Le Syndicat national des corps communs et des ouvriers professionnels (Snccopen) a plusieurs fois dénoncé «la gestion opaque» des œuvres sociales par les syndicats. Selon cette organisation, le ministère a «offert» les œuvres sociales à trois syndicats — Unpef, Cnapest et UGTA — pour «mettre fin aux protestations». «Les corps communs ce sont 200 000 travailleurs, mais nous n’avons aucun représentant dans ce fonds. Nous ne voulons pas parler des transactions douteuses qui s’y déroulent, alors que des travailleurs n’ont pas quoi manger. Pour un prêt de 150 000 DA, il leur est exigé de payer 5000 DA par mois alors que leur salaire ne dépasse pas 15 000 DA», s’étonne le secrétaire général du Snccopen, Ali Bahari. Les représentants des corps communs ont voulu avoir un «droit de regard» sur ces fonds. A défaut, ils les menacent de «sceller» les bureaux de la commission et recourir à la justice. «L’argent des œuvres sociales appartient à tous les travailleurs. Nous voulons avoir un droit de regard. Si cette revendication n’est pas prise en charge, nous allons recourir à la justice», menace Ali Bahari.
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