La cité Becourt et le wali de Blida Le wali de Blida, qui semble fouiner depuis son installation dans les dossiers bloqués, est-il au courant du blocage foncier à la cité Becourt ? En 2004 et pour l’histoire, cette cité située en plein centre de Blida allait abriter un grand centre commercial, dont l’investisseur était un Saoudien. Ayant eu à l’époque le soutien de hauts fonctionnaires de l’Etat et de l’ex-wali, Bouricha, les autorités locales avaient relogé, dans l’urgence et avec force, une centaine de locataires à Ouled Yaïch, alors que les propriétaires avaient eu la promesse d’être indemnisés pour les besoins du projet. Mais après l’éclatement de l’affaire Bouricha, le projet a été annulé. Depuis cette date, les propriétaires ne peuvent ni vendre ni avoir un permis de construire pour faire des extensions. «Les indemnisations sont tombées à l’eau. Notre foncier est toujours bloqué et les héritiers ne peuvent même pas vendre», s’indignent des ex-propriétaires à la cité Becourt. Ils contestent, aussi, l’implantation d’un marché à quelques mètres seulement du seuil de leur porte. «Non seulement on n’est pas libres dans nos biens, en plus l’APC nous a piétinés avec un marché d’une centaine de commerçants», fulminent-ils. Des panneaux lumineux dédiés à des personnalités nationales L’entreprise privée algérienne Pub City a offert à la wilaya d’Alger deux panneaux lumineux commémoratifs dédiés à deux personnalités liées au mouvement syndical algérien. Il s’agit de Aïssat Idir, premier secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), décédé en 1959 à la suite de tortures subies, et Abdelhak Benhamouda, qui a occupé les mêmes fonctions de 1990 jusqu’à son assassinat par des terroristes en 1997. Les deux panneaux ont été installés, à l’occasion de la Journée nationale de la nationalisation des hydrocarbures, à l’entrée du siège de l’UGTA, à l’avenue Aïssat Idir, à Alger. Le PDG de cette entreprise, Omar Cherif Abbou, a indiqué que cette initiative touchera d’autres communes de la wilaya d’Alger et des villes du pays. L’objectif, selon lui, est de faire connaître aux jeunes les personnalités nationales les plus illustres. Le wali, le maire et les dos- d’âne à Tiaret En marge d’une rencontre au siège de la wilaya de Tiaret, alors que le chef de l’exécutif questionnait le maire d’une commune pauvre sur l’objectif tracé pour le projet «Blanche Algérie», l’élu répondit tout bonnement qu’il le destinait à réaliser un «dos-d’âne». Une réplique singulière qui ne manqua pas de susciter des rires sous cape dans la salle. Quelques minutes plus tard, le même responsable asséna un qualificatif peu flatteur pour décrire l’incivisme des citoyens de Tiaret. Des moments de chaudes et belles envolées lyriques qui laissèrent sans voix élus, responsables et quelques représentants du mouvement associatif, invités pour la circonstance. Inutile de reprendre le glossaire utilisé, car le «dos-d’âne» a suffi pour museler l’auditoire. Le phénomène de la violence gagne Tassili Airlines Les présents à l’aéroport Houari Boumediène ont été choqués par une scène d’une extrême violence dont s’est rendu responsable, mardi dernier, un cadre de Tassili Airlines, filiale de Sonatrach, envers un employé vêtu de son uniforme de la même compagnie. Devant les passagers, ledit cadre s’est donné en spectacle en se jetant sur le malheureux employé pour lui asséner des coups au visage d’une rare violence, tout en proférant des mots indécents qui ont sidéré tout le monde. Il a fallu l’intervention de la Protection civile pour évacuer la malheureuse victime à l’hôpital. Ne s’arrêtant pas là, l’agresseur n’a pas cessé de crier à qui voulait l’entendre que c’est lui qui fait la loi et qu’il est intouchable de par ses relations avec les responsables de Tassili Airlines.
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