Les retraités du groupe Sonatrach qui tiendront, ce matin à Alger, un énième sit-in de protestation, appellent à l’intervention du président de la République. Le Collectif des retraités du groupe Sonatrach (CRGS) escompte ainsi, à travers ce 18e sit-in devant la direction générale du groupe à Hydra, «alerter l’opinion nationale» et pousser Sonatrach et la Mutuelle de l’industrie pétrolière (MIP) à «se conformer aux lois, à la législation en vigueur et aux conventions», est-il annoncé dans un communiqué du Crgs. Les revendications de ce groupe de retraités du mastodonte algérien se résument en trois principaux points. Il s’agit, en premier lieu, de l’indemnité complémentaire (IC) de pension de la MIP. «Après introduction de la MIP, les travailleurs ont été sommés de cotiser afin de percevoir après la retraite une IC de 20%», explique le Crgs. Et de poursuivre : «Malheureusement, la MIP ne versait que 14% au lieu de 20% comme énuméré dans la convention.» «Les travailleurs ont eu gain de cause devant la justice, suite à quoi une régularisation a eu lieu. Toutefois la MIP a décidé d’élaborer un avenant et de ratifier ce taux à 0,625%, soit 12%, au lieu de 1%, soit 20%», déplore-t-on dans le document. De même, les retraités contestataires demandent une application de la convention collective et des décisions de justice en ce qui concerne l’indemnité d’expérience professionnelle, dont le calcul a été maintenu en fonction de l’ancien salaire de base. L’autre point de discorde entre les retraités et Sonatrach est l’indemnité complémentaire (IC) de l’indemnité de zone et de conditions de vie (IZCV) pour les travailleurs du Sud. «Cette cotisation ne touchait que les travailleurs logés en famille, oubliant ainsi ceux soumis à la relève et au régime célibataire, et ce, entre 1996 et 2011», se plaint le Crgs.
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