Le Pdg du groupe Cevital, Issad Rebrab, a annoncé, aujourd’hui vendredi, sa décision de mettre la majorité du capital d’El Khabar à la bourse d’Alger. Il a estimé que le président Bouteflika n’est pas la cause de ses problèmes. « J’ai décidé de mettre la majorité du capital du groupe #ElKhabar à la bourse d’Alger », a annoncé Rebrab sur Twitter. Il a ajouté que « Tous les #Algériens qui défendent la liberté d’expression pourront devenir actionnaires ». Il s’est engagé, aussi, à « nommer un comité de surveillance indépendant, pour veiller à l’éthique et à la déontologie ». Le message de Rebrab vient, semble-t-il, en réponse aux "craintes" évoquant une menace du capital sur la liberté de la presse. L’avenir d’El Khabar est incertain. Racheté par NessProd, une filiale de Cevital, en début avril dernier, le sort de ce groupe de médias influant (quotidien El Khabar et chaîne Kbc), s’est retrouvé, quelques semaines après, entre les mains du tribunal administratif de Bir Mourad Rais, suite à l’action en référé introduite par le ministère de la Communication, visant à invalider la transaction de rachat. Le procès a été reporté quatre fois. La prochaine audience est prévue le 8 juin. « Je n’ai pas de patrie de rechange ». Par ailleurs, Issad Rebrab a affirmé à France 24 qu’il n’a pas d’ambitions politiques : « mon unique ambition est la construction économique de l’Algérie ». Il a, en outre, démenti les accusations portées contre lui par Amar Saadani qui a soutenu récemment à Tébessa, que Rebrab a bénéficié du soutien du DRS. « S’est faux ! Les services de sécurités, très forts depuis les années 70, ne m’ont jamais soutenu. ». Au contraire, di-il, les services de sécurités ont « bloqué » ses projets. Interrogé sur le conflit qui l’oppose au ministre de l’Industrie Abdesselam Bouchouareb, Rebrab a répondu : « Nous réussissons, là où ils ont échoué ». Le Pdg de Cevital estime que le président Bouteflika n’est pas la cause de ses problèmes avec les autorités. « Je ne crois pas que le président s’intéresse à ce genre d’affaires. (…) Peut-être certains, dans l’entourage de son frère ». Issad Rebrab s’est dit déterminé à réaliser ses projets en Algérie, malgré les obstacles. « Je n’ai pas de patrie de rechange. Mon devoir est de participer à l’édification économique de notre pays… », a t-il assuré sur France 24.
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