inévitablement, le sujet de discussion tourne autour des circonstances de l’enlèvement. Rachid témoigne : « Des gens ont aperçu jeudi une Clio blanche, stationnée à 30 mètres de la maison. On sait maintenant que Salim a été jeté dans le coffre de la voiture  qui a pris une direction inconnue, jusqu’à ce que les services de sécurité localisent l’endroit de captivité. Nous avons vécu des jours et des nuits d’angoisse et d’inquiétude ». Selon des sources sûres, des individus ont été interpellés. Selon des indiscrétions, ils sont de la région. Le mobile du rapt demeure inconnu, et la famille affirme ne pas avoir eu des contacts avec les ravisseurs. Alma, le chef-lieu d’Ath Zmenzer, est une ville morte. L’appel à la grève pour dénoncer les kidnappings et se solidariser avec la famille Mahdad a été largement suivi.

Guelma : trois militaires décèdent dans un accident de la circulation à Oued Zenati

Ce dimanche 30 avril vers 5 heures du matin, un accident mortel de la circulation routière a couté la vie à trois jeunes militaires à Oued Zenati, commune située à une quarantaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Guelma.   Selon les premiers éléments d’information en notre possession, il s’agit d’une collision entre un camion semi-remorque de marque Renault, transportant du gaz liquéfié, immatriculé dans la wilaya de Sétif et deux véhicules touristiques, une Renault symbol et une Suzuki Swift. L’accident a eu lieu, plus exactement, à hauteur des silos de la CCLS sur la RN 20, axe routier Guelma-Constantine, à la sortie ouest d’Oued Zenati. Des sources sûres, affirment qu’il s’agit de trois militaires natifs de la wilaya de Guelma, R-Z 35 ans, A-B 33 ans et R-A 33 ans, décédées sur le coup à bord de la Suzuki Swift. Désincarcérées par les éléments de la protection civile, les victimes ont été transportées et admises en dépôt cadavre à l’hôpital d’Oued Zenati. Une enquête des services compétents a été diligentée pour déterminer les causes de ce drame.                                                                                               

Guelma : trois militaires décèdent dans accident de la circulation à Oued Zenati

Ce dimanche 30 avril vers 5 heures du matin, un accident mortel de la circulation routière a couté la vie à trois jeunes militaires à Oued Zenati, commune située à une quarantaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Guelma.   Selon les premiers éléments d’information en notre possession, il s’agit d’une collision entre un camion semi-remorque de marque Renault, transportant du gaz liquéfié, immatriculé dans la wilaya de Sétif et deux véhicules touristiques, une Renault symbol et une Suzuki Swift. L’accident a eu lieu, plus exactement, à hauteur des silos de la CCLS sur la RN 20, axe routier Guelma-Constantine, à la sortie ouest d’Oued Zenati. Des sources sûres, affirment qu’il s’agit de trois militaires natifs de la wilaya de Guelma, R-Z 35 ans, A-B 33 ans et R-A 33 ans, décédées sur le coup à bord de la Suzuki Swift. Désincarcérées par les éléments de la protection civile, les victimes ont été transportées et admises en dépôt cadavre à l’hôpital d’Oued Zenati. Une enquête des services compétents a été diligentée pour déterminer les causes de ce drame.                                                                                               

Un terroriste se rend à Bordj Badji Mokhtar

Un terroriste en possession d'un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et d'une quantité de minutions, s'est rendu, ces dernières 24 heures, aux autorités militaires de Bordj Badji  Mokhtar (6e Région militaire), indique dimanche un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). "Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts des forces  de l'Armée nationale populaire, le terroriste recherché dénommé S. Sidi Ali s'est rendu, hier 29 avril 2017, aux autorités militaires de Bordj Badji Mokhtar (6e Région militaire), en possession d'un (1) pistolet mitrailleur de type kalachnikov et d'une quantité de minutions", note la même source. Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, un détachement de l'ANP a intercepté à Ouargla (4e Région militaire), "un contrebandier à bord d'un camion chargé de 4.200 unités d'articles pyrotechniques". A In Guezzam (6e Région militaire), un autre détachement de l'ANP "a arrêté 10 contrebandiers et saisi un véhicule tout-terrain et divers outils d'orpaillage, tandis que 21 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été appréhendés à Béchar, Adrar, Tlemcen et Tiaret", ajoute le communiqué. 


Ain Beida réclame la vérité sur ses harragas disparus depuis 5 mois

Des dizaines d’habitants de Ain Beida (Oum El Bouaghi) ont marché, ce matin, du centre-ville au siège du tribunal où ils ont observé un sit-in pour exiger des autorités de retrouver les 11 harragas portés disparus depuis décembre 2016. Les jeunes harragas ont pris la mer, en début décembre dernier à Annaba, à destination de l’Italie. Ils auraient été interceptés par les gardes-côtes tunisiens, selon des informations recueillis par leurs familles.    « Nous demandons à l’ambassadeur d’Algérie à Tunis Abdelakder Hadjar de retrouver nos jeunes et de nous confirmer s’ils sont réellement détenus dans une prison tunisienne », a indiqué Djefafena Chaker, frère de l’un des harrags disparus, dans une déclaration à Elwatan.com. « Certains disent qu’ils sont détenus à la prison de Mornaguia à Tunis mais les services du consulat n’ont pas confirmé cette information », a-t-il ajouté.    Les inquiétudes des familles ont été accentuées par des informations qui circulent à Ain Beida et selon lesquelles « les harragas sont accusés de terrorisme ». 5 autres harragas, originaires de Annaba, seraient détenus dans la même prison, selon des sources locales.    Face aux silence des autorités concernées, les familles et les amis des harragas de Ain Beida n’ont pas d’autre choix que d’exprimer leurs craintes dans la rue.    Lire aussi : De jeunes harragas de Ain Beida portés disparus 

Concours de recrutement des enseignants : les inscriptions décalées de 3 jours

Prévues pour le 4 mai prochain, les inscriptions au concours de recrutement des enseignants ont été reportées au 7 du même mois. C’est la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, qui l’a annoncé lors de la  conférence nationale consacrée à la consultation sur l'évaluation  pédagogique. Concernant les listes de réserve, la ministre a rassuré qu'il n'y avait aucun dépassement soulignant que cette opération s'est déroulée selon une plate forme numérique. Mme Benghebrit a affirmé, par ailleurs, que le recrutement à l'avenir se  fera au profit des diplômés de l'Ecole supérieure des enseignants (ESE) uniquement. Cependant leur nombre est actuellement  insuffisant, elle précisé, ce qui impose d'ouvrir le concours aux autres diplômés universitaires. "Nous ouvrons à améliorer la formation des étudiants de  l'ESE en l'adaptant aux développements du secteur", a-t-elle dit ajoutant  qu' "à partir de l'année prochaine la formation se fera selon les besoins  du secteur de l'Education afin que les enseignant futurs puissent disposer  du niveau requis". A propos des mesures visant à sécuriser l'examen du  baccalauréat et à éviter la fraude, Nouria  Benghebrit a affirmé que le  gouvernement est soucieux de intérêt des élèves, ajoutant que "nous  prendrons aucune mesure allant à contre courant de cet objectif, et  l'objectif du ministère est la qualité, la transparence et le mérite".  Répondant aux allégations sur la fermeture des cantines scolaires, Mme Benghebrit a affirmé qu'"il n'y a   aucune intention de les fermer", précisant que "7 % de ces cantines sont  fermées, et le ministère n'en est pas responsable ni même la politique  d'austérité, mais il s'agit de problèmes techniques dus au retard accusé  par certaines communes dans le lancement d'appels d'offre pour  l'acquisition des produits alimentaires".           


