Alors que les indices retrouvés à Ath Ali, dans la commune de Aït Touddert dans l’affaire de la disparition de la fillette Nihal étaient toujours en cours d’expertise au niveau de l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) de Bouchaoui, certains médias se sont précipités pour annoncer son décès. En moins de trois jours, on annonçait que la robe tachée de sang retrouvée sur les lieux appartenait à Nihal. Puis que le crâne retrouvé était le sien. Puis... démenti : non ce n’était pas elle. A qui appartenaient-ils alors ? Intox, fausse information, et surtout angoisse des parents ! «La Gendarmerie nationale ne peut pas se prononcer sur l’appartenance de ces indices avant les résultats de l’expertise», annonçait le commandement de la Gendarmerie nationale de Tizi Ouzou. En dépit de cela, sur les réseaux sociaux et sur certains sites d’information, Nihal a été retrouvée décapitée. Les messages de condoléances commençaient déjà à affluer… sans même prendre en considération l’émotion des parents. Triste, affaibli, blessé, mais surtout en colère contre ces scandaleuses informations, le papa de la Nihal répond : «Les médias sont en train d’amplifier cette affaire. Ils disent des choses fausses qui n’existent pas. Si jamais les services de sécurité trouvaient un corps, qui appelleraient-ils en premier ? Logiquement, le papa. Il s’agit d’une affaire humanitaire et non commerciale où l’on cherche à tout prix un scoop avant d’avoir confirmé l’information.» «A toutes les personnes et aux médias qui véhiculent de fausses informations sur la disparition de notre petite Nihal Si Mohand en semant le doute et la peur, et en traumatisant la famille de la victime : SVP, arrêtez de diffuser des informations sans certitude et sans confirmation d’une source fiable ! Ceux présents sur le lieu n’ont rien vu, pas de corps ! A quand une presse professionnelle ?»
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