dimanche 28 février 2016

Un présumé djihadiste mis en détention préventive

L’homme incarcéré par les services de sécurité à Akbou, soupçonné d’avoir des accointances avec le groupe terroriste qui a perpétré les attentats du 13 novembre dernier à Paris, a été identifié et mis en détention préventive.  C’est ce dont fait part un communiqué émanant du tribunal de Béjaïa, remis hier à la presse locale. Le document précise que l’affaire «suit son cours» mais n’apporte, toutefois, aucune information sur l’identité du terroriste ni sur son implication ou pas dans les attentats de Paris, ayant fait 131 morts. L’instruction étant toujours en cours, les informations officielles sur cette affaire filtrent au compte-gouttes. «Faisant suite à des informations parvenues au parquet d’Akbou, sur une possible implication d’un citoyen originaire de la région dans des activités terroristes, et son éventuelle appartenance à un groupe terroriste activant à l’étranger, une enquête préliminaire a été ouverte aux fins de recueillir des éléments de preuve, ce qui a permis l’identification de la personne en question», lit-on dans le communiqué. Le même document précise : «Dans le cadre de l’information judiciaire qui a été ouverte à son encontre en date du 17 février 2016, et suite à sa convocation, l’intéressé est présenté devant le juge d’instruction.» Et d’ajouter : «Interrogé en date du 23 février 2016 sur les faits et confronté aux charges retenues à son encontre, le mis en cause a été placé en détention préventive ; l’instruction suit son cours.» Selon des sources crédibles, l’homme en question s’appelle Zohir Mehdaoui. Il est âgé de 28 ans et est originaire de la commune de Tamokra, relevant de la daïra d’Akbou, wilaya de Béjaïa. Il a quitté l’Algérie en 2012 via la Turquie, avant de s’établir près de Bruxelles, à Saint-Gilles, où il exerçait en tant qu’agent d’entretien. Il y a une vingtaine de jours, il est rentré sur le territoire national sous une fausse identité en provenance de Belgique. La Gendarmerie nationale l’a incarcéré, le 14 février, dans sa commune natale, après qu’il se soit rendu de son plein gré. Cela suite aux pressions qu’ont exercées sur lui des citoyens de son village qui l’ont identifié aux côtés du cerveau des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud, sur une vidéo relayée par les médias internationaux. L’homme est connu pour son penchant salafiste et présenté comme un expert en sports de combat. 

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