Salima Ghezali, une candidate venue de loin

Une surprise ? C’en est vraiment une. Personne n’aurait parié un jour sur la participation de Salima Ghezali, tête de liste du Front des forces socialistes (FFS) à Alger, à une élection. L’ancienne directrice du journal La Nation a bien changé. La décennie noire ne serait-elle plus qu’un mauvais souvenir ? Le régime qu’elle avait tant pourfendu est-il devenu fréquentable ? Vingt-quatre ans sont passés, depuis 1993. L’Algérie entamait, sans doute à cette époque-là, l’un des moments les plus difficiles de son histoire avec un cycle infernal de violences. L’entrée surprenante et inattendue dans la compétition électorale de l’égérie du «qui-tue-qui» durant la période sanglante qu’a vécue le pays mérite sans doute de revisiter ces années de braise. Un devoir de mémoire pour rappeler le regard que celle-ci portait sur le drame national. Le cheminement du parcours de Salima Ghezali est des plus singuliers. Il a cette particularité d’être tracé durant les années 1990, quand le pays était à feu et à sang. Dans les villages les plus reculés, appelés du service national, militaires actifs ou à la retraite, anciens maquisards, journalistes, médecins, enseignants tombaient sous les balles assassines des groupes terroristes islamistes. La candidate du FFS n’était pas encore journaliste à La Nation puisqu’elle ne rejoindra la rédaction qu’en décembre 1993. Elle était plutôt partie pour faire carrière dans le secteur de l’éducation. Elle enseignera la langue française à Khemis El Khechna de 1983 à 1990, selon un portrait publié en 1995 et écrit par la correspondante du journal français L’Express Dalila Kherchouche. Fin 1993, Sanhadri, cadre au ministère du Travail, Djillali Liabès, sociologue et ancien ministre de l’Enseignement supérieur, M’hamed Boukhobza, sociologue, Dr El Hadi Flici, Mahfoudh Boucebci, figure emblématique de la psychiatrie algérienne, Tahar Djaout, journaliste écrivain et poète, étaient déjà assassinés. Cette année-là était une année maudite. Celles qui suivront le seront encore plus. Une hécatombe pour l’intelligentsia algérienne, victime d’une terrifiante purge. Les terroristes exécutaient tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec leur projet d’Etat théocratique et livraient une guerre totale contre le peuple algérien : femmes, enfants, vieux, jeunes et moins jeunes. Et Salima Ghezali était de ceux qui observaient avec une distance bien affichée la tragédie algérienne. Elle avait cette capacité, ou ce choix faussement «lucide» de se complaire dans une sorte de coquetterie intellectuelle tintée d’angélisme à l’époque où les hordes sauvages ne choisissaient pas leurs victimes ? Promue directrice du journal La Nation où elle est restée jusqu’à sa fermeture en 1996, officiellement pour des raisons économiques, elle avait cette préférence tranchée de ne pas choisir son camp. «Choisir son camp c’est choisir ses victimes», confiait-elle à la journaliste qui s’étonnait d’ailleurs du fait que «Salima vit au cœur de ce drame algérien qui nourrit sa colère mais la tient éloignée des affrontements». Ayant acquis le statut de victime expiatoire de la censure, après l’interdiction du journal La Nation, elle disparaîtra du paysage médiatique algérien pendant de longues années. Elle emportera avec elle l’image d’une femme persécutée, censurée dans son pays. «La Nation a cessé de paraître, je me suis intéressée à d’autres choses. J’ai beaucoup voyagé, j’ai publié des articles dans la presse internationale, fait des conférences et je tiens toujours ma chronique sur Radio Méditerranée internationale», répondait Salima Ghezali au site Algeria watch en 2001. Prise sous l’aile protectrice du défunt leader du FFS, Hocine Aït Ahmed, qu’elle accompagnait dans plusieurs manifestations internationales, en tant que conseillère diplomatique, elle deviendra l’icône du «qui-tue-qui». Salima Ghezali décrochera le prestigieux prix Sakharov en 1997. «Où trouver la force d’écrire, quand des jeunes de 15 ans meurent dans les ratissages effectués par les services de sécurité dont disposent des despotes qui ne savent même pas, la veille, ce qu’ils vont faire le lendemain ?» écrivait-elle à l’époque. Dans un autre article publié dans le journal Libération en 1997, qui affectionnait les amalgames sur l’identité de ceux qui tuaient en Algérie, la candidate du FFS était cette voix à laquelle les colonnes du journal étaient généreusement ouvertes. Relisons-la. A propos des têtes des terroristes mises à prix, elle livrait ce commentaire dans un reportage réalisé dans les rues d’Alger : «La mort de ces hommes peut rapporter gros. Entre un million et 4 millions de dinars (de 100 000 à 400 000 francs). La plupart des passants accélèrent le pas. Peut-être ont-ils peur, en les regardant, d’imaginer qu’il s’agit là des auteurs de ces assassinats ou de ces massacres qui font frissonner de terreur ? Ou alors ils ont peur de penser que ces hommes pourraient être innocents, ils redoutent d’imaginer ce qui leur est arrivé, ce qu’ils ont subi.» Salima Ghezali est la candidate du FFS aux législatives de jeudi prochain dans un pays qu’elle compare, dans l’une de ses dernières tribunes, à la série télévisée «Westworld dont les personnages sont des androïdes qu’un scénariste pervers soumet à sa guise dans un univers pourri de jeux de manipulations et de violences proches de ce que veut dire chez nous l’expression Bled Miki…»

Place au silence et au suspense

Fin du temps réglementaire, place au suspense ! Les partis et les candidats engagés dans la course à l’APN ne disposent plus que de quelques heures pour prêcher encore leurs discours et tenter de convaincre les électeurs indécis. Ils n’ont plus qu’une journée supplémentaire avant d’être contraints, dès ce soir à minuit, au silence pour attendre le verdict des urnes devant intervenir jeudi prochain, jour du vote. Pendant 20 jours, les responsables des différentes formations et les candidats indépendants ont sillonné les quatre coins du pays à la recherche de voix nécessaires pour les porter à l’APN. Meetings, rencontres de proximité, intervention dans les médias lourds et sur les réseaux sociaux… tous les moyens ont été utilisés pour atteindre l’objectif visé. Ont-ils réussi à convaincre les électeurs ? Difficile de répondre à la question avant le jour J. Mais le spectre de l’abstention a pesé lourdement sur cette campagne. Craignant un remake du scénario des législatives de 2007 et 2012, où les taux de participation étaient très bas (35% en 2007 et 45% en 2012), les participants ont tout tenté pour convaincre de la nécessité de voter cette fois-ci. Mais les arguments diffèrent, selon la position des uns et des autres au sein ou en dehors du pouvoir. Alors que les partis de l’opposition ont fait «de la nécessité du changement» leur cheval de bataille, les partis au pouvoir plaident «pour la continuité comme condition sine qua non pour la stabilité». Mais en face, les citoyens n’ont pas branché. Le discrédit de l’institution législative, qui s’est aggravé au fil des élections, complique davantage la tâche des candidats qui peinent à capter l’intérêt des électeurs. Ce n’est pas tout. L’absence de débats contradictoires autour des programmes a aussi donné une campagne électorale caractérisée par une tiédeur jamais égalée. Des partis absents et des tableaux d’affichage abandonnés En effet, en dehors des meetings qui drainent quelques foules de militants des partis, les observateurs ne perçoivent aucune ferveur électorale. Le scénario est le même dans la majorité des grandes villes, des villages et des quartiers où les discussions autour du scrutin ne durent que le temps du passage des candidats en campagne. Au-delà de ces moments, les citoyens vaquent à leurs occupations quotidiennes chargées de difficultés à joindre les deux bouts. L’autre fait marquant de cette campagne est l’absence énigmatique de nombreux partis engagés dans la course. Sur la soixantaine de partis engagés, seulement une dizaine a été visible. L’écrasante majorité des nouveaux partis, créés en 2012, n’ont pas donné signe de vie durant cette campagne. A l’exception des quelques passages sur les chaînes de télévision publiques où des minutes leur sont accordées, leurs candidats ont brillé par leur absence sur le terrain. En plus des partis, le gouvernement et la Présidence ont aussi fait leur campagne… pour la participation. Afin d’inviter les électeurs à «faire entendre leurs voix», le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a multiplié ses visites dans les wilayas où il organise des rencontres avec la «société civile» pour réitérer son appel à la participation. Le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, s’est également mobilisé pour tenter de réussir son premier test à la tête de l’administration chargée de l’organisation des élections. Mais le dernier mot devra revenir aux électeurs. Quelle sera leur décision ?   

Bedoui incite les jeunes à voter massivement lors des législatives

Près de 6000 participants venus des quatre coins de l’Algérie ont pris part hier à la manifestation «grandiose» de sensibilisation, organisée par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, au Centre international des conférences au Club des Pins, sur la côte ouest d’Alger. Les représentants de la société civile (organisations et associations) étaient présents à cette activité officielle, placée sous le haut patronage du président Bouteflika. Sous le thème : «La société civile, soutien à l’édifice démocratique», cette manifestation est censée mobiliser la jeunesse pour barrer la route au spectre de l’abstention qui menace la crédibilité du scrutin du 4 mai prochain. A 10h, la salle des conférences affichait complet. Le décor était planté. Des youyous fusaient de partout. Le baroud battait son plein. Des hôtesses vêtues de tenue traditionnelle accueillaient les invités «d’honneur». Dans la salle, il n’y avait pas que des jeunes représentants, les scouts, les victimes du terrorisme ou bien la femme rurale, il y avait aussi le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, la ministre des TIC, Houda-Imane Feraoun, des responsables du ministère de la Jeunesse et des Sports, le wali d’Alger, les sénateurs du tiers présidentiel. Et contre toute attente, le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections, Adelwahab Derbal, était également présent à cette rencontre pour un vote massif. Sa présence dans une telle réunion, lors de laquelle il a prononcé un discours pour demander aux jeunes d’aller voter pour faire face aux dangers qui guettent le pays, suscite étonnement et interrogations, lui qui est censé, à travers l’instance qu’il préside, veiller à la régularité de ce scrutin. Mais le ministère de l’Intérieur ne s’est pas limité à l’invitation de M. Derbal. Il a aussi convié à cet événement le talentueux joueur Antar Yahia et Toufik Makhloufi ! Toutes ces personnalités ont tenté de sensibiliser les jeunes quant à la nécessité de se rendre aux urnes le 4 mai afin d’accomplir leur devoir de vote. «Votez, peu importe à qui vous donnerez votre voix. Votez même en mettant un bulletin blanc», a lancé le ministre de l’Intérieur. Le président Bouteflika était aussi présent à cette rencontre à travers un message qu’il a adressé à la nation et qui a été lu en son nom par la ministre Houda Feraoun, et ce, à la veille de la clôture de la campagne électorale et le début du vote à l’étranger. Le chef de l’Etat estime que l’organisation des prochaines élections législatives du 4 mai dans leur délai «témoigne de la stabilité politique et institutionnelle» dans le pays. Le président Bouteflika a appelé les Algériens à exercer leur «libre choix», les exhortant à participer massivement au scrutin à même de contribuer à la stabilité du pays. Le message de Abdelaziz Bouteflika «Ce choix sera respecté,  il sera le vôtre, libre, et en concordance avec vos convictions politiques. Mais dans le même temps, votre participation à ce scrutin sera votre contribution personnelle à la stabilité du pays et à la progression de la démocratie.» Pour le Président, le 4 mai est un rendez-vous politique important. «J’en appelle donc notamment à votre attachement à l’Algérie pour répondre présent à l’appel du devoir et à participer massivement à l’élection de l’Assemblée populaire nationale», a déclaré le chef de l’Etat. De son côté, le ministre de l’Intérieur a développé la même idée et sur un ton alarmiste, soutenant que «ne pas accomplir son devoir de vote est un prétexte pour la déstabilisation de notre pays. Le vote massif permettra à notre pays d’être à l’abri des menaces qui le guette».

