mardi 6 septembre 2016

Hamid Grine veut amender la loi sur l’information de 2012

Le ministre de la Communication a indiqué ce mardi 6 septembre, à partir de Sidi Bel Abbès, que son département s’apprête à présenter plusieurs textes de loi pour servir de socle juridique à un nouveau mécanisme devant régir la presse écrite en Algérie. « De nouveaux textes de loi seront prochainement soumis au gouvernement pour permettre la mise en place d’une structure devant prendre en charge tous les aspects liés à la régulation du secteur de la presse écrite», a déclaré Hamid Grine à El Watan en marge d’une conférence sur les médias animée au siège de la wilaya de Sidi Bel Abbès.    Si le ministre n’a pas souhaité révéler tous les détails relatifs à ces nouveaux textes de loi,  il a cependant estimé que ces changements « impliquent nécessairement » un amendement de  la loi relative à l’information du 12 janvier 2012. « Ces amendements devront consacrer la liberté d’expression, conformément à l’esprit de la Constitution de 2016 », a-t-il ajouté. Dans le texte de la loi relative à l’information de 2012, 18 articles, au total, sont consacrés à l’Autorité de régulation de la presse écrite.   Toujours selon M. Grine, les nouveaux textes de loi ont été finalisés par son département, et seront prochainement déposés au niveau du Secrétariat général du gouvernement. Ainsi, l’Autorité de régulation de la presse écrite, telle que prévue dans la loi relative à l’information du 12 janvier 2012, n’aura pas lieu d’être, selon lui. Idem pour le Conseil déontologie et la Commission national de délivrance de la carte nationale de journaliste, tels que prévus également par l’actuel loi.   « Rares sont les pays qui s’appuient sur autant d’instruments pour régir le secteur de la presse écrite, optant plutôt pour un mécanisme de régulation plus simple et mieux adapté aux réalités de la profession », dira-t-il. D’après le ministre de la communication, un Conseil de la presse, dont la mission est d’« œuvrer à l’émergence d’une presse professionnelle», devrait, après amendement, remplacer les structures prévues par la loi de 2012 mais dont la mise en place a, à chaque fois, été repoussée.

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