vendredi 29 janvier 2016

D’accord / Pas d’accord : Les inscriptions au hadj 2016 sur internet

Contrairement à ce qu’avait annoncé Mohamed Aïssa, les inscriptions au hadj 2016 se feront de façon traditionnelle. En effet, les souscripteurs devront se rendre, comme d’habitude, dans les mairies pour s’inscrire. «Compte tenu de la phase d’austérité que traverse le pays, le projet d’informatiser les inscriptions au hadj, trop coûteux, est suspendu», c’est ce qu’ont déclaré les ministres de l’Intérieur et des Affaires religieuses dans un communiqué après la réunion du Comité permanent pour la préparation de la saison du pèlerinage. Pour Adda Fellahi, islamologue et ancien conseiller au ministère des Affaires religieuses, «cette décision n’a rien à voir avec l’austérité, car le projet ne coûte pas si cher. Le vrai problème réside dans la mauvaise gestion des ressources humaines». Ce dernier se dit «déçu que le projet n’a pas abouti, car il aurait facilité l’enregistrement». Que faut-il donc faire pour mettre ce projet sur pied ? «Il suffit d’exploiter l’ensemble des énergies qui travaillent au sein du ministère, en particulier les ingénieurs et techniciens en informatique, pour mettre en place un logiciel spécial hadj. Ces derniers travailleront, par la suite, en coordination avec les techniciens des directions de wilaya afin de faciliter la mise en place du projet. Cette opération est facile mais nécessite l’investissement de tous». De son côté, Lies Senoussi, vice-président du Syndicat national des agences de voyages (Snav), se dit «soulagé par cette décision». Il explique : «Nous sommes d’accord pour dire que l’austérité n’a rien à voir là-dedans. C’est juste que nous ne sommes, pour l’instant, pas capables d’informatiser les inscriptions. Au contraire, cette mesure aurait pénalisé beaucoup de monde, car de nombreux pèlerins ne maîtrisent pas l’outil informatique. Il est donc préférable que cette opération reste chez les APC». Par ailleurs, le nombre de pèlerins sera revu à la hausse par rapport à l’année dernière. «Le 7 février prochain, le ministre a rendez-vous avec son homologue saoudien pour fixer le nombre de hadjis autorisés. Nous espérons obtenir 40 000 places au lieu des 28 700 de l’an dernier».  

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