Mahmoud Rechidi à Béjaïa : «La souveraineté du pays en jeu»

De Béjaïa où il a animé, hier, un meeting pour épauler son unique liste électorale en lice aux législatives du 4 mai, le secrétaire général du Parti socialiste des travailleurs (PST), Mahmoud Rechidi, a descendu en flammes la politique libérale menée par le gouvernement qui met, selon lui, la souveraineté du pays en jeu. «Il y a une politique sociale et économique qu’ils veulent nous imposer et cela ne peut se faire qu’en matant les libertés syndicales, d’expression, d’organisation… C’est la politique libérale. Avec elle, c’est la souveraineté du pays qui est mise en jeu, car le secteur public, c’est-à-dire tout ce que les Algériens ont comme richesses collectives, est en proie à l’appétit privé», a-t-il critiqué. «La santé, les universités, le pétrole…, tout est menacé de privatisation», a-t-il alerté. Et de rappeler les conséquences engendrées antérieurement par les privatisations : «A cause d’emplois précaires, on a eu des travailleurs sans sécurité sociale, privés de libertés syndicales. C’est l’esclavagisme qu’on nous impose.» L’orateur a relevé ce qui s’apparente à un paradoxe en déclarant que c’est au moment où le gouvernement Sellal, avec ses lois de finances, applique l’austérité aux travailleurs, en gelant les salaires, en réduisant les subventions… que les patrons sont gratifiés de cadeaux fiscaux qui se chiffrent en milliards, qu’éclatent des scandales financiers (Sonatrach 1, 2…) impliquant même des membres du gouvernement et que des milliards de dollars en surfacturation et de commissions sont cachés dans les paradis fiscaux. Et de poursuivre que la lutte aujourd’hui, c’est contre le projet libéral et contre les atteintes aux libertés syndicales, d’organisation, d’expression. Revenant aux élections, Mahmoud Rechidi a justifié la participation du PST aux législatives par «l’absence d’un rapport de force en faveur d’une alternative de boycott». «S’abstenir pour rester à la maison, ne peut être la solution, car ceux qui vont y participer vont continuer à nous imposer leur loi même avec 4% de taux de participation», a-t-il soutenu. Estimant enfin que nous sommes dans une «phase de résistance», il réitère l’appel de son parti pour «une convergence démocratique antilibérale et anti-impérialiste».

Ahmed Ouyahia brocarde l’ex-parti unique

La passe d’armes se poursuit entre Ahmed Ouyahia et Djamel Ould Abbès et les échanges de piques montent en cascades en cette fin de campagne rythmée par du tac au tac entre les deux partis au pouvoir. Au secrétaire général de l’ex-parti unique qui cherche à accaparer l’image du président de la République et «ses réalisations», le patron du RND réplique en affirmant que Bouteflika «appartient à tous les Algériens». M. Ouyahia n’a pas manqué l’occasion de son meeting d’hier à la salle Harcha (Alger) presque pleine pour tenter de porter l’estocade pour stopper son «rival maison». Réaffirmant son soutien «total» au chef de l’Etat, Ahmed Ouyahia a rappelé que «Bouteflika est le président de tous les Algériens et de tous les partis politiques».  Dans sa charge, il tacle encore le FLN qui dit vouloir régner un siècle. «Nous ne pensons pas gouverner 100 ans, c’est insensé, c’est contraire à la démocratie», tonne le chef du RND. Et pour mieux enfoncer son adversaire, il assure que «contrairement aux autres qui font dans la chkara (corruption), le RND a  choisi des militants comme candidats aux élections législatives». Subliminal message à l’adresse du FLN dont l’élaboration des listes électorales a été émaillée par des scandales de corruption. Il est vrai que la bataille s’annonce serrée entre le FLN qui entend garder la majorité parlementaire et le RND qui déploie son arsenal pour parvenir à un équilibre des forces dans la future Assemblée nationale. De la nouvelle cartographie électorale dépendront les rôles et les positionnements des uns et des autres. Passées les mises aux points, Ahmed Ouyahia déroule les principales propositions de son parti qu’il compte défendre à l’Assemblée nationale. Pour pallier la crise économique, le patron du RND préconise, entre autres, le «choix de l’amnistie fiscale». «Nous avons deux choix, soit courir derrière ceux qui n’ont pas payé leurs impôts, soit leur accorder une amnistie, je suis pour le second choix pour des raisons d’efficacité», défend Ouyahia. Sur le même registre économique, le dircab’ de la présidence de la République appelle également à «parachever les réformes économiques» en plaidant pour «la privatisation des secteurs comme l’habitat, les briqueteries et les minoteries. Il faut le faire tant qu’ils sont rentables».  A ce propos, il évoque la crise qui frappe le secteur du bâtiment, l’endettement de l’Etat qui n’est plus en mesure de satisfaire ses honoraires vis-à-vis des entreprises de réalisation. «Il faut libéraliser le secteur du bâtiment et donner la possibilité aux entreprises privées d’investir avec des avantages fiscaux», prêche-t-il. Cependant, Ouyahia prend le soin de préciser que les secteurs stratégiques ne seraient pas concernés par les privatisations. Jugeant que la crise économique risque de s’installer dans la durée en raison notamment de la permanence de la chute du prix du baril de pétrole.  Il réitère à l’occasion son soutien à l’exploitation du gaz de schiste en plus des énergies renouvelables. L’exploitation du gaz non conventionnel avait fait couler beaucoup de «fioul», ce qu’avait poussé le gouvernement à ajourner ce dossier.  Abordant les questions sociétales, Ahmed Ouyahia se montre implacable avec les trafiquants de drogue et le rapt d’enfants en exigeant l’application «sans état d’âme» de la peine de mort. A l’adresse du monde des médias, Ahmed Ouyahia a profité de la veille de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse pour dire son «soutien à la liberté d’expression et au travail des journalistes, notamment dans leur rôle de révélation des affaires de corruption».

«En Algérie, c’est l’argent qui contrôle l’Etat»

Notre parti prend part aux élections législatives de ce jeudi pour soutenir la démarche d’un consensus national populaire et lutter contre la corruption», a déclaré Mohand Amokrane Cherifi, membre du présidium du Front des forces socialistes (FFS), lors d’un meeting animé, hier, dans le cadre de la campagne électorale, à la place M’barek Aït Menguellet de Tizi Ouzou. Le même intervenant a ajouté que les candidats de son parti ont été choisis par les militants. «Ils seront en mesure de répondre aux aspirations des populations», a-t-il déclaré. Il a aussi mis l’accent sur l’importance du scrutin du 4 mai 2017. «Voter jeudi prochain, c’est honorer la mémoire du fondateur du FFS, Hocine Aït Ahmed, et discréditer le système qui a créé une oligarchie. D’ailleurs, en Algérie, l’Etat ne contrôle pas l’argent, c’est l’argent qui contrôle l’Etat», a-t-il lancé. M. Cherifi a, dans son intervention, évoqué le programme de sa formation politique qui s’articule, a-t-il dit, autour de mécanismes susceptibles d’aboutir à une Algérie libre, démocratique et sociale, ouverte sur le monde. «Sans l’Etat de droit, sans la démocratie, on ne peut pas développer l’économie, le social, le culturel et l’environnement», a-t-il laissé entendre. Aziz Bahloul, également membre de l’instance présidentielle du parti et tête de liste FFS à Tizi Ouzou, a, pour sa part, souligné que l’objectif de la participation du plus vieux parti de l’opposition au scrutin du 4 mai 2017 est de porter le message du citoyen à l’intérieur des institutions qui sont actuellement «prises en otage par les tenants de l’argent sale». Pour M. Bahloul, «l’Algérie risque de retourner à la période de la dictature militaire en cas de vacance du pouvoir». Lui succédant, Mohamed Klalèche, président de l’APW et candidat à la députation, a rappelé que «le FFS a toujours eu des projets importants pour le pays. En 1995, nous avons proposé le Contrat de Rome, en 2002, le Mémorandum aux généraux et aujourd’hui, le consensus national populaire», a-t-il souligné. Par ailleurs, Farid Bouaziz, fédéral de Tizi Ouzou, a déclaré que le FFS «n’a jamais marché dans les pratiques du pouvoir qui gère le pays avec la violence. Aujourd’hui, notre parti reste toujours propre. D’ailleurs, il n’est pas responsable de la mort de 200 000 personnes durant la décennie noire provoquée par un coup d’Etat militaire en 1992. Il n’est pas responsable aussi de la mort des 126 jeunes durant les événements de Kabylie, ni de l’assassinant de Matoub Lounès. Le pouvoir gère toujours la situation avec la violence. Il a voulu même provoquer un Printemps arabe en Algérie», a-t-il martelé. Le sénateur Hocine Haroun, qui est aussi directeur de campagne du FFS dans la wilaya de Tizi Ouzou, a relevé que «ceux qui ont misé sur la dislocation du FFS après la mort de Hocine Aït Ahmed ont perdu leur pari». Il a, en outre, fait le bilan de la campagne de sa formation politique qui a, a-t-il dit, organisé plus de 80 meetings et 300 sorties de proximité à travers les différents quartiers et villages de la wilaya. Il a aussi exhorté l’assistance à se mobiliser pour voter en faveur des candidats du FFS, jeudi prochain.  

