mercredi 10 août 2016

Plus de 45 000 interventions à Alger

L’activité opérationnelle de la Protection civile de la wilaya d’Alger s’est soldée par 45 168 interventions au premier semestre 2016 avec 27 515 opérations de secours et d’évacuation de personnes. C’est le bilan rendu public hier par le capitaine Saidj Belkacem, chargé de la communication à la direction générale de la Protection  civile de la wilaya d’Alger. Le bilan fait ressortir que la Protection civile a été sur tous les fronts. Une tendance lourde a été relevée : la persistance des accidents de la circulation avec 6187 interventions suite à 3131 accidents ayant fait 3348 blessés et 33 morts, suivis des incendies qui ont nécessité 3906 interventions pour 1492 incendies dont 518 en milieu urbain (habitations,  magasins, marchés), 40 industriels et 142 de véhicules et engins,  900 feux divers et 626 incendies de forêt et de broussailles. Le bilan de la surveillance des plages durant la période du 1er juin au 31 juillet est aussi marqué par une importante activité : 1447 interventions, 535 personnes sauvées d’une noyade certaine et 679 personnes secourues et traitées sur place (blessés et malaises). Il y a aussi 213 personnes évacuées  vers les centres hospitaliers alors que quatre décès ont été enregistrés durant cette  période (deux en juin et deux en juillet) pour un nombre d’estivants de plus de 1,2  million de personnes.   La Protection civile a aussi mené une campagne de sensibilisation concernant la période estivale pour mettre en garde les citoyens contre les dangers qui les guettent que ce soit sur les routes, en mer, en forêt et même à domicile. Au niveau national et pour l’année 2016, sur les 608 plages que compte le littoral algérien, 229 ont été interdites à la baignade dont la majorité ont été fermées pour cause de «pollution et risques particuliers» contre 379 autorisées, est-il mentionné sur le site web de la Protection civile. Les statistiques montrent que la principale cause de noyades reste «la baignade dans des plages interdites ou en dehors des heures de surveillance», c’est-à-dire en l’absence des éléments de la Protection civile chargés de la surveillance des plages et de la baignade. Cependant, malgré tous les moyens déployés que ce soit opérationnels ou en matière de prévention et de sensibilisation, la conscience citoyenne reste la mieux indiquée, car «savoir nager n’est pas un gage de sécurité».  

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