Par l’importance de sa population, de ses ressources en hydrocarbures et celle de son environnement géopolitique, l’Algérie est un pays central au Maghreb. Pour autant, le pays semble désormais se trouver à un moment charnière de son histoire : réformes nécessaires du système politique, défis économiques et sociaux liés à la baisse des revenus des hydrocarbures et à l’utilisation des ressources qu’ils procurent, voisinage extrêmement instable constituent autant de défis à relever pour ce pays», argumente l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) en introduction à l’annonce de son colloque. Celui-ci sera ouvert par Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS, avec la participation de Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre, président de l’Association France-Algérie et de l’Association ResPublica. Le colloque animé par des experts et chercheurs s’articulera autour de deux questions. La première dénommée «Algérie, avec la fin de l’Etat providence : quelle situation économique et sociale ?» sera animée par Smaïl Goumeziane, ancien ministre du Commerce de l’Algérie, Francis Perrin, président de Stratégies et politiques énergétiques (SPE), directeur de rédaction de Pétrole et gaz arabes et de la Lettre OAG Africa, Fatiha Talahite, économiste, chargée de recherche au Centre de recherches sociologiques et politiques de Paris (CRESPPA) du CNRS. Cette table sera modérée par Philippe Hugon, directeur de recherche à l’IRIS. A la deuxième table «Une diplomatie singulière, l’Algérie dans son environnement géopolitique», participeront Kader Abderrahim, chercheur à l’IRIS, maître de conférences à Sciences-Po Paris, Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le Monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève, enseignant au Global Studies Institute de l’université de Genève, et Louisa Dris-Aït Hamadouche, maître de conférences à la faculté des sciences politiques et des relations internationales d’Alger 3. Elle sera modérée par Didier Billion. Conférence-Débat : «Algérie : Crise Politique, Quelles Alternatives ?» Dans le cadre de l’actualité politique que connaît l’Algérie ces derniers temps : crise politique, révision constitutionnelle, article 51, article 73, etc., le Club Emergences organisera une conférence-débat sur le thème : «Algérie : crise politique, quelles alternatives ?» le 5 mars à Paris (14h salle Gordes - Etage 2, rue de Dunkerque 75 010 Paris 10e). La conférence-débat sera animée par Chafia Mentalecheta, députée de la zone 1 France Nord, Akli Mellouli, élu, président de l’Espace franco-algérien, Sabria Dehilis, journaliste, membre du comité central et porte-parole du parti Talaie El Houriat, Nouefel Brahimi El Mili, professeur à Sciences-Po Paris, Nadia Bey, journaliste à Radio-Orient, présidente de Les sans voix et de Voix plurielles, Massenssen Cherbi, diplômé en droit et histoire, et Myriam Aït Aoudia, maître de conférences en sciences politiques. A signaler que Club Emergences est un «laboratoire d’idées transversal, participatif et progressiste», qui a pour vocation de réunir des experts, intellectuels ou simples citoyens algériens établis en France, d’horizons différents, pour «préfigurer les grandes mutations que connaît l’Algérie à travers ses composantes politico-économiques». Ce think tank, présidé par Badis Khenissa, se veut un «groupe de réflexion socio-démocrate œuvrant à contribuer à une rénovation intellectuelle adoptant une approche holistique pour but de formuler des propositions, recommandations concrètes et réalistes, au profit des responsables politiques» pour un développement durable et pérenne de l’Algérie.
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