Moussa Touati à Oran : «L’abstention est un vote pour la continuité»

Moussa Touati a animé, hier, un meeting au Centre culturel de la commune de Bir El Djir. Il s’agit du deuxième meeting du président du FNA à Oran, pendant cette campagne électorale, et s’il a choisi, pour ce second rendez-vous avec ses électeurs, de l’animer à Bir El Djir, c’est une façon de privilégier la proximité. Une assistance  nombreuse était venue écouter le président du FNA. On comptait, dans les rangs du public, autant de femmes que d’hommes. C’est d’abord Fouzia Hamra, tête de liste FNA à Oran, qui a pris la parole, invitant les militants de son parti à aller massivement voter le 4 mai prochain. Dans son allocution, Moussa Touati a, d’abord, rendu un hommage aux femmes, plus particulièrement aux mères. «Je remercie les mères d’être venues en si grand nombre, la mère est la véritable école. Elle est la plus proche de la nation, car c’est elle qui éduque l’homme. Il était alors tout naturel que le FNA donne une place privilégiée à la femme.» Et c’est aussi dans cette optique, dira Moussa Touati, que 4 femmes sous la bannière du FNA, sont des têtes de liste, sans compter une autre en Europe, et bien sûr la fameuse liste de Chlef, 100% féminine, «une première dans le monde». Petit bémol tout de même : l’hommage de Moussa Touati à la femme a beau être solennel, mais à aucun moment il n’a parlé de l’égalité entre les femmes et les hommes, ni de l’abrogation «total» du code de la famille. Sur un autre registre, Moussa Touati s’est voulu réaliste, et a tenu à prévenir ses électeurs. Ses futurs députés ne viendront pas «les bras chargés de promesses pour la concrétisation de gigantesques projets pour le pays, mais viendront avec des lois qui protégeront le citoyen de la misère sociale et de la répression», laisse-t-il entendre. Il ne manquera pas de tacler, sans les nommer, les partis au pouvoir : «Ceux qui, de 1962 à 2017, nous ont gouvernés, continuent à parler de la glorieuse Révolution. Ont-ils appliqué les principes de la Révolution algérienne ? Ont-ils bâti un Etat social comme en rêvaient nos martyrs ? Ont-ils donné des droits aux pauvres ?»  Et de conclure que ces gens-là, ceux qui tiennent les rênes du pouvoir dans le pays, «nous embarquent dans la voie du libéralisme, une voie qui ne va pas dans l’intérêt du peuple, et contre laquelle il faut se défendre». Fait surprenant, il égratignera également les partisans du boycott : «A qui profite le boycott ? Il profite aux gens du système bien sûr, car en s’abstenant de voter, ça sera la continuité et ce sera nous les perdants !»

Sit-in des familles des détenus de Ghardaïa devant la Maison de la presse

Des familles des détenus de Ghardaïa, dont la femme de Kamel Eddine Fekhar, ont tenu, hier matin, un sit-in devant la maison de la presse Tahar Djaout, à Alger, pour réclamer la libération de leurs proches. Brandissant des pancartes sur lesquelles étaient inscrits des slogans exigeant la remise en liberté des 140 détenus d’opinion dans la vallée du M’zab, une vingtaine de personnes, dont des femmes et des enfants, ont bravé l’interdit pour rappeler à l’opinion que leurs pères et leurs proches subissent, depuis 21 mois, l’arbitraire dans différentes prisons du pays. «Libérez mon père !», «La liberté pour Kamel Eddine Fekhar !»… sont entre autres slogans brandis par des enfants et les proches des détenus. «L’action a été organisée par cinq familles, dont l’épouse de Fekhar qui voulait m’accompagner dans la marche vers la prison de Laghouat. Je l’en avais dissuadée et elle avait décidé alors d’organiser ce sit-in», explique Salah Dabouz, avocat de Kamel Eddine Fekhar, qui a été  sur les lieux. Le sit-in s’est tenu, dans un premier temps, sans la présence de la police, arrivée sur les lieux en retard pour inviter les protestataires à se disperser. Par ailleurs, Salah Dabouz affirme que la Cour suprême devait examiner, jeudi dernier, le recours introduit par Kamel Eddine Fekhar qui conteste l’arrêt de renvoi de la chambre d’accusation. «Je ne sais pas encore quelle a été la décision de la Cour», explique l’avocat. 

Peine de mort : la controverse continue

Le Séminaire international sur la peine de mort s’est poursuivi, hier pour la seconde et dernière journée, au niveau de la cour de Boumerdès. Attendu avec impatience depuis l’entame de la manifestation, le débat entre les partisans et les anti-peine de mort n’a pas eu lieu. Un débat qui déchaîne les passions dans plusieurs pays du monde musulman et qui est revenu au-devant de la scène nationale après les actes d’enlèvement suivis d’assassinat d’enfants. Contrainte du temps oblige, les organisateurs du séminaire se sont contentés des communications présentées par Me Souilah Boudjemaâ, défenseur acharné du rétablissement de la peine de mort en Algérie, et Me Mustapha Bouchachi qui milite depuis des décennies avec d’autres avocats pour son abolition. Les deux conférences ont eu lieu dans une salle archicomble et une atmosphère des plus sereines. Il faut dire que bien qu’ils soient minoritaires, nombreux sont ceux parmi l’assistance qui souhaitent le retour des exécutions et l’application de la charia. Certains voient la peine de mort comme «un élément sacré du droit et un moyen nécessaire pour instaurer la quiétude et la tranquillité dans la cité». Leurs adversaires, majoritaires dans la salle, eux, considèrent «la vie comme un droit indérogeable et que seul Dieu peut ôter la vie ou la donner». Pour Me Souilah Boudjemaâ, les moratoires et les droits de l’homme sont un pur produit de l’Occident. Tout en rappelant que «chaque pays a ses spécificités», cet ancien sénateur soutient que la démocratie est invoquée par les Occidentaux quand leurs intérêts sont mis en jeu. Selon lui, il y a bien des crimes dont les auteurs doivent être condamnés à mort et exécutés, citant l’espionnage, l’intelligence avec l’ennemi, le terrorisme et l’enlèvement d’enfants. «Il n’y a aucune raison pour ne pas rétablir la peine de mort. La justice s’est développée et les erreurs judiciaires sont très limitées grâce au développement des moyens technologiques. Ensuite, il faut se mettre à la place des parents dont l’enfant a été kidnappé et coupé en morceaux. L’Occident nous gave de discours sur les droits de l’homme alors qu’il est coupable de plusieurs crimes contre l’humanité à travers le monde. Que vaut la peine de mort devant les massacres commis contre les civils palestiniens ?» s’est-il écrié en suscitant des applaudissements dans la salle.   33 exécutions depuis l’indépendance Prenant la parole, Me Bouchachi a battu en brèche tous les arguments avancés par son prédécesseur. «J’écoutais Me Souilah et j’ai failli changer d’avis. Mais ici, nous sommes dans un débat scientifique. Nous ne devons pas penser avec nos sentiments, notre ferveur de nationalistes et nos convictions religieuses», a-t-il concédé d’emblée. Pour lui, l’abolition de la peine de mort nécessite une décision politique, pas un référendum, soulignant que si les Français et les Allemands avaient été consultés par leurs gouvernants, ils auraient été contre l’annulation de ce châtiment contraire aux valeurs humaines. Me Bouchachi soutient que «le rétablissement de la peine de mort rend service aux gens du système». «Depuis l’indépendance jusqu’à 1993, pas moins de 33 condamnés à mort ont été exécutés en Algérie. Ils sont soit pauvres, soit opposants au pouvoir. Aux Etats-Unis, plus de 70% des personnes exécutées depuis l’époque d’Abraham Lincoln à Obama, sont des Noirs qui ne peuvent désigner de grands avocats comme Me Brahimi et Ali Haroun pour les défendre», a-t-il encore rappelé provoquant des éclats de rire dans la salle. Autre argument, Me Bouchachi affirme que la justice est faillible et que la peine de mort ne réduit pas le nombre des crimes. Il a étayé ses propos par les cas de pays comme l’Irak, l’Arabie Saoudite et l’Iran où le taux de criminalité augmente d’année en année. Poursuivant, l’orateur met à nu les limites de la justice, en notant que les progrès technologies ne sont parfois pas mis à la disposition des juges pour éviter les erreurs judiciaires qui restent légion à travers le monde. Pour lui, la peine de mort est maintenue pour faire peur aux opposants, pas aux criminels.  

