mardi 27 septembre 2016

On vous le dit

- Un pickpocket décède dans les locaux de la police à Annaba Le jeune  A. Yazid, 38 ans, est décédé avant-hier dans les locaux de la 7e sûreté urbaine, relevant de la sûreté de wilaya de Annaba, avons-nous appris hier de sources judiciaires locales. Selon la version officielle du chef de sûreté de wilaya, qui a animé une conférence de presse hier après-midi, «Yazid a été arrêté après avoir tenté de voler une vielle femme de 80 ans qui venait de percevoir sa pension mensuelle au niveau de la poste de la cité Ménadia. Pris au dépourvu par les citoyens, suite aux cris de la victime, il a été tabassé jusqu’à l’arrivée des éléments de la 7e sûreté urbaine. Le pickpocket a été conduit aux locaux de la police. Sa mort est survenue naturellement, selon les conclusions du médecin légiste, d’autant plus que son corps ne présente aucune trace de violence. Le procureur de la République près le tribunal de Annaba a constaté le décès et le cadavre a été déposé à la morgue du centre hospitalo-universitaire (CHU) Ibn Rochd de Annaba». Bien qu’ils confirment la version de la police, des témoins oculaires précisent, cependant, qu’il a été sérieusement violenté par des citoyens et que les services de sécurité auraient pu l’hospitaliser avant de l’arrêter. Rappelons que Yazid habite dans un bidonville à la localité précaire de Hdjar Eddis (Sidi Amar). Chômeur de son état, il a laissé derrière lui une veuve et deux petites filles. - Rencontre sur le risque infectieux en milieu chirurgical L’Académie algérienne des chirurgiens de la tête et du cou (AACTC) organise des journées scientifiques (le 30 septembre et le 1er octobre) à l’Auditorium de la faculté de médecine Ziana, dont le professeur A. Dif est président d’honneur. Le thème retenu pour ces journées est «Le risque infectieux en milieu chirurgical». Ces journées pluridisciplinaires verront la présence d’experts nationaux et internationaux de renom. - Encore un mort sur la RN12, la DTP de Boumerdès interpellée Un octogénaire a été percuté hier par un véhicule léger au moment où il traversait la RN12 à Naciria, à 40 km de Boumerdès. La victime, originaire de Chender, a rendu l’âme sur le coup, avant même l’arrivée des secours, la localité n’étant pas dotée d’une unité de la Protection civile. Ce drame, qui a suscité colère parmi la population locale, s’est produit sous la passerelle se trouvant à hauteur des arrêts de bus bordant cette importante voie. D’aucuns soutiennent que cet «accident de trop» aurait dû être évité si on avait réalisé des barrières métalliques entre les deux sens de la voie à même de contraindre les passagers à emprunter la passerelle. Ce drame n’est pas le premier du genre. Il y a moins d’un mois, un quinquagénaire y a trouvé la mort dans des conditions presque similaires. Contacté, le vice-président d’APC, M. Yassa, affirme que l’Assemblée a saisi à maintes reprises la direction des travaux publics en vue d’y procéder à l’installion de barrières métalliques afin d’empêcher les voyageurs de traverser l’autoroute. En vain. Pourtant, ces barrières tant attendues ne coûteraient pas des milliards, en plus elles permettront sans aucun doute d’éviter d’autres drames. - Un lycéen retrouvé égorgé dans un dortoir à In Mguel (Tamanrasset) Un jeune lycéen, âgé de 20 ans, a été retrouvé, dimanche soir, égorgé dans un dortoir à In Mguel, localité distante de 130 km du chef-lieu de la wilaya de Tamanrasset. Selon une source locale, la victime, Salama Mohamed, élève de 3e année sciences naturelles et de la vie, a été découvert par ses copains de chambre gisant dans une mare de sang juste après la pose-déjeuner. En attendant les révélations de l’enquête diligentée par la brigade locale de la gendarmerie,  les causes du drame demeurent inconnues. Ce qui donne libre court à la spéculation et la rumeur qui évoquent la thèse d’un crime survenu suite à une altercation entre copains. Cependant, cette information n’a pas laissé de marbre le directeur de l’éducation de la wilaya, Abdelkader Benhaoued, qui a formellement dressé un démenti en précisant qu’il s’agit «d’un accident». Joint par téléphone, il a tenu à affirmer que «la victime faisait sa sieste lorsqu’il a été surpris par des fragments de verre provenant d’une vitre brisée par un violent vent juste au-dessus de sa tête provoquant ainsi de profondes plaies à sa joue et son cou. Le coup lui a été fatal puisque sa carotide a été complètement tranchée». Arrivés sur les lieux, les secours n’ont pu que constater le décès qui a mis en émoi tous les habitants de la région. Le défunt a été inhumé, hier, au village d’Ifragh, dans une consternation totale.

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