Une saignée de plus pour les ménages. Comme à l’accoutumée à l’approche de la fête de l’Aïd El Adha, la mercuriale prend des ailes dans les marchés de la wilaya de Bouira. Déjà laminés par la cherté de la vie et la dégradation de leur pouvoir d’achat, les citoyens sont depuis quelques jours confrontés à une envolée des prix, qui visiblement sont extrêmement exagérés. Hier, au marché hebdomadaire de la ville de Bouira, les prix étaient toujours en hausse, au grand dam de nombreuses familles, surtout celles aux entrées financières limitées. «C’est la tradition. A chaque approche de la fête de l’Aïd, les commerçants augmentent les prix», a-t-on déploré. A titre d’exemple, le kilo de courgettes, qui était proposé la semaine passée à un prix abordable, est cédé à 200 DA. Les prix de la quasi totalité des fruits et légumes qui, de l’avis des consommateurs, ont connu auparavant une baisse sensible et étaient à la portée des petites bourses, ont augmenté. Les prix d’un kilo de haricots verts, navets, salades et tomates sont tous affichés à 120 Da. En plus de l’augmentation effrénée des prix et l’absence des services de contrôle, c’est la qualité «médiocre», pour ne pas dire impropre à la consommation, de certains produits agricoles qui a été dénoncée. «La pomme de terre proposée ces derniers jours au niveau de certains marchés de la ville est presque impropre», a-t-on indiqué. Ce produit de large consommation est cédé à 60 Da le kilo. Les prix des autres produits sont aussi inabordables, à l’image du citron qui a atteint les 650 DA le kilo. Si la direction des services agricoles s’en lave les mains quant à ces augmentions répétitives des produits agricoles, celles du commerce et autres services de contrôle sont ainsi pointés du doigt pour avoir failli à leur mission principale.
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