Les récents séismes survenus ces derniers mois dans divers endroits du pays, dont le plus récent l’a été, dimanche dernier, dans la région de Médéa, figurent parmi ceux ébranlant l’Algérie depuis des millions d’années, explique le directeur général du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (GRAAG). S’exprimant, lundi, à l’émission, L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Abdelkrim Benyelles signale qu'environ 100 micros secousses telluriques, à raison d'une moyenne de trois par jour, sont enregistrés dans le pays, dont très peu sont ressenties par les habitants. Il explique ces phénomènes, « qu’il nous faut, dit-il, intégrer dans la politique de développement durable », par la poussée permanente exercée par la plaque tectonique Africaine sur celle de l’Eurasie, au nord. Selon lui, l’Algérie est située comme une zone d’activité sismique modérée, ce qui devrait, indique-t-il, amener à intégrer cette situation dans les actions de prévention des risques majeurs, dont celle consistant à apprendre à réagir «avec sang froid » lorsqu’une secousse tellurique se fait ressentir. M. Benyelles rappelle, d’autre part, que des mesures de prévention et de sensibilisation ont commencé à être prises en compte, depuis les séismes d’El Asnam (Chlef) et de Boumerdes, par l’introduction des normes parasismiques au moment de la construction d’édifices réservés à l’habitat notamment. Il rappelle, en outre, que les services de la Protection civile ont inauguré des activités de sensibilisation auprès des enfants scolarisés afin de leur apprendre les gestes à effectuer lors de la survenue d’un séisme, des opérations, ajoute-t-il, qui demandent, désormais, à être généralisées auprès des populations.
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