L’Algérie reconnue indemne par l’OMS

L’Algérie est désormais reconnue libérée de la poliomyélite. Elle a obtenu la certification de l’OMS pour l’élimination de la poliomyélite en novembre 2016 et célébrée jeudi dernier par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière à l’occasion de la semaine mondiale de la vaccination placée sous le thème de l’Organisation mondiale de la santé «Les vaccins : ça marche». Des efforts considérables en matière de vaccination ont été déployés par l’Algérie pour justement aboutir à ce résultat. «L’Algérie a rejoint l’initiative mondiale de l’éradication de la poliomyélite dès sa proclamation en avril 1988, et c’est déjà bien avant cette date que l’Algérie a introduit, en 1973, le vaccin antipoliomyélite oral», a rappelé le professeur Ahmed Nacer Masmoudi, le président du Comité national de certification. Il signale que «la déclaration de l’Algérie ‘‘polio-free’’ est l’aboutissement d’une longue marche dont les premiers pas ont été initiés par nos aînés, et aussi nos enseignants et formateurs et grâce aux efforts de tous les professionnels de la santé et des gestionnaires des établissements de santé». Pour le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, dans un discours lu par le chef de cabinet, M. Rerzgui, les résultats obtenus sont un motif de fierté pour notre pays puisque nos taux de couverture vaccinale sont devenus supérieurs à 90%, comme préconisé par l’OMS, et que certaines maladies sont pratiquement éliminées, comme le tétanos néonatal avec aucun cas depuis 1984 et la diphtérie avec aucun cas depuis 2007. «D’autres maladies comme la rougeole ont connu un recul drastique passant de plus de 20 000 cas en 1996 à moins de 100 cas sporadiques, ces dernières années», a-t-il indiqué en rappelant que le processus de certification de son élimination avec la rubéole a été engagé avec l’OMS. Le budget de l’Etat pour l’acquisition des vaccins est passé, selon M. Boudiaf, de 251 millions de dinars en 1997 à 10 milliards de dinars en 2016 pour un total de près de 48 millions de doses de vaccins, assurées dans plus de 7000 structures sanitaires de proximité et plus de 200 établissements hospitaliers à travers les territoires national. A cet égard, le ministre a estimé que cette semaine est également un moment singulier pour souligner la volonté constante du pays de relever le défi de la vaccination qui a toujours constitué une priorité majeure de la politique nationale de santé, d’autant que la vaccination constitue une composante essentielle du droit humain à la santé et qu’elle a pour but de réduire significativement la morbidité et la mortalité attribuables aux maladies cibles contrôlables par la vaccination. «Ces succès ne doivent en aucun cas constituer une cause de relâchement et nécessitent non seulement le maintien de la vigilance mais aussi la poursuite de façon résolue de la mise en œuvre de nos programmes de vaccination, pour éviter la résurgence de certaines maladies mortelles, comme la rougeole, réapparues en Europe et aux Etats-Unis du fait du recul de la vaccination», a averti M. Boudiaf.  

Éducation nationale : Nouria Benghabrit lance une consultation sur l’évaluation

Les enseignants maîtrisent-ils tous les outils de l’évaluation des élèves et les objectifs attendus ? Le ministère de l’Education nationale a lancé, entre février et mars derniers, une consultation nationale sur le système d’évaluation pédagogique appliquée dans l’enseignement primaire et moyen et à laquelle ont participé 95% des enseignants. L’objectif de cette opération, effectuée à travers la plateforme numérique du ministère, est centré sur les pratiques de l’évaluation par les enseignants. Les résultats de cette consultation présentés hier par des cadres du ministère révèlent que deux tiers des enseignants utilisent la méthode de l’évaluation par contrôle avec des notes selon le barème et des observations telles que bon, très bon mauvais, faibles…, alors qu’un tiers seulement utilise une évaluation par grilles à travers une échelle d’appréciation de l’acquisition de la compétence enseignée : acquis, en voie d’acquisition… «La majorité des enseignants dans le primaire et le moyen se concentre donc sur la note, alors que le tiers seulement se base sur le parcours et diagnostique une nécessité d’accompagner l’élève pour le développement de la compétence visée», explique Farid Benremdane, directeur de la pédagogique au ministère de l’Education. «L’évaluation répond dans la plupart des cas à une motivation plus administrative que pédagogique. Des enseignants ne savent pas encore ce qu’il faut évaluer», explique Mme Abad, ayant participé à l’élaboration de la consultation qui a interrogé une grande partie des enseignants ayant moins de 10 ans d’expérience. Le sondage a couvert également le volet relatif aux devoirs de maison et les objectifs attendus. L’opération réalisée auprès des enseignants a démasqué certaines insuffisances. Près du tiers des enseignants donnent des devoirs pour la préparation des leçons. «Cet élément nous renseigne sur la pression vécue par les apprenants et leurs familles qui subissent cette tâche qui revient principalement à l’enseignant», explique Nedjadi Messeguem, inspecteur général au ministère de l’Education. Le même responsable plaide pour une réorganisation du calendrier des contrôles et évaluation. «Si en moyenne dans le primaire, l’évaluation est effectuée après 35 heures de cours et dans le moyen après 39 heures, il est recommandé aux enseignants d’avancer l’évaluation à après 10 heures dans le primaire et 5 heures dans le moyen.» «Cette consultation, qui est une banque de données, va constituer une base de travail pour corriger les défaillances et déséquilibres constatés dans la méthode d’évaluation basée essentiellement sur la restitution et la mémorisation, au détriment de la synthèse et l’analyse», soutient Mme Benghabrit, ministre de l’Education nationale. Lors d’un point de presse tenu en marge de la présentation des résultats de la consultation, la ministre a annoncé le lancement de campagnes de formation sur l’évaluation pédagogique au profit des enseignants. Pour mme Benghabrit, «l’engouement des enseignants pour ce débat révélateur d’un besoin d’exprimer une insatisfaction partagée avec les parents sur le système d’évaluation». Par ailleurs, la ministre a annoncé une conférence le 9 mai prochain sur la préparation des examens de fin de cycle ainsi que sur les différentes étapes du concours de recrutement des enseignants.

Suite au rapt de Salim Mahdad : Grève générale à Ath Zmenzer

La famille Mahdad d’Ath Zmenzer (wilaya de Tizi Ouzou) est toujours sans nouvelles de son fils Salim, victime d’un enlèvement jeudi dernier. La population du village Ath Anane, d’où est originaire l’enfant, se mobilise pour protester contre ce kidnapping, rechercher la victime et se solidariser avec la famille. Hier, une assemblée générale a été organisée au village et a mis sur pied une cellule de crise. Ainsi, un appel à une grève générale au niveau de la commune a été lancé à l’issue de l’assemblée. Les commerces et les services publics devraient être paralysés aujourd’hui. Si Amar Alim, porte-parole de cette cellule de crise, déclare : «Notre objectif est de retrouver Salim sain et sauf. Nos actions visent à faire pression sur les ravisseurs et leur demander de relâcher notre enfant. Nous ne désespérons pas et nous continuons à croire que ceux qui l’ont enlevé vont faire le geste attendu. Nous les prions de rendre Salim à sa famille.» Outre cette action, une caravane populaire a sillonné les villages de la commune ainsi que les communes limitrophes, demandant la libération du jeune garçon. De leur côté, les services de sécurité poursuivent leur travail. Aux gendarmes qui se sont mobilisés dès l’annonce de la disparition de Salim jeudi, se sont ajoutés les Brigades de recherche et d’investigation (BRI) de la police. Sofiane, parent de la victime, a affirmé que la famille n’a pas été contactée par les auteurs du kidnapping.

Blocage du bateau de Cevital : Le RPK dénonce un «embargo»

Le blocage du bateau du groupe Cevital, au port de Béjaïa, n’interpelle pas que les salariés du groupe. Le Rassemblement pour la Kabylie (RPK) apporte son soutien à l’investisseur. Dans un communiqué rendu public, le RPK dénonce «un embargo» qui vient «confirmer la volonté du pouvoir de casser le tissu industriel de la région». Pour le RPK, ces blocages «entrent dans une stratégie de délocalisation de l’activité économique vers d’autres lieux». Il appelle «l’ensemble des opérateurs économiques de la région à se regrouper et à se constituer en tant que mutualité autonome pour défendre, de manière solidaire, leurs intérêts et celui de l’emploi». «Le RPK, pour sa part, est disposé à apporter son appui à toute initiative qui va dans le sens du développement de notre région et à mettre fin à la l’appauvrissement économique par le chantage politique», conclut le communiqué.          

