dimanche 4 septembre 2016

On vous le dit

- Trafic de drogue en Mauritanie La justice mauritanienne a condamné en appel, pour trafic de drogue, deux fils de l’ex-président Mohamed Khouna Ould Haidalla, confirmant la peine de l’un et aggravant celle de son frère, a indiqué vendredi leur avocat. Le 1er juin, Sidi Mohamed Ould Haidalla avait été condamné en première instance, par la cour criminelle de Nouakchott, à 15 ans de prison ferme, et son frère, Ely Cheikh à quatre ans avec sursis. Les deux frères avaient fait appel. Dans un jugement rendu mardi, la cour d’appel a confirmé la peine de Sidi Mohamed Ould Haidalla et porté celle de Ely Cheikh à six ans de prison avec sursis, a affirmé un de leurs avocats, Moctar Ould Ely, cité par l’agence AFP. «Pourtant, en appel, on doit toujours privilégier la réduction des peines et non leur aggravation. Mais dans cette parodie de justice, cela se passe ainsi», a commenté Me Ould Ely. L’avocat a par ailleurs affirmé qu’«Ely Cheikh Ould Haidalla avait été torturé pendant sa détention, assurant que cela figurait dans un rapport médical transmis à la cour». Il n’a pas fourni de détails. Le père des deux condamnés, Mohamed Khouna Ould Haidalla, a dirigé la Mauritanie de 1980 à 1984. Ses fils avaient été jugés en même temps que onze autres personnes. Deux d’entre elles avaient été condamnées : Ely Hamdi Ould Abou Bekrine, à onze ans de prison, et Elmaaloum Ould Ahmed Bilal, à dix ans. Les neuf autres prévenus avaient été acquittés pour «manque de preuves». - Un insecticide anti-Zika a tué des millions d’abeilles Des apiculteurs de Caroline du Sud, dans le sud-est des Etats-Unis, ont découvert cette semaine des millions d’abeilles mortes après une campagne d’épandage aérien d’un pesticide controversé, lancée afin d’éliminer les moustiques porteurs du virus Zika. «Notre petite entreprise familiale a été détruite par la pulvérisation aérienne», se désole Juanita Stanley, apicultrice à Summerville, après avoir découvert des centaines de milliers d’abeilles mortes près des ruches de la Flowertown Bee Farm and Supplies, dont elle est copropriétaire. «Aidez-nous à partager cette histoire, pour que les abeilles productrices de miel ne soient pas mortes en vain», poursuit-elle sur facebook, accompagnant son message de photos d’abeilles mortes et d’apiculteurs brûlant les ruches désormais inutiles. Une collecte de dons a été organisée en ligne. Selon la chaîne locale WCSC, le groupe apicole a perdu 46 ruches et 2,5 millions d’abeilles depuis lundi. Le comté de Dorchester, en Caroline du Sud, dont dépend en partie Summerville, a reconnu avoir ordonné l’épandage aérien d’insecticide tôt dimanche 28 août, après la détection de quatre cas de personnes touchées par le Zika dans cette zone deux jours plus tôt. - L’ex-ministre Cahuzac devant les juges demain Ministre français du Budget, il avait un compte caché à l’étranger : Jérôme Cahuzac sera face à ses juges demain, près de quatre ans après avoir déclenché le plus retentissant scandale du mandat présidentiel de François Hollande. Il a eu un répit de quelques mois, le temps d’examiner une requête de la défense, mais l’ancienne étoile montante socialiste va finalement comparaître à Paris, jusqu’au 15 septembre, pour fraude fiscale, blanchiment et pour avoir «minoré» sa déclaration de patrimoine en entrant au gouvernement en mai 2012. Pourfendeur de la fraude fiscale, Jérôme Cahuzac, 64 ans, a menti au fisc, au Parlement, au Président, «les yeux dans les yeux». Pendant des mois, il a nié l’existence d’un compte dissimulé à l’étranger. Sa démission, en mars 2013, puis ses aveux, en avril, ont écorné la «République exemplaire» promise par le socialiste François Hollande pendant sa campagne. Depuis, le gouvernement a adopté une loi sur la transparence de la vie publique : plus de 9000 décideurs publics, dont les ministres et les parlementaires, doivent désormais dévoiler leur patrimoine à une commission indépendante. L’ancien ministre, «dévasté par le remords», ne sera pas seul sous les feux de la justice : à ses côtés, son ex-épouse, Patricia Ménard, et leurs conseillers, le banquier suisse, François Reyl, et l’ex-avocat Philippe Houman. Ils risquent jusqu’à sept ans de prison et un million d’euros d’amende.  

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