jeudi 6 avril 2017

Un ancien moudjahid interpelle Djamel Ould Abbès

Dans ses derniers points de presse, le docteur Djamel Ould Abbès s’est prévalu de la qualité de moudjahid, or partant du principe que, même par milliers, les abeilles se reconnaissent toutes dans la ruche et étant moi-même militant de la première heure dans la wilaya de Aïn Témouchent, je ne garde aucune souvenance de sa participation à la Révolution. Tout ce qu’il a avancé sur ses pseudo-activités de moudjahid ne sont, pour ma part, que pures affabulations, Djamel Ould Abbès — installé alors à Aïn Témouchent en 1966 — s’arroge donc une qualité qui ne lui appartient pas. Sur ce, je ne peux, et avec moi tous les moudjahidine de la région, que m’élever contre un tel comportement dénué de morale. Libre à Ould Abbès de se faire passer pour ce qu’il n’est pas, mais qu’il fasse de cette ignoble pratique (l’usurpation de qualité) un raccourci vers la respectabilité, l’instrumentant à ses fins propres, cela relève de la f1ibusterie. Je corrigerai juste pour ma part les mensonges éhontés de Djamel Ould Abbès. Selon lui, il a fait la rencontre de Larbi Ben M’hidi et de Bitat à Aïn Témouchent. Monsieur Djamel Ould Abbès ! Pour avoir, alors, moi-même accueilli et abrité ces valeureux hommes dans la wilaya (les moudjahidine de Aïn Témouchent en témoigneront), je vous mets au défi de citer un seul moudjahid qui puisse se rappeler de vos rencontres avec ses grands militants et de nous dire dans quelles circonstances avaient-elles eu lieu. Je vous mets aussi au défi d’appuyer vos fausses allégations par la moindre petite preuve ou, ne serait-ce que, de mettre à la disposition de la presse nationale ce pseudo-document de condamné à mort que vous aviez fièrement brandi lors d’un de vos points de presse. Vous avez ensuite prétendu avoir pris les armes le 1er novembre 1954. Citez-nous alors les noms de vos compagnons d’armes et dans quelle zone étiez-vous actif. Je parierai sur mon honneur que vous ne répondrez jamais à cette question. Honte à vous ! Pour terminer, je dirai à Monsieur Djamel Ould Abbès : comme vous présidez aux destinées d’un grand parti, je vous inviterai à mieux le servir en agissant avec honnêteté, ainsi servirez-vous votre pays en vrai patriote et non en faux moudjahid. Le moudjahid Abid Abdelkader, dit El Berkchi, blessé à la bataille de Terça, Aïn Témouchent, le l Novembre 1954  

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