jeudi 23 février 2017

On vous le dit

Un incendie et une déception à Blida Après l’incendie ayant touché, lundi matin, un ancien immeuble situé au quartier Les Rosiers, en plein centre de Blida, ses occupants se disent victimes de l’indifférence des autorités locales. Même si les flammes, causées par un court-circuit, n’ont pas occasionné de pertes humaines, elles ont toutefois fragilisé la vieille bâtisse datant de l’époque coloniale, surtout les étages supérieurs. Lundi soir, ses occupants, une quarantaine, étaient toujours livrés à eux-mêmes, devant l’entrée principale de leur immeuble. Ils ont évité de retourner chez eux par crainte pour leur vie. «Les pompiers sont venus éteindre l’incendie, ils ont fait leur travail et sont repartis. Sinon, aucune visite d’un officiel pour voir notre état, nous consoler suite au choc et nous proposer des logis provisoires. Notre immeuble a été fragilisé à cause des flammes, les plafonds de l’étage supérieur risquent de s’effondrer et de provoquer des dégâts», craignent des riverains. Abdelkader Ouali, ministre candidat aux législatives, en visite dans une zaouïa En visite de travail dans son secteur, à Mostaganem, lundi et mardi passés, le ministre des Ressources en eau et de l’Environnement, Abdelkader Ouali, en dépit de son emploi du temps très chargé, notamment par le problème de l’oued Cheliff, qui a débordé sur les patelins limitrophes en causant beaucoup de dégâts suite à l’importante dernière tombée des pluies, a fait une halte, en compagnie du convoi officiel, à la zaouïa de Sidi Lakhdar Benkhlouf. Un geste qui s’est promptement répandu sur les réseaux sociaux, suscitant l’indignation générale chez les habitants de Mostaganem. «Une visite à la Chakib Khelil», avait posté l’un des citoyens, car notons que Abdelkader Ouali est candidat du FLN aux prochaines législatives de mai prochain. Ôtez-moi ce chapeau que je ne saurais voir En marge de la visite dans les dédales de la ville de Tiaret,  un vigile très vigilant et très collé aux basques du wali  a vite fait d’ôter, à son insu, le chapeau d’un responsable d’un bureau d’études local affairé à expliquer un projet lié à une promotion immobilière.  Enlever son chapeau à un monsieur venu faire son travail reste un geste inélégant  et pour le moins irrévérencieux, d’autant que le chef de l’exécutif local n’était en rien gêné par l’accoutrement de ses vis-à-vis et qui plus est sous un froid à vous couper le souffle.

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