On vous le dit

Le Sitev revient en mai La 18e édition du Salon international du tourisme et des voyages (Sitev) aura lieu au Palais des expositions Safex Pins maritimes (Alger) du 19 au 22 mai. Cette édition sera marquée par le retour de Rachid Cheloufi, qui a remplacé Noureddine Belmihoub au poste de DG de l’Office national du tourisme(ONT). En effet, il a été à la tête de cet office en 2012-2013.  L’un de ses objectifs prioritaires est de donner plus de visibilité à la destination Algérie. Ce ne sera pas une mission facile, car la promotion de cette destination au niveau des Salons internationaux a été loin des ambitions affichées. La majorité des agences de voyages et de tourisme donne peu de crédit au tourisme interne, préférant faire dans l’émission, hadj et omra. Le tourisme algérien a besoin d’une nouvelle dynamique et d’accélérer son développement, d’autant plus qu’il a une bonne place dans le nouveau modèle économique tracé au plus haut niveau de l’Etat.  Le Schéma directeur d’aménagement touristique (SDAT), adopté en 2008 par le gouvernement, n’est pas un simple document d’orientation du ministère de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, mais une véritable feuille de route. Il faut aussi rappeler que les opérations de rénovation et de mise à niveau des hôtels publics ont connu jusque-là un grand retard. Le pape François célèbre une messe au Caire Le pape François a célébré hier une   messe devant des milliers de fidèles dans un stade du Caire, placé sous   surveillance policière draconienne, trois semaines après les attentats contre la  minorité chrétienne d’Egypte.  Quelque 15 000 fidèles, selon le Vatican, ont assisté à la cérémonie  religieuse terminée à 11h30 locales (9h30 GMT), soit la moitié de la capacité  du stade de l’armée de l’air, situé dans la banlieue du Caire. Au second et dernier jour de sa visite en Egypte, pays placé sous état d’urgence après la multiplication des attentats terroristes, le pontife argentin,   debout à l’arrière d’une voiturette de golf, est apparu dans le stade, entouré de gardes du corps en lunettes noires.     Souriant, le pape de 80 ans est descendu du véhicule pour saluer un petit groupe d’enfants habillés de tenues dorées inspirées de l’Egypte ancienne.       Un an de prison pour le cambrioleur d’une permanence du FLN à Oran Un jeune de la localité d’El Ançor a été condamné, jeudi, à un an de prison ferme pour vol, par le tribunal correctionnel de Aïn El Türck. Le vol commis par le jeune est un peu particulier, car il a eu lieu dans un bureau de permanence du FLN, duquel il a dérobé du matériel informatique et des objets personnels de militants. Suite à une plainte pour cambriolage déposée par le responsable local du parti, une enquête avait été lancée par éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale d’El Ançor, qui a abouti à l’identification du mis en cause.    Deux bandes de malfaiteurs démantelées à Alger     Deux bandes de malfaiteurs, spécialisés dans le  trafic de monnaie et de la drogue ont été démantelées cette semaine.  Les services de la circonscription administrative de Sidi M’hamed ont traité ces affaires dans le cadre de la lutte contre les fléaux sociaux, selon un communiqué, ajoutant que 4 individus ont été arrêtés dans le cadre de l’affaire liée au trafic de monnaie.  Les services de police ont découvert au domicile de l’un des suspects une  photocopieuse et 15 billets de 2000 DA.  Les suspects ont été présentés devant le procureur de la République qui a placé l’un d’entre eux en détention provisoire, alors que les trois autres ont été mis sous contrôle judiciaire.  Dans la seconde affaire, deux individus ont été neutralisés pour trafic de drogue, note la même source, ajoutant qu’après la fouille du domicile d’un  des suspects, des plants de cannabis ont été découverts.  Les suspects ont été présentés devant le procureur de la République et ont été placés en détention provisoire.

Championnat d`Afrique de lutte (4e J) : 10 médailles dont 2 en or pour les Algériens

Les sélections algériennes de lutte des séniors (messieurs/gréco-romaine) et féminine, ont remporté 10 médailles (2 or, 4 argent et 4 bronze), samedi soir lors de la quatrième journée des championnats d`Afrique qui se déroulent à Marrakech au Maroc (26 avril-1 mai). La sélection algérienne des séniors messieurs (gréco-romaine) a décroché six médailles (2 or et 4 argent), alors que son homologue féminine a terminé les épreuves avec quatre médailles de bronze. Chez les messieurs, les deux médailles d’or ont été l’œuvre Sid Azara  bachir (80 kg) qui vientjuste de réintégrer la catégorie des séniors et Laouni Abdenour (59 kg).Tarek Aziz Benaissa (66 kg), Akrem Boudjemline (71 Kg), Adem Boudjemline (85 kg) et Hamza Haloui (98 kg) se sont contentés de l'argent. En lutte féminine (séniors), quatre médailles de bronze ont récoltées par les Algériennes grâce à Salaouendji Hanane (53 Kg), Yahiaoui Chaima Kheira (48 Kg), Amina Benaderahmane (60 kg) et Houria Boukrif (69 kg). A l’issue de la quatrième journée des épreuves du championnat d`Afrique de Marrakech, le total général des médailles algériennes s’élève à 32 (13 or, 14 argent et 5 de bronze). La cinquième et dernière journée prévue ce dimanche sera consacrée à la catégorie des séniors (lutte libre).L`Algérie participe à ce rendez-vous africain avec 35 athlètes dans les catégories (cadets, juniors et seniors) ainsi que six athlètes qui auront à représenter la lutte féminine.                      


Algérie Télécom, Mobilis et Algérie Télécom Satellite regroupés au sein d’une nouvelle entité : le Groupe Télécom Algérie

La restructuration de Groupe Algérie télécom, à l’initiative du Conseil des participations de l’Etat (CPE), est le sujet abordé, dimanche, par la ministre de la Poste et des technologies de l’information et des télécommunications (MPTIC), durant l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne. Mme Iman-Houda Faraoun y explique que le modèle actuel du groupe Algérie Télécom « n’est pas très avantageux » par rapport à son positionnement au sein de l’économie d’où l’impératif, déclare-t-elle, de le transformer en une entité publique désignée sous le nom de Groupe Télécom Algérie. Ce groupe, indique-t-elle, disposera de tous les moyens de l’Etat en matière de télécommunication, lequel lui cédera l’ensemble des filiales gérant les réseaux fixe, mobile et satellitaire (AT, ATM et ATS) constituant, désormais, sa propriété. Des attributs de ce groupe, « une entité de management », la ministre signale qu’il sera chargé du management économique, de la planification, de même qu’il s’occupera de mutualiser certains métiers, à l’exemple de la communication, des ressources humaines, des plans de développement et du regroupement des achats effectués par Mobilis, Algérie Télécom et ATS. Ce regroupement, ajoute Mme Faraoun, permettra, d’autre part, d’avoir une « vision globale » de la manière de couvrir le maximum du territoire en usant des technologies les plus adaptées nécessitant, soit une couverture satellitaire ou alors des réseaux fixe ou mobile. Elle tient, en outre, à préciser que les trois entreprises continueront à fonctionner comme par le passé, à la seule différence qu'elles appartiendront dorénavant au Groupe Télécom Algérie (GTA). Entre autres missions, la ministre annonce également que ce groupe public va avoir à se déployer en Afrique, en y prenant des participations auprès d’opérateurs étrangers dans des pays du continent, en commercialisant des services satellitaires, de l’internet fixe et en proposant des domiciliations de ces derniers au Data Center d’Algérie Télécom, en cours de construction.  Amenée à commenter le faible débit de l’internet, notamment par rapport à des pays du continent Africain, la ministre l'impute à un réseau de distribution « archaïque », dont elle assure qu’il sera remédié grâce au plan de modernisation en cours, un projet dont elle prévient qu’il va s’étaler dans le temps. « Au bout de quelques années, tente-t-elle de rassurer, on aura oublié le problème des dérangements ».   Quand on lui fait remarquer que l’Algérie ne figure pas parmi dans le top 10 des pays Africains en matière d’accessibilité à l’internet, elle répond que le pays a adopté un modèle différent que ces derniers. « Oui, commente-t-elle, dans certaines régions, certains parmi eux ont des débits allant jusqu’à 300 mégas mais le citoyen, lui, n’a rien ». L’invitée rappelle que les efforts d’Algérie Télécom tendent actuellement à déployer l’internet sur l'ensemble des 48 wilayas. C’est, selon elle, « pourquoi nous peinons à avoir un excellent classement ». Elle n'en considère pas moins qu’en matière de qualité de service pour l’ensemble de la population, « nous sommes les meilleurs ».  


Tizi Ouzou : Le petit Salim Mahdad d'Ath Zmenzer retrouvé sain et sauf

Le petit Salim Mahdad, 9 ans, enlevé jeudi à sa sortie de l'école, au village Ath Annane, dans la commune d'Ath Zmenzer, a été retrouvé ce matin dans un village de la commune voisine de Beni Douala La mobilisation des citoyens de la région a, sans doute, poussé le ou les ravisseurs du petit Salim, à le libérer. Nous reviendrons dans les prochaines heures avec plus de détails, sur cette fin heureuse, de cet énième kidnapping d'enfant en Kabylie.

