Souhaitant postuler aux prochaines élections législatives, sur une liste indépendante, Guermat Abdelazziz, cadre au ministère de l’Education nationale, découvre combien il est malaisé de réunir le nombre de signatures exigées pour prétendre à la députation. . Approché par la chaine 3 de la Radio Algérienne, il affirme avoir été parmi les premiers prétendants à retirer les formulaires de recueil des signatures des personnes souhaitant le voir se présenter à ces élections. Faisant état des difficultés à mener a bien cette procédure, il indique qu'il a, alors, été contraint de mettre à contributions ses proches et ses connaissances. Un autre postulant à la députation, Rahmani Abdelkader, résidant à Ain Oussera, assure bénéficier d’une solide « assise populaire ». Expliquant avoir accumulé trois mandats consécutifs de conseiller communal, il déclare ne pas désespèrer de collecter les 3.500 signatures réclamées pour se porter candidat. Tout comme Abdelazziz, il relève la difficulté à collecter des signatures, la majorité des personnes approchées, explique-t-il, « ne portant pas sur elles leur carte de vote ». En réponse au problème relevé par Rahmani, le directeur de la réglementation et de l’administration à la wilaya de Djelfa, Brakni Abdelkader, rappelle qu’il appartient à la personne désirant faire acte de candidature de se contenter, dans une première phase, de réunir les signatures demandées. Il ajoute qu’il appartient, ensuite, à ce dernier à les faire confirmer par le biais du ficher national des électeurs auquel ont accès les autorités judiciaires de la wilaya, seules habilitées, par ailleurs, à recevoir les formulaires de parrainage exigée pour chaque candidature.
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