Fermée depuis mercredi dernier pour absence d’autorisation d’exportation de sa production d’ammoniac, l’unité de Annaba du complexe des fertilisants d’Algérie (Fertial) va redémarrer, aujourd’hui, ses installations. Le ministère de tutelle a décidé de lui accorder son aval pour exporter 80 000 tonnes d’ammoniac, avons-nous appris, hier, d’une source proche du ministère de l’industrie et des Mines. Saturés, les espaces de stockage de Fertial seront ainsi soulagés, suite à cette décision, pour recevoir de nouveau les quantités d’ammoniac, générées par la nouvelle production. La joie a gagné le personnel de cette entreprise mixte, née en 2005, entre l’espagnol Grupo Villar Mir qui détient 66% des actifs et 34% par le groupe public Asmidal. La veille, plusieurs centaines d’ouvriers ont été redéployés pour effectuer des tâches de maintenance avant qu’ils ne soient mis en chômage technique. Sur le plan économique, l’entreprise a évité, suite à l’aval du ministère de l’Industrie et des Mines, de subir durant toute la période d’arrêt un manque à gagner de 50 millions de dinars par jour, tel que déploré par le partenaire social, sachant que le chiffre d’affaires de Fertial est de l’ordre de 300 millions de dollars, dont 75% sont réalisés à l’exportation. Du côté de la seconde unité implantée à Arzew (Oran), qui a repris la production après un arrêt de plusieurs jours, l’inquiétude de subir le même sort que l’unité de Annaba s’est dissipée. En effet, le 25 janvier dernier, cette unité a fermé ses portes en mettant ses installations de production d’ammoniac à l’arrêt pour des raisons similaires. L’autorisation d’exporter 60 000 tonnes a permis sa réouverture.
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