L’Etat poursuit sa politique de «dégraissage» des nombreux organismes de gestion. Un décret exécutif portant création de l’Algérienne des autoroutes (ADA) a ainsi été publié au Journal officiel du 28 février dernier, fusionnant par la même deux EPIC, l’Agence nationale des autoroutes (ANA) et l’Algérienne de gestion des autoroutes (AGA). Cet établissement, placé sous tutelle du «ministre chargé des routes», soit le ministère des Travaux publics, se voit hérité des tâches, biens et personnels de ces deux prédécesseurs, qui ont, au plus tard, un délai de six mois après la date de publication de ce texte de loi pour la réalisation des opérations de transfert et de substitution engendrées par cette fusion, et ce, après avoir établi un «bilan de clôture des activités et des moyens». «Le fonds social de l’établissement est constitué par le patrimoine de l’ANA et de l’AGA», explique le décret. «L’ensemble des biens, droits, parts et obligations et moyens de toute nature, détenus ou gérés par l’ANA et l’AGA sont transférés à l’ADA. Les personnels liés au fonctionnement et à la gestion de l’ensemble des structures et des moyens de l’ANA et de l’AGA sont transférés à l’établissement public ADA», énonce-t-on. Pour ce qui est de ces missions, elles ont trait, telles que fixées par ce décret, à la gestion et l’entretien des structures routières du territoire national ainsi que de toutes dépendances y attenant. «L’établissement a pour missions l’étude, la réalisation et l’équipement des autoroutes, ainsi que leurs dépendances. Il a aussi pour missions d’assurer la gestion, l’exploitation, la surveillance, l’entretien et la maintenance de la totalité des tronçons d’autoroutes et de leurs dépendances qui lui sont confiés», peut-on lire. A ce titre, l’établissement est chargé, notamment, d’assurer la «conservation, l’aménagement du réseau autoroutier et de ses dépendances, de veiller au respect des règles techniques et normes de conception, de construction, d’entretien et d’aménagement des infrastructures autoroutières relevant de sa compétence ainsi qu’à celles applicables aux techniques et matériaux des ouvrages autoroutiers». De même, l’ANA aura à assurer le contrôle de la qualité de la signalisation et du fonctionnement des équipements des tronçons d’autoroutes et de leurs dépendances, de concevoir des plans d’intervention d’urgence, ainsi que de gérer «toute installation de services annexes de l’autoroute». L’ADA sera, selon ce texte de loi, «le maître d’ouvrage délégué pour les opérations concourant à la réalisation des infrastructures et équipements destinés à l’exploitation des autoroutes à péage. Elle est aussi chargée de la réception de toutes ces structures», énumère le décret.
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