lundi 31 juillet 2017

Canicule : les agriculteurs et éleveurs victimes des incendies vont être dédommagés

Les fortes chaleurs qui, depuis plus de deux semaines, continuent de s’abattre sur toute l’étendue de l’Algérie, ont été parmi les sujets commentés, ce lundi, par la chaine 3 de la Radio Algérienne. Celle-ci signale que ces conditions climatiques exceptionnelles ont été à l’origine de nombreux et importants incendies dans plusieurs wilayas, y ravageant « plusieurs milliers d’hectares » de forêts et de superficies agricoles, amenant, en réaction, les pouvoirs publics à prévoir des dédommagements aux agriculteurs et éleveurs qui ont en été les victimes. Citant le directeur central du ministère de l’Agriculture, Mohamed Kissera, le journaliste de la radio signale que la décision a été prise pour aider, « dans les plus brefs délais », les agriculteurs à replanter leurs parcelles et les éleveurs à remplacer le cheptel perdu des suites des sinistres provoqués par la forte et persistante canicule à laquelle continue d’être confronté le pays. le représentant du ministère indique que des opérations de recensements des personnes victimes de ces catastrophes sont actuellement en cours dans les wilayas qui y ont été affectées afin, dit-il, qu’elles puissent rapidement bénéficier des aides devant leur  permettre de reprendre leurs activités. Questionné, à son tour, sur les actions d'appoint que son département compte entreprendre pour limiter les pertes causées, jusque là, aux massifs forestiers, le directeur général  des Forêts, Azzedine Fekrane, explique que le dispositif de prévention des incendies, comprenant notamment 450 postes de vigie, avait été installé avant la période estivale. Il fait, d’autre part, état de la présence sur le terrain d’un nombreux matériel de lutte des sinistres, encadré par 481 brigades de « première intervention » constituées de 2.450 agents. L’auteur du reportage observe qu’en dépit de la forte mobilisation en moyens de lutte contre le feu ce sont, à ce jour, 7.909 hectares de superficies forestières qui sont « parties en fumée », alors que, conclut-il, que « nous n’en sommes qu’au mois de juillet ». 


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