vendredi 2 septembre 2016

Rentrée scolaire : le Cela pointe les lacunes et dénonce « la mafia de l’éducation »

Le monde de l’éducation s’affaire à mettre les dernières retouches avant la rentrée, prévue dimanche prochain. Un syndicat, le Conseil d’enseignants des lycées d’Algérie (Cela) a choisi de mettre en exergue les carences, nombreuses, dont souffre l’école algérienne.  Le secteur de l’éducation enregistre un manque de plus de 60 000 enseignants, 10 000 adjoints d’éducation, 1000 censeurs, 1500  proviseurs et directeurs d’établissement scolaire, a signalé le syndicat dans une déclaration rendue publique à l’issue de la réunion de son bureau national, tenue hier jeudi à Alger. Le Cela (ex CLA) a souligné, aussi, « la non réception de plus de 500 infrastructures scolaires prévue pour cette  rentrée scolaire pour retards dans la réalisation des travaux ».  Le syndicat a énuméré la panoplie de problèmes auxquels sont confrontés les travailleurs du secteur de l’éducation. Il est question, entre autres, des problèmes liés à la gestion du mouvement du personnel, les concours de recrutement « entachés par le favoritisme et la triche ». Ceux-là, en plus du « retard constaté dans le paiement des droits des personnels de l’éducation concernant les heures supplémentaires, l’encadrement des examens de fin d’année et leurs corrections ». Les auteurs de la déclaration ont dénoncé, en outre, « le détournement du foncier appartenant aux établissements scolaires au profit de la mafia de l’éducation pour la construction des coopératives immobilières ». Le Cela n’a pas omis de citer, dans sa longue liste, l’éternel problème des enseignants contractuels qui « demeure encore sans solution ». Les écoles algériennes feront appel cette année « à plus de 40 000 enseignants contractuels et vacataires qui resteront sans salaire pour une durée inconnue ». Le syndicat a réaffirmé son engagement dans le cadre du front syndical pour « faire face à la Politique d’austérité menée par le gouvernement... ». Lire aussi : Éducation : Ce qui va changer à la rentrée

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