mercredi 24 août 2016

On vous le dit

Un joueur de cornemuse tué par son instrument au Royaume-Uni Musiciens, n’oubliez pas de nettoyer vos instruments à vent : un homme de 61 ans est mort au Royaume-Uni après avoir inhalé, probablement pendant des années, des champignons qui avaient poussé dans sa cornemuse. Le défunt jouait quotidiennement de son instrument et souffrait de toux sèche et d’essoufflement, explique une étude publiée lundi dans le journal médical Thorax. Son état s’était toutefois inopinément amélioré lors d’un séjour de trois mois en Australie, où il était parti sans son instrument, donnant à ses médecins l’idée d’examiner de plus près la cornemuse. Des analyses avaient alors montré la présence de plusieurs types de champignons dans différentes parties de l’instrument. Malgré un traitement, le musicien est mort en octobre 2014 et son examen post-mortem avait révélé d’importantes lésions pulmonaires. Il s’agirait du tout premier cas répertorié de pneumopathie d’hypersensibilité vraisemblablement déclenchée par des champignons inhalés par un joueur de cornemuse, selon l’étude. «Les joueurs d’instruments à vent doivent comprendre l’importance de les nettoyer régulièrement», souligne l’étude, en mettant en garde contre la présence de moisissures et autres levures. Un homme opéré après avoir avalé 40 couteaux en Inde Un policier indien, qui a dû être opéré après avoir ingurgité quarante couteaux en deux mois, a affirmé mardi à l’AFP que des «pouvoirs spirituels» l’avaient poussé à cet acte insensé. Il a fallu cinq heures aux médecins dans la ville d’Amritsar (nord, dans l’Etat du Pundjab) pour retirer les couteaux de l’estomac du policier, âgé de 42 ans. «Je ne sais pas pourquoi je l’ai fait, des pouvoirs spirituels m’ont poussé», a déclaré le policier, père de deux enfants, à l’AFP. «Cela a commencé en juin, quand j’ai avalé le premier couteau, et j’ai apprécié la sensation. C’est vite devenu une habitude», a ajouté l’homme, qui a refusé d’être identifié. Le policier s’était plaint aux médecins de douleurs abdominales sévères. Les médecins ont d’abord cru qu’il avait une tumeur, les radiographies montrant une large masse solide, mais ont découvert après un examen approfondi des dizaines de couteaux pliants aux manches de métal et de bois, mesurant jusqu’à 18 cm. «Nous l’avons immédiatement emmené au bloc opératoire et avons retiré les couteaux» vendredi, a déclaré l’un des chirurgiens, Rajinder Rajan, à l’AFP. Selon lui, l’homme souffrirait de dépression et devrait passer un bilan psychologique avant de quitter l’hôpital. Le Pérou reconnaît l’existence d’un escadron de la mort au sein de sa police Le ministère de l’Intérieur péruvien a reconnu, lundi, l’existence d’un escadron de la mort composé de policiers, qui ont exécuté au moins 20 délinquants de manière extrajudiciaire sous couvert de lutte contre l’insécurité croissante dans le pays. «Des indices solides» amènent les autorités à conclure qu’un groupe d’officiers et de sous-officiers de la police nationale péruvienne a «inventé de toutes pièces des échauffourées» pour couvrir des exécutions «dans au moins six cas», a expliqué le vice-ministre de l’Intérieur Ruben Vargas qui citait un rapport. Au moins 20 délinquants présumés ont ainsi été abattus au cours de ces six épisodes de violence à travers le pays. Cet «escadron de la mort», ainsi que l’a qualifié la presse, était commandé par «un officier et au moins sept sous-officiers» et agissait sous couvert de la lutte «contre le crime organisé», a ajouté le vice-ministre. Ces actes ont permis aux policiers impliqués de monter en grade ou de recevoir des «avantages matériels ou financiers», a-t-il encore expliqué. La majeure partie de ces exécutions extrajudiciaires se sont déroulées entre 2011 et 2016 sous la présidence d’Ollanta Humala. L’armée turque bombarde Daech en Syrie L’armée turque a ouvert tôt, mardi, le feu sur des positions du groupe terroriste autoproclamé Etat islamique (EI/Daech) en Syrie, en réponse à des tirs de mortier sur son sol, ont rapporté les médias turcs. «Deux obus se sont abattus dans la localité turque de Karkamis (sud-est), tout près de la frontière syrienne et juste en face de la ville syrienne de Jarablos tenue par les terroristes, sans faire de blessés», a indiqué la chaîne d’information CNN-Türk. Environ 60 obus ont frappé à 03H30 GMT quatre positions de Daech à Jarablos, selon cette chaîne. Lundi soir, l’artillerie avait déjà bombardé des positions de la milice kurde PYD (Parti de l’union démocratique) et de Daech/EI dans le nord de Syrie, a rapporté la presse locale. La Turquie considère l’EI et le PYD comme des organisations terroristes.  

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