dimanche 28 février 2016

FFS : «Le pouvoir en place est un danger pour l’Algérie»

«Nous ne sommes pas demandeurs d’emploi.  Nous sommes porteurs d’un projet  démocratique visant la construction d’un Etat de droit.» Cette mise au point émane du premier secrétaire du FFS, Mohamed Nebbou. Devant les cadres du parti, des députés et des militants de la wilaya d’Alger, et à l’occasion de la cérémonie de réouverture du siège de la fédération d’Alger, Nebbou est revenu sur l’initiative du FFS et sur la situation politique qui prévaut dans le pays. Il a expliqué  que le changement demeure possible en Algérie. Le plus vieux parti de l’opposition est favorable à une alternative démocratique et ne s’inscrit nullement dans une alternative clanique. Nebbou invite, dans ce sens, tous les acteurs politiques, les personnalités nationales et la société civile, qui s’inscrivent dans un projet  patriotique et démocratique, d’adhérer au projet du FFS. Le parti fondé par feu Hocine Aït Ahmed maintient le cap à propos de son action portant sur la reconstruction d’un consensus national.   «Notre projet pour la reconstruction d’un consensus national est de mise, nous sommes en train de peaufiner notre feuille de route et la priorité sera donnée à la société civile. Nous allons redynamiser nos activités politiques en animant des conférences-débats et en privilégiant le travail de proximité. Un plan d’action sera élaboré et rendu public dans les prochains jours», a affirmé hier Nebbou qui dresse un tableau noir de la situation qui prévaut dans le pays, et ce, dans tous les domaines et surtout les plans économique, social et politique. Il y a, selon Nebbou, péril en la demeure. «Si le pouvoir persiste dans sa logique, nous allons droit dans le mur. La situation politique de l’Algérie n’augure rien de bon», tranche le premier responsable du parti. Pour le FFS, le danger qui guette l’Algérie ne vient pas de l’extérieur, mais beaucoup plus de l’intérieur. Ce danger c’est le pouvoir. Un pouvoir qui tourne le dos, précise Nebbou, aux propositions de sortie de crise formulées par le FFS qui est politiquement la première force dans le pays.   

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