lundi 3 juillet 2017

Des Algériens du Québec interpellent les autorités des deux pays

Plusieurs dirigeants d’association d’Algériens du Québec ont envoyé une lettre à la vice-Première ministre québécoise, Lise Thériault, qui est en visite en Algérie, pour l’inviter à amorcer des discussions avec les autorités algériennes concernant la reconnaissance des diplômes, la sécurité sociale et la retraite, entre autres. Une copie de la missive a été envoyée par voie diplomatique aux responsables algériens qu’elle devrait rencontrer et au Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune. Les signataires pressent les responsables des deux gouvernements pour discuter d’«une entente Algérie-Québec sur la reconnaissance des qualifications académiques et des acquis professionnels, ce qui inclut des accords entre les ordres professionnels québécois et les universités algériennes». Ils demandent aussi «une entente de sécurité sociale entre le gouvernement algérien, par le biais de la Caisse nationale de retraite, et le gouvernement québécois par le biais du Bureau des ententes de Sécurité sociale (BESS) de retraite Québec». L’autre entente réclamée est relative «aux opérations bancaires qui faciliteront des partenariats entre des banques québécoises et des banques algériennes». Les problèmes juridiques à cause des «litiges liés au divorce des personnes mariées en Algérie qui se séparent au Québec» est l’autre point évoqué. «La conversion des permis de conduire délivrés en Algérie en permis de conduire québécois» mérite aussi des accords, selon le groupe de signataires. Ces derniers sont Adel Ghlamallah (président du Centre culturel algérien),  Amine Salah (président de Mont Algérie), Bachir Halimi (président de la fondation Club Avenir), Mehdi Khider (président de la Communauté des Algériens unifiés du Canada),  Lamine Foura (président de Médias Maghreb) et Yacine Boumghar (président de Lecodev). L’initiatrice de la lettre, Esma Zahzah, en sa qualité de Québécoise d’origine algérienne et de représentante honoraire du Forum des chefs d’entreprise (FCE), voudrait que cette démarche «soit un premier pas qui aidera les deux gouvernements à se pencher sérieusement sur des questions épineuses afin d’apporter des solutions fiables qui permettront une meilleure intégration de la communauté québécoise d’origine algérienne sur sa terre d’accueil, le Québec».   

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