Qu’est-ce que la maladie de Newcastle ? C’est une maladie virale qui touche tous les types de volaille, essentiellement les poules et la dinde. Elle peut avoir plusieurs formes aiguës et suraiguës et cette dernière peut être mortelle d’une manière très rapide et peut décimer une grande quantité de sujets en très peu de temps. Ses symptômes sont, entre autres, des troubles digestifs, respiratoires, une perte d’appétit, de la nervosité, de l’abattement et la chute de ponte. Cette maladie, très ancienne et connue par le commun des aviculteurs, n’a par contre aucun impact sur la santé publique. Les risques de contamination sont minimes et rares et s’ils surviennent, ils ne dépassent pas une conjonctivite banale chez l’aviculteur en contact continuel avec les sujets atteints. Le virus responsable de cette maladie est transporté par des oiseaux sauvages et sa propagation n’a absolument rien à voir avec la canicule. Cette dernière, par contre, peut être une cause de mortalité. Certains aviculteurs déplorent l’absence de programme de prévention... C’est totalement faux ! Les dispositions sont prises obligatoirement en Algérie. Il s’agit de la vaccination et la majorité des aviculteurs vaccinent leurs volailles. Ces mesures sont connues et appliquées depuis des années déjà. Le vaccin est disponible chez les vétérinaires et les grossistes. Le programme de vaccination est connu également et est défini par la direction des services vétérinaires. Selon la situation de l’exploitation avicole, il est possible d’opérer à deux ou trois campagnes de vaccination. Où est le problème, alors ? C’est dans l’administration du vaccin. Certains éleveurs ne pratiquent pas la vaccination dans de bonnes conditions. Une mauvaise manipulation ou un dosage inadéquat peuvent le rendre inefficace. Etant donné qu’il s’agit de poudre à diluer dans l’eau de boisson, une forte présence de chlore tue le vaccin. Des petits détails qu’un aviculteur ne peut probablement pas maîtriser. Ce qui se passe aujourd’hui n’est pas dû à la non-vaccination, mais à la mauvaise vaccination. Autre chose encore : dans la localité de Bouira, il pourrait éventuellement ne pas s’agir de la maladie de Newcastle mais plutôt de la bronchite infectieuse. Une pathologie endémique chez nous, mais tout à fait bénigne.
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