mardi 4 avril 2017

Des partis investissent la toile

Plusieurs formations ont opté pour l’utilisation des nouvelles technologies pour vulgariser, avant le début officiel de la campagne, leurs projets et appeler les électeurs à voter pour leurs listes. La campagne électorale pour les législatives du 4 mai prochain bat son plein…sur Internet et les réseaux sociaux. Les partis et les candidats engagés dans cette course à l’Assemblée populaire nationale (APN) n’ont pas attendu le lancement officiel de cette opération, prévu pour dimanche prochain, pour entamer leur « propagande » électorale : Publications des programmes, divulgation des slogans et présentation des listes de candidats. Plusieurs formations ont opté pour l’utilisation des nouvelles technologies pour vulgariser, avant le début officiel de la campagne, leurs projets et appeler les électeurs à voter pour leurs listes. Sur leurs sites et les pages personnelles de leurs cadres et dirigeants sur les réseaux sociaux, le prochain scrutin occupe tous les espaces. Contrairement aux précédentes élections, les nouvelles technologies (TIC) sont mises fortement à contribution par les partis et leurs candidats dans cette période de précampagne électorale. C’est le cas du RCD qui entamé la publication de son programme électoral sur Internet depuis plusieurs semaines déjà. Ce parti a choisi de diffuser, par parties, ses propositions pour « un nouveau départ » sur son site Internet, avant d’être relayées par ses militants sur les réseaux sociaux ouvrant ainsi des débats animés sur les différentes questions. Les candidats du parti passent, depuis quelques jours, à une autre étape en l’occurrence la présentation des affiches électorales devant prendre place sur l’espace public avec l’ouverture officiel de la campagne. Le second parti à avoir choisi de dévoiler le contenu de son programme sur le net est le RND. La formation d’Ahmed Ouyahia a mis en ligne, sur site officiel, les grands chapitres de son programme pour les prochaines législatives. Le patron de cette formation a annoncé même sa volonté de diffuser, via les réseaux sociaux, des dizaines de vidéos dans les trois langues (Arabe, Amazigh et français) dès le début de la campagne électorale. Timide présence virtuelle L’autre parti qui se distingue également dans l’utilisation de TIC est le front El Moustakbel. Outre les réseaux sociaux, la cellule de communication de cette jeune formation politique a lancé sa propre radio net. Une nouvelle expérience en Algérie. Ce média, selon ses concepteurs, n’est pas dédié uniquement aux législatives. Mais il est conçu pour être la voix du parti pour l’avenir. Sans site officiel depuis quelques mois, le FFS vient de renaitre sur la toile. Il a remet, depuis dimanche dernier, son « Lien ». « Le site du FFS s’appellera désormais LE LIEN. Il fera en effet le lien entre le combat pour la démocratie et les libertés et les batailles sociales qui vont s’aiguiser au cours des prochains mois et années », annonce le parti sur son nouveau site. Les militants de la formation fondée par Hocine Aït Ahmed investissent, eux aussi, les réseaux sociaux pour défendre la participation au prochain scrutin et faire connaitre les candidatures du parti. Plusieurs autres partis tentent d’exploiter la toile pour s’affirmer à l’occasion de cette élection. Mais la « présence virtuelle » de responsables politiques reste très timide. La majorité des partis ne mesurent pas l’importance des TIC et les grandes opportunités qu’elles offrent pour un meilleur contact avec les citoyens, notamment les jeunes.  

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