M. Sellal entame sa visite de travail dans la wilaya de Sétif

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a entamé ce dimanche une visite de travail dans la wilaya de Sétif, où il procédera  à l’inauguration et l’inspection de plusieurs projets retenus dans le cadre  du développement de la capitale des Hauts-plateaux. Le Premier ministre sera accompagné d’une délégation ministérielle, au  cours de cette visite d’une journée, inscrite dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi du programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. M. Sellal se rendra dans la commune d’Ain El Kébira où il procédera à l’inauguration  de la 2ème ligne de production de la Société des ciments d’Ain El Kébira (SCAEK) du Groupe public industriel des ciments d’Algérie (GICA). La mise en service de cette 2ème ligne avec une capacité de deux (2) millions de tonnes de ciments par an permettra à l’Algérie de passer à l’étape d’autosuffisance en cette matière et de préparer l’étape d’exportation du surplus. Dans la commune d’ Aïn Arnat, M. Sellal inaugurera la centrale électrique en cycle combiné d’une puissance globale de plus de 1015 MW, réalisée par la société de production de l’électricité (SPE), filiale de Sonelgaz avec la collaboration du consortium sud coréen Hyundai Engineering et Daewoo International. Cette centrale alimente tant Sétif que les wilayas limitrophes, et contribue à faire face à la demande grandissante du citoyen, en énergie électrique. Dans la même commune, le Premier ministre procédera à l’inauguration du complexe sportif de la ville, véritable fierté pour les jeunes de la région, englobant un stade de football de 1200 places, une salle omnisports et une piscine semi-olympique de 500 places. Dans la commune d’El Eulma, M. Sellal procédera à l’inauguration de l’Ecole supérieur d’enseignants avant de présider une cérémonie de remise des clés à 420 bénéficiaires dans la cadre de la formule promotionnels publics (LPP). Au chef-lieu de wilaya, le Premier ministre inaugurera l’hôtel Novotel, implanté au centre-ville et le centre culturel islamique ainsi que les 900 places pédagogiques de l’université El Hidhab 2. Dans la zone industrielle de Sétif, M. Sellal visitera l’unité de production de pneumatiques et inaugurera aussi le salon de l’investissement de la ville de Sétif  avant de présider la cérémonie de remise de contrats de concession au profit des investisseurs. Le Premier ministre, au terme de sa visite dans la capitale des Hauts plateaux, présidera une rencontre avec la société civile prévue au club des avocats et une autre rencontre avec les femmes à la salle omnisports.                  


samedi 29 avril 2017

Législatives 2017 : Agenda du dernier jour de la campagne électorale

Agenda du dimanche 30 avril, dernier jour de la campagne électorale pour les législatives du 4 mai 2017 Front Al-Moustakbel: Sortie de proximité du président du Front Al-Moustakbel Abelaaziz Belaïd, aux Eucalyptus (Alger) à (10h00) et meeting à la salle OMS de Rouiba (Alger) (16h30). FFS : Meeting populaire du premier secrétaire du Front des Forces socialistes, Abdelmalek Bouchafa au Musé national Abdelmadjid Maziane de Chlef (10h00) puis une rencontre au niveau du siège (16h00) TAJ : Meeting du président de Tajamoue Amal al Jazair (TAJ), Amar Ghoul au Palais de la culture de Adrar (17h00) MPA : Meeting populaire du président du Mouvement populaire algérien, Amara Benyounes, à la salle de cinéma Echabab, ex-Casino (Alger-centre) (16h00) Parti Karama:  Meeting populaire du président du parti, Mohamed Benhamou, dans la commune de Tounane de Tlemcen (14h00)   Parti Ahd 54 : Sortie de proximité du président du parti Ahd 54, Fawzi Rebaïne dans les communes de Tipaza (10h30) FBG:  Conférence de presse du secrétaire général du parti du Front de la bonne gouvernance, Aïssa Belhadi à Adrar   FLN : Meetings animés par le secrétaire général du Front de libération nationale, Djamel Ould Abbès, à la salle Omnisport "Hamada" de Saïda (9h30) et à la salle OMS de Mascara (14h30). PLJ :  Meeting du président du Parti de la liberté et de la justice, Mohamed Saïd, à la place du 1er mai de Tamanrasset (16h30) RND : Meetings populaires du secrétaire général du Rassemblement national démocratique, Ahmed Ouyahia, à Médéa (10h00) et à Blida (14h00) PT : Meeting de la secrétaire générale du Parti des Travailleurs, Louiza Hanoune, à la salle OMS Abdelmadjid Aberkane de Jijel (10h00) FNA :  Le président du Front national algérien, Moussa Touati, anime une conférence de presse, au Centre culturel Aïssa Messaoudi (Hussein Dey) à Alger (11h00) ANR : Meeting populaire du secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine,Belkacem Sahli, à la salle OMS de la commune de Larabaâ (Blida) (10h00) 


Le Premier ministre en visite ce dimanche à Sétif

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, effectue dimanche une visite de travail d’une journée dans la wilaya de Sétif, où il inaugurera des projets d’envergure et inspectera d’autres en cours dans la capitale des Hauts plateaux. Au programme de sa visite, qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi du programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, figurent plusieurs projets relevant des secteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de l’industrie, de l’habitat et des transports. Dans la commune d’Ain Kébira, le Premier ministre inaugurera la 2ème ligne de production de la Société des ciments d’Ain El Kébira (SCAEK). Dans la commune d’Ain Arnat, M. Sellal inaugurera la centrale électrique en cycle combiné d’une puissance globale de plus de 1015 MW et, juste après, le complexe sportif, dans la même commune, abritant un stade, une piscine semi-olympique et des salles omnisports (OMS). Le Premier ministre se rendra également dans la commune d’El Eulma où il procédera à l’inauguration de l’Ecole supérieur d’enseignants avant de présider une cérémonie de remise des clés à 420 bénéficiaires dans la cadre de la formule promotionnels publics (LPP). Au chef lieu de wilaya, M. Sellal inaugurera l’hôtel Novotel, implanté au centre ville, avant d’inaugurer le centre culturel islamique et les 900 places pédagogiques de l’université El Hidhab 2. Dans la zone industrielle de Sétif, le Premier ministre visitera l’unité de production de pneumatiques et inaugurera aussi le salon de l’investissement de la ville de Sétif, avant de présider la cérémonie de remise de contrats de concession au profit des investisseurs. A la fin de sa visite de travail dans la wilaya, le Premier ministre présidera une rencontre avec la société civile prévue au club des avocats.


Telmouni (Sidi Bel Abbès) : Quatre-vingt deux personnes victimes d’une intoxication alimentaire

82 personnes, dont dix enfants, ont été victimes, ce samedi 29 avril 2017, d'une intoxication alimentaire dans la localité de Telmouni (10 kilomètres à l’est de la ville de Sidi Bel Abbès), indique un communiqué de la direction de la Direction de la santé et de la population (DSP).   Les victimes de cette intoxication ont expliqué aux secouristes que les premiers symptômes sont apparus après avoir déjeuné dans l’un des restaurants de cette localité. Les éléments de la protection civile sont intervenus, précise le communiqué, pour l’évacuation de nombreuses personnes présentant des symptômes d’intoxications alimentaires (diarrhée, fièvre et vomissement). La plupart des victimes ont quitté le centre de santé de Telmouni après avoir reçu les premiers soins, tandis qu’un enfant de 13 ans a été hospitalisé au service pédiatrie du Centre Hôpital universitaire de Sidi Bel Abbès, selon la DSP. Dans l’attente des résultats de l’enquête diligentée par les services des directions du Commerce et de la Santé, des proches de personnes victimes de cette intoxication ont rappelé le manque d’hygiène dans les restaurants et autres « fast-food » de cette localité déshéritée.   

COA : Mustapha Berraf candidat à sa propre succession

Le président du Comité olympique et sportif  algérien, Mustapha Berraf a annoncé samedi à Alger qu'il sera candidat à sa propre succession lors de l'Assemblée générale élective, prévue le 27 mai  prochain à Alger. "Les acteurs du monde sportif étaient nombreux à m'encourager à continuer et je ne suis pas resté insensible à leurs sollicitations. J'ai donc décidé de me porter candidat pour un nouveau mandat à la tête du COA", a indiqué Berraf lors de l'Assemblée générale de l'instance, tenue samedi matin au  siège de l'opérateur de téléphonie mobile "Mobilis", sis à Bab Ezzouar (Alger). Berraf a longtemps insinué qu'il n'allait pas briguer un nouveau mandat olympique (2017-2020), arguant notamment de "problèmes de santé" qui l'ont amoindri au cours des derniers mois. Mais d'après lui, les choses ont fini par s'améliorer. "J'ai discuté avec mon médecin, le professeur en cardiologie Djamel Eddine  Nibouche et il m'a assuré que je suis apte à assurer un autre mandat. Ainsi, rassuré par son diagnostic et encouragé par le mouvement sportif, qui m'a énergiquement incité à poursuivre, j'ai décidé de postuler pour un  nouveau mandat" a encore expliqué le président sortant du COA. Prévue le 14 mai, l'Assemblée générale élective du COA a été "décalée au  27 du même mois" a annoncé Berraf après l'AGO de samedi, sans divulguer davantage de détails à ce propos. Les bilans moral et financier adoptés  Il faut noter que lors de cette AGO, les bilans moral et financier du COA, pour la période 2013-2017, ont été adoptés par la grande majorité. Sur le total des 84 membres qui composent l'assemblée générale du COA, 64 ont assisté aux travaux de cette AGO. Le bilan moral a été approuvé par 61 membres, contre trois abstentions, au  moment où le bilan financier a enregistré 7 abstentions, contre 57 approbations. L'adoption des deux bilans s'est faite à huis clos, car les invités  d'honneur et les journalistes ont été conviés à quitter la salle de conférences, juste avant le début des travaux. Après l'adoption, l'Assemblée a procédé à l'installation des différentes  commissions, qui se chargeront de préparer l'Assemblée élective, à savoir : la commission de candidatures et la commission de recours. APS


