lundi 3 avril 2017

L’envolée du textile tarde à venir : quelles perspectives pour la relance du secteur ?

Le textile algérien agonise ? Les plans de sauvetage lancé par le gouvernement n’ont pas eu, du moins pour le moment, les résultats escomptés. Les importations  provenant des quatre coins du monde ont fini par avoir raison de ce secteur, qui du temps de sa splendeur jouait des coudes pour se faire une place sur le marché mondial. Si, aujourd’hui, les commandes publiques gardent encore à flot quelques entreprises disséminées dans certaines régions du pays, il reste à dire que ce secteur souffre de mévente, le public restant  intéressé par les produits Chinois, Turc et occidentaux. A en croire les chiffres de la Fédération des textiles, la production locale couvre les 3/4 des commandes publiques,  tandis que la consommation nationale est comblée à hauteur de 96% par les importations. Sur les ondes de la radio chaine 3, Amar Takjout, syndicaliste et SG de la Fédération des cuirs et textiles croit toujours en la possibilité de réanimer ce secteur. Il signale que nombre d’investisseurs éprouvent de grande peines à se lancer dans cette activité « parce que, explique-t-il, on ne les aide pas ». Déplorant le délaissement de la formation, M. Takjour recommande la mise en place de programme d’accompagnement et d’orientation en insistant sur une coordination efficiente entre le secteur de la formation professionnelle, l’entreprise et l’ANEM. A en croire son constat, les entreprises manque cruellement d’orientation. Il suggère l’investissement dans la sous-traitance dans, entre autres, le secteur automobile pour produire des tissus pour les sièges, de la moquette et des tissus pour plafonniers». Sur la question de la matière première, le représentant de la fédération des textiles suggère «la reprise en main de la filière coton et  la création de véritable entreprise d’élevage et d’abattage pour la collecte des peaux des ruminants».   


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