L’instruction du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, sommant les médecins exerçant à titre privé d’assurer un service de garde la nuit, les week-ends et les jours fériés a fait réagir les gynécologues de la wilaya de Mascara. Par le biais d’une requête portant les signatures et sceaux de 16 gynécologues exerçant dans les villes de Sig, Mohammadia, Mascara et Tighennif et adressée, jeudi, au directeur de la santé, les praticiens en colère se disent «outrés par l’établissement abusif et sans préavis de la liste de garde des gynécologues privés sans consultation préalable des concernés». En affichant leur contestation, les gynécologues ont tenu à mentionner dans leur requête que «parmi eux, certains ont abandonné l’activité chirurgicale» et d’autres dans leur majorité installés depuis plus de 20 ans ne peuvent assurer la tâche de garde en raison des contraintes familiales et physique. Ces praticiens qui «participent à purger la tension qui s’exerce, durant la période estivale, sur les structures hospitalières», s’interrogent, en outre, sur la non-implication des gynécologues établis à côté des CHU dans ce service de garde ! «Vous nous encouragez par cette décision à nous installer au niveau de ces régions et vous agissez ainsi contre la politique de décentralisation en laissant un vide l’intérieur du pays», écrivent-ils. Contacté par téléphone, jeudi, le directeur de la santé par intérim, Bouderbala Ahmed, nous a déclaré qu’une réunion, à laquelle avaient assisté les praticiens spécialistes et le président du Cconseil de l’Ordre des médecins, s’est tenue où ont été évoqués les différents points concernant la mise en œuvre de l’instruction du ministre de la Santé. «Pour le moment, la démarche est en cours», nous dit-il.
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