Incendie à la base de vie de la Grande mosquée d'Alger, pas de victimes

Un incendie s'est déclaré, ce samedi matin, à la base de vie de l'entreprise chinoise chargée de l'exécution du projet de la Grande mosquée d'Alger dans la commune de Mohamadia (Alger), entrainant la destruction d'un chalet s'étendant sur 100 m2 sans enregistrer de victimes, a indiqué le lieutenant Khaled Benkhalfallah, chargé de la communication à la Direction générale de la Protection civile de la wilaya d'Alger. Dans une déclaration à l'APS, le lieutenant Benkhalfallah a précisé que l'incendie qui s'était déclaré à 10h29mn au niveau de la base de vie de l'entreprise a détruit un chalet composé d'un rez-de-chaussée et d'un étage sur une superficie de 100 m2 sans enregistrer de victimes. Les services de la Protection civile ont mobilisé pour cette opération 5 camions citernes et 2 ambulances pour parer à toute éventualité, a indiqué le responsable qui a ajouté que les services de sûreté ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de cet incendie. Lancé en 2012, le projet de réalisation de la Grande mosquée d'Alger a été confié à la société chinoise CSCEC. Réalisée dans un style islamique et moderne avec des touches méditerranéennes et africaines, la mosquée comprend une salle de prière pouvant accueillir 120.000 fidèles, le minaret donnant sur la baie d'Alger, une cour extérieure, une bibliothèque, un centre culturel, une maison du Coran, des jardins, des parkings, des blocs administratifs, des postes de protection outre des commerces et des établissements de restauration. La mosquée comprend également un musée des arts et d'histoire islamique et un centre d'études sur l'histoire d’Algérie. Dans la partie sud, il est prévu un centre culturel doté d'une gigantesque bibliothèque, des salles de cinéma et une salle de conférence d'une  capacité de 1.500 personnes. APS 


Sellal appelle de Médéa à l'utilisation optimale des infrastructures universitaires

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a mis l'accent samedi à Médéa sur l'importance d'une optimisation des infrastructures et équipements universitaires appelant à un fonctionnement de 7h à 19h. A l'université Yahi Fares où il  a inspecté les projets de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans la wilaya de Médéa en compagnie du ministre du secteur par intérim, M. Mohamed Mebarki, M. Sellal a appelé à une utilisation optimale des équipements et places pédagogiques des établissements universitaires estimant qu'il faut valoriser les places pédagogiques et les équipements et utiliser l'université de 7h à 19h. Le Premier ministre a souligné, par ailleurs, l'importance des matières scientifiques et des mathématiques précisant que le gouvernement a fixé à  17% le taux d'intégration des matières scientifiques dans les programmes d'enseignement universitaire. «Nous enregistrons un grand retard dans les matières scientifiques alors de l'avenir du pays repose sur les sciences et les mathématiques», a déclaré M. Sellal. Le Premier ministre a appelé, dans ce sens, l'université algérienne  à «une plus grande ouverture et coopération avec les entreprises des secteurs public et privé», soulignant la nécessité de mettre à profit les 17 centres de recherche du pays. 


Incendie à la grande mosquée d’Alger

Un incendie s’est déclaré, ce matin vers 10h30, au niveau de la base de vie des travailleurs de l’entreprise chinoise en charge de la réalisation de la grande mosquée d’Alger. Les flammes ont détruit les chalets des travailleurs sans causer de dégâts humains, selon la protection civile. 

Omar Belhouchet obtient le Prix Hermès pour la promotion de la liberté d’expression

La 3ème édition du Prix Hermès pour la promotion de la liberté d’expression et de l’échange des informations en Méditerranée, a primé, pour sa section Rive Sud, notre Directeur général, Omar Belhouchet.  Le Prix Hermès est décerné par le Programme Med 21, présidé par le tunisien Mohamed Nadir Aziza et la Conférence permanente de l’audiovisuel méditerranéen (Copeam). La cérémonie s’est déroulée en marge du 20ème Forum international du magazine Réalités, tenu à Hammamet les 27 et 28 Avril 2017. La même édition du Prix Hermès a également consacré, pour la rive Sud, l’écrivain et poète Issa Makhlouf,  né au Liban et résident à Paris. Pour la rive Nord, les deux lauréats sont Antonio Di Bella, Directeur de la chaine all news de la RAI (Italie) et EdwyPlenel, Président et cofondateur de Mediapart (France). Le Prix Hermès a été décerné à titre posthume à la journaliste tunisienne NéjibaHamrouni. Emotion Suite à sa réception du prix Hermes des mains de M. Mohamed Nadir Aziza, Président de Med 21, Omar Belhouchet a déclaré que l’attribution de ce prix à quelqu’un d’El Watan est quelque chose de très fort pour lui et qu’il enest très ému. « Ce prix s’adresse, à travers moi en Algérie,à un métier qui a beaucoup souffert. C’est aussi bien un hommage à la centaine de journalistes algériens qui ont été assassinés entre 93 et 98, dans l’exercice de leur métier, qu’un encouragement aux journalistes maghrébins actifs à poursuivre le travail et être plus résistants et plus forts dans leurs exercices quotidiens d’information de la population », a-t-il dit. Le Directeur Général d’El Watan a ajouté que cette consécration lui rappelle plusieurs moments historiques en rapport avec la Tunisie. D’abord, c’est ici à Tunis et par les journalistes tunisiens, et non à Paris ou par Reporters Sans Frontières (RSF), qu’il a été appelé en décembre 1993, pour lui exprimer l’un des premiers gestes de solidarité avec les médias en Algérie, qui commençaient à faire face au terrorisme. « Les Tunisiens m’ont alors attribué le prix de la liberté de la presse au niveau du Maghreb, un prix créé de nulle part et qui n’a jamais été attribué une autre fois depuis cette date. C’était pour nous, journalistes algériens, un geste très fort en ce moment-là », a-t-il raconté ému. Ce nième retour à Tunis, pour le prix Hermès cette fois,rappelle aussi à Si Omar les premiers mois de la révolution en Tunisie, lorsque la révolte a grondé dans cette partie du Maghreb, et comment El Watan a immédiatement accompagné ce moment, en consacrant pendant de longs mois, pratiquement la moitié du journal à couvrir les événements accompagnant ce bouleversement, qui a traversé la région. Le Directeur Général d’El Watan dit avec fierté que, depuis 2011, il est venu une vingtaine de fois en Tunisie, à chaque fois qu’ilest sollicité et même, pour y passer ses vacances. «Je vois que la transition démocratique tunisienne est un fait politique majeur et ce n’est pas un mot sophistiqué pour l’occident, qui essaie de faire oublier tout le soutien qu’il a apporté aux dictatures », a-t-il notamment souligné.

Un Algérien décède dans un bureau de vote à Nantes (France)

Ph.DR

Un Algérien venant accomplir son devoir électoral est décédé samedi dans un bureau de vote à Nantes (ouest de la France), a-t-on appris auprès du ministère des Affaires étrangères.  Dans ces circonstances douloureuses, le ministre des Affaires étrangères  et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union Africaine (UA) et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel et la consule d’Algérie à Nantes, ont présenté leurs sincères condoléances à la famille du défunt. Le vote pour les législatives du 4 mai prochain a débuté samedi pour la communauté algérienne résidant à l’étranger. APS  


Quatre dangereux terroristes abattus et un lot d'armes et de munitions récupéré à Batna

Quatre terroristes ont été abattus samedi, lors d'une opération de ratissage menée près de Djebel Metlili, dans la wilaya de Batna, par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) qui a également récupéré un lot d'armes et une quantité de munitions, indique le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.    «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, grâce à l’exploitation efficiente de renseignements et lors d’une opération de recherche et de ratissage menée près de Djebel Metlili, commune de Tilatou au Sud-ouest de la wilaya de Batna (5e Région militaire), un détachement de l’Armée nationale populaire a abattu, ce matin 29 avril 2017, quatre (4) dangereux terroristes. Il s’agit des criminels : B. Djamel,   S. El Hadi,  Ch. Toufik   et  K. Younès», précise le MDN.   L’opération s’est également soldée par la récupération de «quatre (4) pistolets mitrailleurs de type kalachnikov et d’une quantité de munitions», ajoute-t-on.     Dans le même contexte, et suite à une embuscade tendue menée à la zone de Tinkhiamine près de Djanet (4e RM), un détachement de l’ANP «a mis en échec, hier 28 avril 2017, une tentative d’intrusion à travers la bande frontalière nationale d’un groupe armé composé de trois (3) individus, et récupéré un pistolet (1) mitrailleur de type kalachnikov, deux (2) chargeurs et une quantité de munitions et de denrées alimentaires», rapporte également  le communiqué. 


L’armée élimine 4 terroristes à Batna

Quatre terroristes ont été abattus, aujourd’hui samedi, par les forces de l’ANP à Djebel Metlili, dans la wilaya de Batna.  « Lors d’une opération de recherche et de ratissage menée près de Djebel Metlili, commune de Tilatou au Sud-ouest de la wilaya de Batna /5°RM, un détachement de l’Armée Nationale Populaire a abattu, ce matin 29 avril 2017, quatre (04) dangereux terroristes », a annoncé le ministère de la Défense nationale.   Les terroristes éliminés ont été identifiés. Il s’agit de « B. Djamel », « S. El Hadi », « Ch. Toufik » et « K. Younès ». L’armée a récupéré à l'issue de cette opération 4 pistolets mitrailleurs de type kalachnikov et une quantité de munitions, selon la même source.