- Pouvez-vous nous expliquer le process de montage ? Les kits arrivent dans un container. Un kit est composé de la carrosserie du véhicule, du moteur, les trains avant et arrière et d’autres accessoires. En tout, le kit comprend une soixantaine de composants. Ces kits sont reçus dans notre plateforme logistique, et après commence le process de montage des véhicules. La première étape est le déballage des kits. On sort le moteur et ses accessoires et on les trie de manière à faciliter le process de montage. Dans le processus de montage, il y a cinq étapes : la première s’appelle le mariage, où l’on marie le moteur avec sa carrosserie, et puis les autres étapes techniques où l’on monte les accessoires. Nous avons aussi trois étapes de contrôle qualité. On fait des tests de freinage, et puis on sort avec les véhicules pour faire les tests trick, ce qu’on appelle la piste de tests d’essai. - Cela nécessite combien de temps pour qu’une voiture soit montée ? Dans chaque station, c’est 20 minutes, ce qui fait en tout environ 180 minutes. Mais lorsque la ligne est remplie, et quand vous êtes en bout de ligne vous avez l’impression que toutes les 20 minutes vous avez un véhicule qui sort. - Combien de composants pour lesquels vous faites le mariage ? Une soixantaine. Le SKD, c’est la première étape dans l’industrie automobile. Pour le MKD, les kits arrivent de plus en plus désassemblés. La troisième étape, c’est CKD, le véhicule est complètement méconnaissable, complètement démonté. Pour ce système, on aura besoin d’un écosystème, d’avoir des experts et des équipementiers qui entourent l’usine pour fournir ces pièces. Un SKD permet d’avoir un personnel novice dans l’automobile ; par contre, pour le MKD et le SKD, on a besoin de gens formés. Nous sommes en train de former les futurs experts du CKD et du montage automobile dans cette usine, qui est en quelque sorte un grand centre de formation. Notre mission d’ici 8 à 10 ans, c’est fabriquer l’automobile, c’est-à-dire ne faire ni le SKD, ni le MKD, ni le CKD, on va faire ce qu’on appelle le CBU, c’est-à dire fabriquer un véhicule de zéro. - Quelless sont, par exemple, les pièces qui sont assemblées ? Le groupement moteur, le moteur et la boîte et les trains avant et arrière, tout ce qui est amortisseur, la crémaillère, le système de direction et le système de freinage, etc, la ligne d’échappement, les roues et beaucoup de petites pièces. - En termes de cadence, vous en êtes à combien de véhicules/ jour ? Pour l’instant, nous montons en puissance, cela dépend des jours, mais je dirais 136 véhicules/jour. On travaille 30h par semaine au lieu de 40, ceci pour gérer les efforts de nos employés, et ce, pour assurer une courbe de productivité la plus stable possible.
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