Durant le mois de juillet dernier, 65 incendies ont parcouru diverses parties du Parc national de Chréa, situé à une cinquantaine de km d’Alger et reconnu comme une réserve mondiale de la biosphère. Constitué de massifs forestiers, plantés pour certains de cèdres millénaires, parcouru de cours d’eau et recelant des lacs, ce parc abrite, d’autre part, une faune variée, dont l’un des plus important représentant est constitué par le singe magot. Dans le reportage qui lui était réservé, mercredi, par la chaine 3 de la Radio Algérienne, il a été rappelé que le dernier sinistre « important » dont cette belle zone forestière de l’Atlas Blidéen a été la victime, avait été combattu, lundi dernier. Le lieutenant Mohamed Nach, membre de la Protection civile de la wilaya de Blida signale que le plus grand nombre d’incendies qui ont affecté le parc sont survenus durant le mois de juillet dernier. Cet officier fait part d’une superficie de 42,3 hectares partie en fumée ainsi que de quelques blessés « légers » parmi les hommes du corps de la Protection civile. L’auteur du reportage s’interroge sur les origines « inexpliquées » d'un si important nombre d’incendies dans la région de Chréa, et dont « certains », ajoute-t-il, imputent 85% parmi eux à l’homme. A noter que l’un des sérieux dangers menaçant potentiellement le parc de Chréa reste constitué de ces nombreuses habitations construites sur l’un de ses flancs dominant la ville de Blida et qui, d’année en année, gagnent du terrain, en direction de ses cimes.
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