vendredi 1 avril 2016

Pourquoi tant d’instabilité à la tête des Verts ?

Christian Gourcuff ne poursuivra pas sa mission à la tête de l’équipe nationale au-delà du match face à l’Ethiopie (3-3), disputé le 29 mars dernier à Addis-Abeba. C’est sans surprise donc qu’il a mis un terme à sa relation de travail avec la Fédération algérienne de football (FAF) au lendemain d’une rencontre qui rapproche un peu plus les Verts de la qualification à la CAN Gabon 2017. Cette issue était prévisible depuis le déplacement au Lesotho et les deux matchs amicaux face à la Guinée et le Sénégal au stade du 5 Juillet, il y a quelques mois. Sa déstabilisation a été le fait d’individus qui gravitent autour de la sélection qui ont colporté des ragots pour ruiner le moral du Breton. Ils ont réussi, car, depuis, la relation Raouraoua-Gourcuff a complètement changé. Gorge profonde assure : «Depuis cette péripétie (match au Lesotho), les responsables de la fédération se sont mis en quête d’une solution B. C’est-à-dire préparer l’après-Gourcuff.» Mercredi, Christian Gourcuff a pris de vitesse tout le monde en annonçant aux joueurs, dès le retour à Alger, sa décision de rentrer chez lui et de ne plus diriger la sélection. A présent, il s’agit pour lui et la fédération de négocier les termes et conditions du divorce. L’instance faîtière du football ne va pas tarder à pister un nouveau coach. Bien sûr, des noms ronflants vont être cités. Cette approche occultera l’essentiel du problème, à savoir pourquoi des sélectionneurs en passe de remplir les objectifs assignés par la fédération se retrouvent confrontés à d’innombrables problèmes qui ont précipité leur départ ? 

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