Les familles des prisonniers politiques sahraouis du camp de Gdeim Izik ont organisé des sit-in à Rabat, afin d’attirer l’attention sur l’état de santé de leurs 13 fils qui s’est «fortement dégradé» en raison des complications de la grève de la faim illimitée qu’ils mènent depuis le 1er mars, selon le ministère sahraoui des Territoires occupés et des Communautés sahraouies établies à l’étranger. Face au mépris des autorités d’occupation marocaines aux demandes légitimes des prisonniers politiques sahraouis, les familles ont organisé samedi des sit-in devant la prison à Rabat, pour protester contre la situation sanitaire de leurs fils condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement par une cour martiale marocaine, a rapporté dimanche l’agence de presse sahraouie SPS, citant le ministère. Parmi les cas graves de prisonniers politiques sahraouis, la même source a cité celui de Sid Ahmed Lemjayid, qui souffre d’un gonflement anormal des membres et Bachir Boutenguiza, tombé dans le coma et transporté à l’hôpital en raison d’une hémorragie. Les prisonniers politiques en grève de la faim souffrent de douleurs, de perte de poids, de troubles cardiaques, de manque de sommeil, de perte de conscience et autres malaises, d’après la même source. Les prisonniers du camp de Gdeim Izik purgent de lourdes peines d’emprisonnement allant de 20 ans à la perpétuité, et ce, depuis plus de cinq ans. Un procès jugé illégal et inéquitable, selon les organisations internationales.
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