L’armée maintient toujours la pression sur le groupe terroriste encerclé dans la forêt Errich, au nord de la commune de Aïn Turk, à 7 km de Bouira. L’opération de ratissage et de bouclage est supervisée par le général-major Nourddine Haddad, chef d’état-major de la 1re Région militaire, qui a installé, depuis une quinzaine de jours, son QG sur les hauteurs de cette vaste forêt. Des sources sécuritaires soulignent que trois terroristes sont toujours recherchés et seraient retranchés dans des abris aménagés en compagnie de leurs femmes et enfants. Ce qui explique le ralentissement de cette opération où les unités de l’armée, épaulées par les unités spéciales de la Gendarmerie nationale et les sections spéciales d’intervention (SSI), avancent lentement et surtout dans le but d’éviter le risque de tomber sur des explosifs. D’ailleurs, la gendarmerie a déployé des chiens spécialisés dans la détection de produits et ceintures d’explosifs. Plusieurs chemins d’accès ont été ouverts depuis le début de cette opération qui s’est soldée, pour rappel, par l’élimination de 11 terroristes, tous des vétérans du maquis, et la capture d’un autre. Une quantité importante d’armes de guerre a également été récupérée à l’issue de cette opération de qualité, fruit d’un travail remarquable des services de renseignement de l’armée. L’accès au lieu de l’opération est strictement interdit par les unités de la Gendarmerie nationale qui ont dressé, depuis le début de l’opération, plusieurs points de contrôle sur les routes menant vers les villages Imouhsidhen et Aïn Athmane, relevant de la commune de Aïn Turk, a-t-on constaté hier sur place. «L’opération n’est pas encore terminée», nous a confié un haut responsable de la Gendarmerie nationale, qui nous a invité à rebrousser chemin et à ne pas nous aventurer dans cette zone.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire