lundi 8 août 2016

La retraite s’impose au débat

L’événement a vu la participation de délégués venus de 28 wilayas. Plusieurs thématiques sont traitées par les syndicalistes du Snapest : le nouveau code du travail, les manuels scolaires de deuxième génération, ainsi que la prochaine rentrée scolaire et sociale. Hier, dès l’entame de leurs travaux, les syndicalistes ont affiché leur mécontentement quant aux tentatives du gouvernement d’imposer par tous les moyens le nouveau code du travail. «C’est une remise en cause des droits des travailleurs en Algérie. Ce nouveau code du travail est une consécration de la précarité du travail. 25 ans de service sont suffisants pour un enseignant qui travaille avec 40 à 45 élèves dans une classe. L’effort que fournit un enseignant équivaut à 7 ans de travail supplémentaires», diront les intervenants lors de cette première journée. Les syndicalistes du Snapest donnent déjà un avant-goût de la prochaine rentrée. «Nous sommes prêts, avec les 17 autres syndicats autonomes de différents secteurs, à mener bataille pour défendre les acquis sociaux des travailleurs», a déclaré Djamel Rouani, coordinateur pour la wilaya d’Alger du Snapest. Ce même responsable a évoqué aussi le «faux débat» sur les difficultés que rencontre la Caisse nationale des retraites : «C’est complètement faux de dire que la CNR ne peut pas payer les retraités. Ce n’est pas au gouvernement de faire une politique avec la CNR, c’est notre argent, ce sont nos cotisations.» L’autre sujet d’actualité du secteur de l’éducation nationale abordé par le Snapest est le projet de réforme de l’examen du baccalauréat. «Cette année, le bac a été caractérisé par une tricherie à grande échelle via les réseaux sociaux. Lors de notre rencontre avec la tutelle, nous avions soumis, avec nos camarades des autres syndicats de l’éducation, nos recommandations pour la réforme du baccalauréat. Entre autres, la réduction de la durée des épreuves de cinq à trois jours, la révision des horaires de certaines matière secondaires, etc.», explique M. Rouani.     

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