Le syndicat national des magistrats de la Cour des comptes a décidé de passer outre «toutes les difficultés rencontrées», en procédant dimanche dernier à l’organisation, au niveau du centre culturel Azzedine Medjoubi à Alger, de son AGE pour le renouvellement et l’élection de son bureau national. Il s’agit bel et bien d’un événement «historique» qui met fin au marasme et aux manœuvres qui ont privé les magistrats du droit syndical. En effet, ce renouvellement intervient, explique une source de cette institution, en réponse aux pressions exercées par la Cour des comptes aux missions de ses magistrats et les atteintes aux droits et statuts régissant leur fonction, des pressions qui se sont traduites, dénoncent des magistrats, par de multiples entraves pour les empêcher de tenir une assemblée générale extraordinaire (AGE) élective d’un nouveau bureau national, après l’expiration depuis plus d’une année (le 31 décembre 2015) du mandat de l’ancien bureau. Le renouvellement du bureau national s’est déroulé, indique à ce propos la même source, ayant requis l’anonymat, en présence d’un huissier de justice et d’une soixantaine de magistrats du siège de la Cour des comptes et des chambres territoriales. Après adoption des bilans, moral et financier, du bureau sortant, présentés par Zineddine Houach, l’ex-président du syndicat, l’assemblée a élu, ajoute notre source, un nouveau bureau constitué de cinq magistrats, à savoir MM. Chikhaoui, Touati, Khellassi, Maameri et Boukhelfa.
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