mardi 27 septembre 2016

Pas moins de 60 000 détenus dans les prisons algériennes

Le Directeur général de l'Administration pénitentiaire  et de la réinsertion, Mokhtar Felioune a indiqué, mardi à Alger, que le nombre  de détenus en Algérie "ne dépasse pas 60.000", précisant que 14 nouveaux établissements  pénitentiaires étaient en cours de réalisation pour remplacer les anciens établissements  appelés à être fermés.   Dans une déclaration à la presse en marge des travaux de la deuxième  réunion sous-régionale des administrations pénitentiaires des pays du Sahel  et du voisinage organisée par l'Office de Nations unies contre la drogue et  le crime (ONUDC), M. Felioune a indiqué que le nombre de détenus en Algérie  ne dépassait pas 60.000 au niveau des établissements pénitentiaires.           14 nouveaux établissements pénitentiaires conformes aux standards  internationaux, d'une capacité allant de 300 à 1.000 détenus, sont en cours  de réalisation, a précisé le responsable, indiquant que les anciens établissements  pénitentiaires seraient fermés une fois les nouveaux livrés.            Par ailleurs, M. Felioune a démenti l'existence d'un projet  portant sur l'isolement des détenus impliqués dans des actes terroristes dans  des cellules individuelles pour éviter la propagation d'idées extrémistes, indiquant  qu"'il y aura, lors de la réunion, un échange d'expériences sur les meilleurs  méthodes de prise en charge des détenus violents".           Le système pénitentiaire en Algérie a franchi "de grands pas"  depuis le lancement de la réforme de la justice en 2003 visant à humaniser les  prisons, prendre en charge les catégories vulnérables au sein des établissements  pénitentiaires, à l'instar des mineurs et des femmes et former les détenus pour  l'obtention d'un diplôme permettant leur réinsertion au sein de la société.          L'année dernière, 1.900 détenus ont obtenu le baccalauréat,  a-t-il rappelé, indiquant que les inscriptions étaient ouvertes pour les détenus  cette année jusqu'au 30 octobre prochain.          La politique nationale relative au système pénitentiaire en  Algérie repose sur "la consécration de la transparence concernant la gestion  des établissements pénitentiaires" et sur "la réadaptation des sanctions et  la création d'organismes chargés du suivi et de la mise en oeuvre de la stratégie  initiée par l'Etat dans ce domaine".

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