jeudi 1 septembre 2016

Le RAJ ouvre le débat à Béjaïa

L’association Rassemblement Action Jeunesse (RAJ) lance le débat sur le rôle de la société civile dans le développement. Organisant son camp d’été à Tichy, dans la wilaya Béjaïa, sous le slogan «Société civile : acteur incontournable du développement», le RAJ fait appel ainsi à un nombre important d’acteurs associatifs et syndicaux de plusieurs régions du pays pour «débattre, échanger, partager leurs points de vue, mener ensemble un débat et une réflexion profonde sur la place, le rôle et les défis de la société civile et sur des questions liées à l’actualité». «En plus des plénières et des travaux des ateliers, nous avons programmé une rencontre ''atelier'' regroupant les responsables des dynamiques citoyennes autonomes de la société civile, pour discuter et engager une réflexion profonde sur la situation actuelle que vit la société civile dans l’objectif de voir ensemble les problèmes, les obstacles et explorer les pistes qui peuvent rassembler, unir, renforcer les liens de solidarité et constituer une force de proposition et d’action dans la société, et ce, dans le respect de la diversité et de l’autonomie des parties prenantes», affirme cette association qui demeure active sur le terrain. Plusieurs thématiques seront débattues durant trois jours, à savoir «La société civile face aux défis de l’heure», «La démocratie participative», «Les libertés démocratiques», «La femme algérienne et le défi de l’égalité entre l’homme et la femme», «La jeunesse et l’emploi» et «L’espace urbain en Algérie : entre prédation et vision de planification». L’association RAJ dit vouloir «faire de cette rencontre le début d’un processus de construction s’inscrivant dans la durée. Pour cela, elle compte sur le concours de tous pour la réussite de cet événement». Parmi les invités, le professeur Daho Djerbal qui parlera de l’individu et la société, de la citoyenneté et des mouvements sociaux. Est présent également le professeur Ammar Belhimer, Adel Abderzak (enseignant à l’université de Khenchela et ancien porte-parole du CNES), Aïssa Rahmoune (avocat et vice-président de la LADDH), Mourad Ouchichi, enseignant d’économie à l’université de Béjaïa) et Rachid Sidi Boumedine (sociologue et spécialiste en sociologie urbaine).

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