L’homme d’affaire Issad Rebrab a nié par le biais de son service de communication être impliqué dans le scandale Panama Papers qui a déjà révélé plusieurs personnalités algériennes. « M. Rebrab vous dit qu’il n’a jamais eu de société aux îles Vierges britanniques », a répondu sa chargée de communication Soraya Djermoun, au quotidien français Le Monde dans un article publié ce mardi 26 juillet et intitulé "Algérie: les dessous de l'escension fulgurante de l'industriel Issad Rebrad". Le patron du groupe Cevital, Issad Rebrab, est selon Le Monde qui cite des documents obtenus par le Consortium international des journalistes d’investigation et le quotidien allemandSüddeutsche Zeitung, parmi les plus anciens clients algériens du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca puisqu’il a recouru à ses services en 1992. « Issad Rebrab, importateur du rond à béton à l’époque, a recouru au service de Mossack Fonseca pour créer une société offshore, Dicoma Entreprises Ltd. Cette société, domiciliée aux îles Vierges britanniques, était destinée à gérer un portefeuille placé chez l’Union de banques suisses (UBS) à Genève », écrit le Monde. Issad Rebrab restera l’ayant droit de cette société au capital de 50 000 dollars jusqu’au mois de mars 1996, date à laquelle elle sera dissoute à sa demande sur la demande de M.Rebrab. « En fait, le cabinet panaméen a transféré les activités – en particulier la gestion du compte à l’UBS – de la société dissoute à une autre structure offshore, Anilson Management Ltd., domiciliée dans un autre paradis fiscal, l’île de Niue, dans le Pacifique sud », précise le journal.
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