Les parkings anarchiques, auxquels les pouvoir publics semblent en peine à mettre un terme, continuent de constituer un sérieux problème pour des automobilistes, contraints sous la menace d'un bâton de s’acquitter de la dîme réclamée par des individus qui ont en fait leur propriété, ou bien aller se mettre à la recherche d'un autre endroit pour y garer leur véhicule. Pour le journaliste de la chaine 3 de la Radio Algérienne qui s’est intéressé, dimanche, à l’appropriation des espaces publics par une faune de gardiens de parkings autoproclamés, il s’agit d’un véritable là « casse-tête », tant pour les propriétaires de véhicules eux-mêmes, que pour les autorités qui n’arrivent pas à éradiquer ce préoccupant phénomène. Munis de gourdins destinés à intimider les propriétaires de véhicules, « qui refuseraient de payer », ces indus occupant de lieux publics sont, dit-il, des « repris de justice sévissant partout ». Les automobilistes interrogés par l’auteur du reportage sont unanimes à condamner les agissements de ces individus se conduisant en authentiques voyous. « Ils sont violents », déclare l’un d’eux, ajoutant en citant ces derniers : « tu payes où je casse ta voiture ». Un second explique que dés qu’un conducteur vient garer son véhicule dans un espace squatté, il lui est aussitôt ordonné de payer le stationnement, « sous la menace d’un bâton ». Pour illustrer l’épineux problème rencontré, chaque fois, pour y garer son véhicule, le journaliste de la chaine 3 raconte sa propre mésaventure : « Il est huit heures, dit-il, je suis à Alger, au boulevard des Martyrs » Avec le ‘’parkingueur’’, un échange de propos s’installe. « 100 dinars la place » réclame ce dernier. « Pourquoi 100 dinars » s’insurge l’automobiliste. Le gardien des lieux exhibe alors une sorte de badge dont il affirme qu’il lui a été délivré par l’APC de Sidi M’Hamed. Il persiste encore à réclamer ses 100 dinars, alors qu’auparavant il ne percevait que 50 dinars déclarant, crâneur, que « les salaires sont, depuis, passés de 3.600 à 10.600 dinars ». Le secrétaire général de cette municipalité, Salah Oubahi, juge qu’il n’est « pas normal » que des jeunes utilisent un bâton pour « exiger » des paiements de 50 à 100 dinars, une pratique qu’il déclare avoir dejà constaté. Il signale qu’une enquête d’habilitation avait été demandée aux services de sécurité, afin de savoir quels sont ceux qui pratiquent ce type de racket. Cela fait plusieurs années qu’on parle de lutter contre les parkings sauvages relève l’auteur du reportage. aujourd'hui, relèvet-il, de jeunes délinquants exercent leur « métier » devant les agents de l’ordre, « en toute quiétude ».
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