- L’Algérie se réjouit «des développements positifs au Mali» L’Algérie se réjouit des développements positifs enregistrés dans le processus de paix au Mali, dont elle est chef de file de la médiation et présidente du Comité de suivi de l’Accord signé entre les parties maliennes, a indiqué hier le ministère des Affaires étrangères (MAE) dans un communiqué. «L’Algérie, chef de file de la médiation et présidente du comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger, se réjouit des développements positifs que continue de connaître le processus de paix au Mali», a souligné la même source. «Elle (l’Algérie) salue à ce titre l’arrangement intervenu le 25 janvier entre les mouvements signataires sur la question de représentation au sein des instances de suivi», a précisé le communiqué. La même source estime que «ce nouveau pas en avant sur la voie de la réconciliation nationale au Mali s’inscrit en droite ligne des recommandations de la réunion consultative de haut niveau élargie aux membres du Comité de suivi de l’Accord qui s’est tenue à Alger le 18 janvier 2016». «Ces recommandations encouragent les parties à parachever dans les meilleurs délais leurs consultations sur la composition définitive des instances de suivi dans l’esprit d’inclusivité préconisé par l’Accord et à poursuivre l’effort de rapprochement entamé à le consolider et à l’inscrire pleinement dans l’optique de la réconciliation nationale entre tous les Maliens», a noté le MAE. Cette nouvelle avancée, a souligné la même source, «est de bon augure pour une mise en œuvre soutenue, intégrale et diligente des engagements convenus par les parties signataires en ce qu’elle facilite l’aboutissement des discussions engagées sur d’autres questions, notamment celles liées au financement». Relevant que «cette avancée est également de nature à améliorer davantage le fonctionnement des instances et des mécanismes établis par l’Accord. L’Algérie appelle les parties prenantes à continuer à mettre à profit la dynamique d’apaisement en cours pour progresser sur le chemin de la paix et de la réconciliation dans le pays», conclut le ministère. - Recueillement à la mémoire de Abdelhak Benhamouda Une cérémonie de recueillement a été organisée à la mémoire du défunt Abdelhak Benhamouda, ancien secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs algériens (UGTA), en commémoration du 19e anniversaire de son assassinat par un groupe terroriste. La cérémonie a été marquée par la présence du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Ghazi, du secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd et des représentants de partis politiques et d’associations de la société civile, de la famille et des compagnons du défunt. Une gerbe de fleurs a été déposée sur la tombe du défunt après la lecture de la Fatiha. Abdelhak Benhamouda est l’un des fondateurs du comité national de défense de la République après l’arrêt du processus électoral en janvier 1992. Il a été assassiné par un groupe terroriste le 28 janvier 1997, place du 1er Mai, devant la Maison du peuple, après avoir échappé auparavant à une tentative d’assassinat à la cité Garridi. - Révision de la Constitution : Le Conseil constitutionnel rend son avis Le Conseil constitutionnel a rendu hier un avis motivé concernant le projet de loi portant révision constitutionnelle, initié par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et à propos duquel le Conseil constitutionnel a été saisi. Le Conseil, après délibération déclare, dans un communiqué, qu’en vertu des dispositions de la Constitution, notamment en son article 176, le projet de loi en question «ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l’homme et du citoyen, ni affecte d’aucune manière, les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions constitutionnelles». L’avis motivé rendu par le Conseil constitutionnel est notifié au président de la République, auteur de la saisine et sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. L’article 176 de la Constitution stipule que «lorsque de l’avis motivé du Conseil constitutionnel, un projet de révision constitutionnelle ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l’homme et du citoyen, ni n’affecte d’aucune manière les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions, le Président de la République peut directement promulguer la loi portant révision constitutionnelle sans la soumettre à référendum populaire si elle obtient les trois-quarts (3/4) des voix des membres des deux chambres du Parlement».
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