samedi 3 septembre 2016

On vous le dit

- UA-Seychelles L’UA approuve le déploiement d’une équipe d’observateurs entièrement féminine aux Seychelles :    Addis-Abeba, 1er sept 2016 (APS) - La présidente de la Commission de l’Union africaine  (UA), Nkosazana Dlamini Zuma, a approuvé mercredi le déploiement d’une mission  d’observation des élections «historique et entièrement féminine» aux Seychelles. Ce déploiement d’une mission d’observation des élections à court terme entièrement  féminine concerne les élections législatives prévues du 8 au 10 septembre aux  Seychelles, selon un communiqué du bloc panafricain. La présidente s’est dite satisfaite du déploiement de cette mission d’observation  entièrement féminine, la première de l’histoire, qui répond à la célébration  par l’UA de «l’Année des droits de l’Homme avec un accent particulier sur les  droits des femmes», selon ce communiqué. - Août sanglant dans la région de Marseille, deux nouveaux homicides Deux nouveaux homicides ont eu lieu en moins de 24 heures à Marseille et ses alentours (sud-est de la France), portant   à sept le nombre de tués par balles en un mois dans la région, fréquent théâtre   de règlements de comptes liés à la drogue. Un homme de 35 ans qui rentrait chez ses parents a été tué de plusieurs balles dans la nuit de mercredi à jeudi à Marignane, à une vingtaine de kilomètres de Marseille, a-t-on appris de source policière. Mercredi, en début de soirée, un homme d’une quarantaine d’années qui  garait sa moto avait été abattu de plusieurs balles à Marseille par un homme sortant d’un véhicule. Depuis le début de l’année, la région marseillaise a connu une recrudescence des meurtres par balles, avec un total de 23 tués. Ces homicides relèvent souvent de règlements de comptes liés au trafic de drogue qui gangrène certaines cités de la ville.  Selon un bilan des autorités ne comprenant que les homicides liés au narco-banditisme, 17 personnes avaient été tuées dans des homicides de ce type   en 2013, 18 en 2014 et 19 en 2015. - Des armes à sous-munitions interdites utilisées en Syrie et au Yémen (ONU) En dépit des protestations internationales, les armes à sous-munitions, qui sont interdites, ont continué à être utilisées en Syrie et au Yémen, selon le 7e rapport à l’ONU de l’Observatoire des armes à sous-munitions, publié jeudi à Genève. Les attaques en Syrie ont augmenté depuis que la Russie a commencé son  opération militaire conjointe avec les forces gouvernementales syriennes à la fin de septembre 2015, indique l’ONG Human Right Watch, qui a participé à la rédaction de ce document. «Il y a maintenant des rapports presque quotidiens de nouvelles attaques   employant des armes à sous-munitions», indique le rapport.  D’autre part, entre avril 2015 et mars 2016, la coalition armée dirigée par l’Arabie Saoudite a eu recours aux armes à sous-munitions lors d’au moins 19   attaques au Yémen, selon le rapport. Aucun des pays concernés n’est signataire de la Convention sur les armes à sous-munitions. En 2015, ajoute le rapport, 97% des personnes tuées ou blessées par ces armes étaient des civils. La plupart des nouvelles victimes d’armes à sous-munitions en 2015 ont été enregistrées en Syrie (248 victimes) et au Yémen (104 victimes). La Convention sur les armes à sous-munitions, adoptée le 30 mai 2008, interdit complètement ces armes, exige la destruction des stocks dans les huit ans, la dépollution des zones contaminées dans les 10 ans et la fourniture d’une assistance aux survivants, à leur famille et aux communautés touchées. - Des élus somment Washington d’agir contre l’esclavage sexuel en Afghanistan Des élus américains font pression sur  le gouvernement américain pour qu’il renforce sa lutte contre l’esclavage sexuel de jeunes garçons au sein des forces armées afghanes, d’après un courrier que s’est procuré l’AFP. Les députés invoquent pour cela une loi interdisant le versement d’aide   américaine à des unités militaires étrangères commettant de telles violations des droits de l’Homme. Ces pressions font suite à un article de l’AFP en juin révélant comment les talibans tirent profit d’une pratique pédophile solidement ancrée dans la police afghane, le «bacha bazi» ou «jeu avec les garçons». Selon des policiers et responsables afghans, les insurgés talibans recrutent des garçons prépubères victimes de cette pratique pour monter des attaques meurtrières dans le sud du pays. L’élu du Congrès, Duncan Hunter, a enjoint le secrétaire américain à la Défense, Ashton Carter, à prendre des «mesures immédiates pour faire cesser le   viol d’enfants» en Afghanistan, où plusieurs milliers de militaires américains sont déployés en soutien aux forces locales. Le Département de la Défense a répondu la semaine dernière à M. Hunter dans une lettre dont l’AFP a eu copie, indiquant qu’il s’efforçait de s’assurer que les coupables soient punis. Selon ce courrier, le général John Nicholson, commandant américain en Afghanistan, a «réaffirmé» des consignes en cours. Celles-ci prévoient que «lorsque des militaires américains soupçonnent des   membres (des forces de sécurité afghanes) de violer les droits de l’Homme, y compris par des abus sexuels sur des enfants, ils doivent en faire part aux responsables (afghans) concernés». Mais pour M. Hunter, cette réponse est loin de correspondre à la politique officielle du zéro tolérance.

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