La prochaine tripartite aura lieu le 23 septembre dans la vallée du M’zab. La décision a été prise lors de la réunion tenue hier au Palais du gouvernement entre le gouvernement, l’UGTA et le patronat. Le choix de Ghardaïa pour la tenue de cette tripartite qui portera, entre autres, sur le nouveau modèle économique de croissance et sur la diversification des exportations, n’est assurément pas fortuit. La vallée du M’zab a été marquée ces dernières années par des violences inouïes. Le gouvernement Tebboune et ses partenaires signataires du Pacte économique et social de croissance semblent ainsi faire un clin d’œil à la population de Ghardaïa, en organisant le premier round du dialogue national, dans une ville qui était à feu et à sang il y a trois ans. Il faut dire que le gouvernement multiplie depuis quelques mois des actes d’apaisement en libérant la majorité des détenus arrêtés lors des événements sanglants qu’a vécus la vallée du M’zab de 2013 à 2015. Le choix de la vallée du M’zab, c’est aussi la volonté du gouvernement d’apaiser le front social en privilégiant la voie du dialogue. D’ailleurs, le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que la rentrée sociale sera «calme et sans problème». Le Premier ministre a dénoncé dans ce sillage ceux qui cherchent à «noircir» la situation financière du pays. «La rentrée sociale, contrairement à ce que disent certains, sera correcte, calme et sans problème», a-t-il insisté, rassurant que «l’Etat n’a pas recouru à l’endettement» et que «les projets sont toujours en cours de réalisation, notamment ceux de l’enseignement, la santé, le logement, ainsi que la prise en charge sociale qui sont intouchables». Devant les responsables de l’UGTA, la CGEA, le FCE, l’UNEP, la CNPA, la CIPA, la CAP, l’UNI, la CGP-BTPH et AGEA, le Premier ministre a relevé l’importance de continuer à travailler avec le patronat qu’il considère comme «un partenaire indissociable dans la croissance économique». M. Tebboune a salué le rôle de «stabilisateur» que joue l’UGTA au sein du monde de travail. Le Premier ministre a également cité les entreprises publiques et privées pour «les efforts consentis en vue de créer de la richesse». «Seule l’entreprise est en mesure de générer cette richesse», a-t-il ajouté, tout en insistant sur l’importance de «la stabilité dans tout processus de développement économique». M. Tebboune a rassuré que rien ne peut hypothéquer la souveraineté de l’Algérie. Le Premier ministre se dit «conscient» de la nécessité d’un «consensus national» sur les grandes questions nationales afin de faciliter la réalisation des objectifs fixés par le plan d’action qu’il a présenté devant le Parlement.
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