La mobilisation se poursuit dans la daïra des Ouacifs, à 40 kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, pour retrouver la petite Nihal, disparue depuis le 21 juillet du village Aït Abdelouahab, commune d’Aït Touddert. Les services de sécurité, appuyés par les citoyens de la région, continuent de passer au peigne fin tous les coins et recoins de cette localité dans l’espoir d’aboutir à un dénouement heureux de l’affaire de la fillette disparue. Même la Protection civile a mobilisé ses troupes, en dépêchant des équipes à partir d’Alger. Des plongeurs mènent des recherches dans les retenues collinaires proches du village Aït Abdelouahab au moment où des sapeurs-pompiers, accompagnés de chiens renifleurs, sillonnent les pistes et sentiers jusqu’à plusieurs kilomètres à la ronde. Les recherches ont atteint même le territoire de la commune d’Agouni Gueghrane, dans la daïra des Ouadhias. Ouali Hamid, oncle de la fillette disparue, joint hier en fin de journée au téléphone, nous a précisé que «tous les moyens ont été mobilisés par les autorités en vue de retrouver notre fille. Tous les corps de sécurité sont en action depuis la disparition de Nihal», ajoute notre interlocuteur qui souligne, par ailleurs, que l’objectif de sa famille n’est autre que celui de la retrouver saine et sauve. D’ailleurs, il a estimé qu’il n’est pas nécessaire d’entreprendre des actions de rue. «Il y a ceux qui veulent appeler à une marche et un rassemblement devant la daïra, mais je leur ai suggéré d’annuler leurs actions et se mobiliser ensemble, comme un seul homme, pour continuer les recherches dans l’espoir de retrouver Nihal», déclare-t-il. Des membres de la coordination des comités de village de la daïra des Ouacifs qui se sont réunis vendredi avaient proposé, entre autres, l’organisation d’une marche du chef-lieu de daïra jusqu’à Aït Abdelouahab, village des oncles de la fillette en question. Cette dernière, qui réside à Oran, est venue, pour rappel, avec ses parents pour assister à une fête. Elle n’a donné aucun signe de vie depuis jeudi, 21 juillet, à 11h, au moment où elle était en train de jouer avec des enfants du village devant la maison de ses grands-parents maternels (la famille Ouali). A noter un grand élan de solidarité de la population des Ouacifs en soutien aux familles Ouali et Si Mohand qui font face à une dure épreuve.
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