Selon la direction des ressources humaines du ministère de l’Education nationale, qui a présenté le bilan de cette opération, 96,55% des enseignants concernés par ces mesures ont effectivement bénéficié de la promotion au grade supérieur. Quelque 296 868 fonctionnaires ont bénéficié des mesures de promotion, suite à l’application de la circulaire interministérielle d’octobre dernier. La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a fait hier le point sur l’application de cette mesure, en expliquant les raisons du retard accusé dans le traitement des dossiers encore en suspens. Les responsables des ressources humaines et de l’Inspection du travail ont rendu public, devant les représentants des syndicats du secteur et des parents d’élèves, le bilan de l’application de cette directive, considérée comme étant parmi les revendications principales des fonctionnaires qui ont fait l’objet de plusieurs mouvements de protestation, et ce, avant la signature de la charte de stabilité. Le retard est imputé à l’importance du nombre des fonctionnaires concernés par cette mesure de promotion, à la non-compréhension de certains articles, nécessitant l’arbitrage de la direction de la Fonction publique. Selon la direction des ressources humaines du ministère, qui a présenté le bilan de cette opération, 96,55% des enseignants touchés par cette mesure ont effectivement bénéficié de la promotion au grade supérieur. Pour les adjoints de l’éducation, 16 770 sont concernés par cette mesure. Pour ce qui est de la médecine du travail, Mme Tassadit Saheb, conseillère au ministère, a expliqué que la mise en place de la structure chargée de l’application de la directive ajournée à maintes reprises est en cours dans 36 wilayas. L’exposé de la conseillère fait état de l’annulation de plusieurs structures en raison de l’annulation des projets non encore lancés, tel que décidé par le gouvernement suite à la baisse des recettes pétrolières. La mise en place des structures de médecine du travail relève également du secteur de la santé et de celui du travail pour le lancement de la prestation. La médecine du travail a une fonction préventive et accessoirement curative, précise la même intervenante. Nouria Benghebrit note que cette rencontre est un aspect du dialogue permanent et de la gestion de proximité prônée dans la charte de stabilité signée en novembre dernier. La ministre a, lors de l’ouverture de la rencontre, salué le sens de la responsabilité du partenaire social. «Vous étiez à la hauteur de la responsabilité dans le recours au dialogue et à la concertation. Nous sommes parvenus à mieux nous connaître, à mieux nous comprendre, à nous faire confiance et plus fort encore à travailler de concert pour l’intérêt suprême des apprenants», a-t-elle souligné à l’adresse des représentants des syndicats. Interrogée en marge de cette rencontre sur les spécialités et les diplômes des candidats pouvant postuler au prochain concours de recrutement des enseignants, la ministre estime que la liste n’est pas encore arrêtée par la direction de la Fonction publique. Pour l’édition de cette année, les postulants auront à subir des épreuves écrites dans la matière à enseigner. La ministre a également annoncé un travail en coordination avec la Direction générale de la Sûreté nationale et la Gendarmerie nationale pour faire face «au regain de violence» qui touche les établissements scolaires, mais a refusé de donner des détails sur la méthodologie proposée par les partenaires, préférant attendre la signature de l’accord.
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